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Il était tard, il faisait sombre. Angélique déambulait seule dans les rues à cette heure tardive. Elle avait pris cette mauvaise habitude depuis que son cœur fut brisé par son premier amour. Cela faisait plusieurs mois que, tard le soir, Angélique parcourait le dehors de sa chambre et sentait pleinement l'air frais du crépuscule qui s'y cachait. Elle aimait cette sensation, elle aimait par dessous tout se sentir légère comme une plume, libre de ses choix dans cet horizon devenu trop noir. Ses souvenirs revenait parfois la hanter, souvent à vrai dire, mis à part quand elle sortait durant ses nombreuses insomnies. Le silence était affolant, presque assourdissant. Mais cet effet lui plaisait, elle aurait pu crier, se déchaîner, elle était libérée. Ses bribes de souvenirs lui indiquait les bons temps qu'elle passait avec la personne autrefois chère à son cœur. Sûrement encore chère à l'heure actuelle, mais Angélique n'était pas d'accord. Il y avait des limites à respecter dans chaque relation, et cet homme, cet adolescent ne les avait pas respectées. Elle lui avait pourtant dit, juré qu'elle lui ferait signe quand elle serait prête. Mais Angélique ne l'était pas. À vrai dire, elle ne le voulait pas. Pourtant Dieu sait à quelle point elle tenait à lui. À quel point ils s'aimaient. C'est malheureusement pour cette raison que son histoire s'est lâchement terminée, sur des sentiments à jamais brisés, par celui qu'elle aimait tant, son tendre bien-aimé.
Mais qui es-tu société, pour supposer qu'il faut faire l'amour pour pouvoir être aimé?
#maisquiestusociete

Mais qui es-tu société ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant