Chapitre II:

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Alexis en multimédia...😂

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Recroquevillée sur moi-même, je ne pensais à rien, le vide m'emportais, j'étais morte mentalement.

-Alex..., chuchotai-je.

En voilà un joli nom...

Je regardais autour de moi pour trouver d'où venait cette voix.

-Qui est là!

C'est amusant de voir à quel point tu es naïve.

Je reconnus la voix de l'inconnu mais cette fois elle avait un ton malsain.

Elle continua:

Alors Victorine on a perdu sa langue?

-Vous connaissez mon nom?! Êtes-vous fou!

N'est-ce pas...

-ALEX!
-Quoi?, demanda-t-il paniqué.
-Sors-moi de là!, criai-je.

La porte s'ouvrit avec facilité et je me jettai dans ses bras chauds et réconfortants.

Il me regarda inquiet et observa la salle de bain. Mise à part le miroir brisé il ne trouva rien de suspect.

-Il faudrait que tu fasses une sieste pour te reposer.
-Je ne suis pas folle Alex! Je te le jure.

Tu sais où chercher...

-La voix est dans ma tête...
-Qu'est-ce que tu dis?, demanda Alexis bien déterminé à comprendre ce qu'il me prenait.

Tu as de si beaux yeux...

Je me touchai le visage nerveusement.

-Eh ma belle, ça va pas?
-Je ne me sens pas très bien, annonçai-je avant de tomber dans les pommes.

Je me réveillais 10 minutes plus tard avec des vertiges.
Alexis était couché près de moi, il me tenait la main, il était profondément endormi... avec la nuit de malheur que je lui avait faite passer...

Toujours enroulée dans mon essui je me dirigeai vers mon armoire pour choisir quelques vêtements.
Il devait être 3 h du matin.

Je pris un short gris et un débardeur blanc. J'enfilais mon pyjama avec rapidité et m'installai dans mon salon. Il faisait nuit noire dehors mais l'obscurité avait quelque chose de rassurant.

Je m'assis donc à mon bureau et commençai mes recherches.
Les images défilaient devant mes yeux, documentaires après documentaires, photos après photos.

Je tombais quelques fois sur des images absurdes tel que les vampires et les loups-garous.

Cesse donc de faire l'enfant, la vérité est devant tes yeux...

-Vous avez raison, c'est sûrement du canibalisme...

La petite voix dans ma tête soupira.

Comment expliques-tu le fait que tu parles toute seule?

-J'ai toujours rêvé d'avoir un ami imaginaire!

Soudain l'ombre réapparu mais cette fois plus menaçante:

-Tu sais que je pourrais te tuer en un claquement de doigts, dit-il de sa voix grave.

Je détournai les yeux de la créature dont je n'avais toujours pas vu le visage.

Je recommençai à taper sur le clavier sans me soucier de ce que pouvait penser l'autre animal.

Il ne bougea pas mais en un mouvement de main m'ammena vers lui.
J'étais figée sur place, l'homme se déplaça dans toute la pièce avec une lenteur qui me rendit folle.

BAD BLOODOù les histoires vivent. Découvrez maintenant