Une Aventure d'un Rêve

Chap.4 - Confidences

Après le cours, il vint à ma rencontre et s'excusa pour ses potes. Je lui ai dit alors qu'il n'avait pas à s'excuser et si ses potes en seraient désolés ils n'avaient qu'à venir me le dire en face.

Il partit le nez collé à son portable vers Malik, son pote. Vu comment me regarder Malik j'en déduisais que Léo lui avais raconté quelque chose... Je me suis dit que ça servirait à rien de rester bloquée comme ça et que je ferais mieux de, à mon tour, raconter ce qui s'était passé à une pote pour me sentir moins seule dans cet ensevelissement de mal être ;

<< - Valentine, il faut que je te parle...

- Tu étais ou pendant la récré ? Je te chercher partout et je croyais que tu m'évitais.

– Pourquoi je t'éviterais ?

- Bah je ne sais pas... Enfin bref, tu voulais me dire quoi ? T'as l'air stressée, ça va pas ? 

- Euh je ne sais pas si c'est vraiment important en fait.

– Hum...Un numéro Léo ne traînerait pas par là par hasard ?, demanda-t-elle en me regardant dans les yeux.

A cet instant je ne savais vraiment pas ce que je devais lui dire, elle ne me croirait sans doute pas... J'hésitais beaucoup. Comme elle me surprit dans ma grande « réflexion » ; elle reprit :

- Tu peux tout me dire quand ça ne vas pas, tu sais ?

Je cédai alors, et me mit à lui raconter l'épisode dans les escaliers que je n'aurai jamais cru possible de A à Z sans trop de détails pour autant, elle m'écoutait attentivement. Je lui demandai de garder tout ça secret car pour rien au monde je voudrais que tout le collège le sache. Ce qui était très mal parti quand Mr. Malik était au courant, j'espérai intérieurement que Léo lui ai gentiment demandé de ne rien cracher par les fenêtres. Car sinon, ma vie était fichue... (De mon point de vue, en tout cas).

Ouais, Malik est un professionnel pour raconter tous les petits potins du collège en 5 minutes Chrono.

Après mon petit discours, sa réaction fut donc ;

- Oh my god ! T'es sérieuse ?! Félicitations ! me dit-elle en me sautant dans les bras et en rigolant nerveusement.

– Oh du calme !, clamai-je en réponse, je ne sors pas avec et comme je te l'ai dit c'est tendu maintenant...

- Il y a quand même eu une galoche, me dit-elle d'une voix sarcastique. Je ne pus m'empêcher de rire à sa tête d'enfant heureuse comme si elle avait reçu un cadeau d'une demi-tonne. Puis soudainement, elle s'arrêta de rire et me fixa d'un regard froid. Je compris directement à qui elle penser.

– Je suis désolée pour Elias..., chuchotai-je sûre que c'était de lui qu'elle faisait référence. Peut être un jour il t'arrivera la même chose ?

 Elle continua à me regarder un instant en silence, puis se tournant d'un geste ennuyer ;

- Pfff, toute façon c'est un gros bouffon, lâcha-t-elle à sa façon d'essayer de se convaincre de détacher les yeux du mec ayant la réputation du plus beau gosse du collège mais aussi le plus blasé. Je ris au fond de moi sachant qu'elle ne penser pas ce qu'elle venait de dire.

 – Et sinon, qui sont au courant pour le moment ?, me demanda-t-elle.

– Toi, Alex et Carter, et je crois que Malik vient d'être mis au courant, ce qui risque de provoquer une épidémie. N'emp...

Elle m'interrompit ; - Une épidémie ! Comme si te savoir enfin avec un garçon du collège et heureuse était une maladie ! Tu es alors la plus belle représentation de maladie que j'ai jamais croisé, j'aimerai être contaminée.

- Ce qui c'est passé, je n'y arrive pas encore à y croire, je suis surement en train de rêver... Ou cauchemarder. Sa dépend de quel côté on voit les choses. Peut être même des 2 en fait, réfléchis-je à haute voix.

– Ben non on est pourtant bien dans la réalité ! Tu n'es pas contente ? C'est pas ce que tu voulais ?

- Mais ça n'a aucun sens ! Il ne peut pas s'être refusé tous ses potes ici pour moi !, répondis-je ignorant complétement ses questions.

– Bah si, justement, ça veut tout dire. Tu sais, c'est rare un gars qui fait une déclaration comme ça, surtout de son genre. Il est peut être vraiment beaucoup amoureux de toi. 

– Mais s'il pense vraiment ce qu'il dit, alors pourquoi il ne me l'aurai pas dit plutôt ? Je te rappelle qu'il est allé jusqu'à faire son hypocrite dans mon dos, comme ses potes. Non sérieusement, je n'y crois toujours pas.

Une boule de stresse se forma dans mon estomac et je frissonnai en repensant à la fameuse scène dans les escaliers lors de sa déclaration. J'étais perdue. Vraiment perdue. Même terriblement perdue.