Les nine muses marchaient dans le couloir menant à leur salle de concert avec assurance. Toutes portaient des lunettes de soleil jouant bien le rôle de petites starlettes, les flashs les entouraient, elles commençaient à se faire un nom dans le monde de la musique. Ce soir tout un tas de professionnel, des journalistes avaient été invité pour donner des critiques sur le style et leur performance. Elles avaient besoin de cet événement pour espérer percer dans la sphère du divertissement. Elles avançaient dans ce couloir, moi les suivant et entouré d'une foule de garde du corps car les fans pressés et les journalistes avides se pressaient autour d'elle de plus en plus vite. Je n'avais pas peur mais les regards sur moi ne me plaisaient pas plus que ça. Je n'aimais pas tellement la lumière, j'étais un loup solitaire après tout.
Elles se dirigèrent vers les coulisses pour se préparer. Diana fit un pas en arrière pour me parler une dernière fois car je ne pouvais les suivre jusque dans leur loge. Elle me fit un petit sourire, je voyais l'assurance dans son regard mais aussi un peu de tristesse. Qu'allait-elle me dire ?
-Armant, tu es quelqu'un de vraiment génial et je suis contente que tu es répondu à mon invitation de venir. Je ne pensais pas que tu te déplacerais pour moi alors merci.
Je me mis à réfléchir, elle pensait donc que j'avais tout oublié, notamment le fait qu'elle ne savait pas qui m'avait envoyé l'invitation à me rendre ici. Elle pensait donc que le produit qu'on avait gentiment injecté au calme Armant était infaillible. Je n'aimais pas son petit jeu, j'étais rempli d'amertume à son encontre mais elle ne pouvait s'en douter puisqu'elle se croyait plus maligne que moi. Je lui répondis pas un sourire ironique.
-Je me souviens de tout ma chère Diana et tu n'aurais pas du me prendre pour plus con que je ne le suis. Je me souviens très bien de qui tu es et de ce que tu comptes faire ce soir au bal après votre représentation. Je serais ton cavalier que tu le veuilles ou non.
Je tournais les talons, malgré que Diana est tentée de me rappeler auprès d'elle. J'avais du sacrément la déstabiliser avant son concert, pas très sympa de ma part. Elle se méprenait sur moi et c'est ce qui me faisait le plus rire. Je rejoins après des dédales de couloirs et de rangés de sièges, ma propre place dans la pièce. Je passais le main au niveau de mon torse, je sentais la bosse à ce niveau là, dissimulant un objet plus que dangereux. Mon flingue ne me servirait pas à grand chose ce soir ou du moins je l'espérais. Diana ne savait rien sur moi et elle c'était fiée comme beaucoup à la première apparence. Je n'étais pas ce que je prétendais être et si elle s'en rendait compte nous allions enfin pouvoir s'amuser.
Je me trouvais dans la salle parisienne pleine à craquer. J'observais mes deux voisins, ils semblaient être des journalistes comme le trois quart de cette salle de spectacle privé. Un homme entra sur scène devant les rideaux rouges baissaient et il se mit à annoncer leur arrivé sur scène. Elles n'avaient pas une minute de retard comme pouvaient avoir les grandes divas du moment. Les gens autour de moi se mirent à applaudirent ainsi que toute l'assistance. Elles arrivèrent vêtu de trench et dansant sur une musique douce. Puis se fut l'heure les trenchs furent jeté en l'air et la musique débuta ainsi que la chorégraphie millimétrée. Je ne me saurais pas attendu à une autre présentation de leur part. La musique me donnaient une impression de sonorité inquiétante. Leurs harmonies me donnaient une sensation de crie de halloween. Je devais être le seul à ressentir leur chanson de cette manière.
Malgré ce sentiment inquiétant, je ressentais leur voix comme un aphrodisiaque. Je devais reconnaître que depuis le début c'est ainsi que je pensais à Diana tel un puissant aphrodisiaque. J'aurais aimé touché sa peau douce qui lui donnait un teint éclatant à l'heure actuelle, sur scène. Je ne la quittais pas des yeux, je la suivais dans tous ces déplacements de danse. Je ne pouvais le faire différemment malgré ses mensonges je ne pouvais continuer à m'empêcher d'être fasciner par elle. La chanson se finit et une autre commença. C'est ainsi que le spectacle se poursuivit durant une heure avec un changement de tenue au milieu. Je reçu un message qui me fit sortir de ma torpeur.
Le message disait ceci:" N'oublie pas le pourquoi de ta présence auprès des nine muses et arrête de te croire en vacance à passer du bon temps. Le résultat c'est tout ce qui compte." Je relevais la tête de mon téléphone et une sueur froide dégoulina dans mon dos. Je n'avais plus beaucoup de temps, je devais me concentrer. Arrête de fantasmer sur Diana et agis. Je passais quasiment une dizaine de minutes à avoir les yeux dans le vague car je réfléchissais à la marge à suivre. Le rideau se referma et les applaudissements retentirent de nouveau. Leur spectacle étant ainsi clos. Je n'avais pas vu le temps passé et surtout je n'avais plus regarder le spectacle après avoir reçu ce foutu message.
Je devais rejoindre Diana, on en avait convenu ainsi. Je me souvenais des derniers mots échangés avec elle. Je n'étais pas encore sorti de l'auberge. Comment allais je m'y prendre pour lui expliquer que le sérum d'oubli n'avait pas fonctionner sur moi. Je soufflais, je n'allais quand même pas lui dire que j'avais l'antidote. On se serait cru dans un vilain film de savants fous. Je finis par la rejoindre dans le hall. Cependant, je n'avais pas prévu que j'allais me retrouver derrière une foule d'admirateur et de paparazzis qui attendaient des interviews ou autographes. Évidement que les paparazzis se pressaient encore autour des filles pour des questions sur leur prestation. C'était le but de l'événement, ce faire un nom dans l'industrie de la musique et avoir la meilleure couverture possible pour mener à bien leur mission d'espionne. Mais ça je le savais bien avant de rejoindre Diana à Paris. Je savais déjà tout depuis le début.
Mon téléphone se mit à sonner. Je décrochais tout en sachant pertinemment qui m'appelait malgré le numéro masqué. La voix grave me dit:
-N' oublie pas Armant, tu es obligé de le faire et ainsi ta dette sera quitte.
- Je n'ai pas oublié.
Tout ce que je voulais c'était retourné à ma musique. J'en avais fini avec la dépression. J'avais trouvé Diana mais je ne pouvais pas être avec elle. Elle me plaisait tellement pourtant.
- J'espère aussi que tu as fini avec la drogue cela pourrait tout faire foirer.
- Oui..
- Bien Armant. N'oublie pas qui tu es.
Il raccrochait.
. ◇ .
VOUS LISEZ
Le Diamant
Short StoryArmant, pianiste talentueux rencontre une femme, Diana, chanteuse dans un groupe de filles. Cette rencontre l'aide à retrouver espoir car elle le fascine dès leur première rencontre. Il souhaiterait la revoir mais elle ne lui donne aucune nouvelle...