La haine et la compétition commence à se sentir dans les couloirs. Tout les yeux sont rivés vers nous, enfin vers elle. Dès qu'elle a le dos tournés, tout ceux qui ont eu droit à un de ces câlins, ou à un de ses baisers, se fait lyncher, comme jamais. Cela reste des insultes, des bousculades. Nous n'avons pas encore eu de disputes graves. Parce que ceux dont elle s'occupe sont les plus faibles, et ne se rebellent pas. Elle ne se rend compte de rien, et reste fixée sur les insultes qu'elle reçoit. Je ne lui dit rien, on ne lui dit rien. On garde le silence. Moi, pour qu'elle ne se sente pas mal, eux pour qu'elle n'arrête pas ses tendresses. Tout le monde souffre en silence, elle, moi, eux. Et personne ne réagit. Depuis la primaire, jamais la tristesse n'a été autant palpable. Je n'arrive plus à la faire sourire. Elle hésite souvent à se désinscrire, mais je finis toujours par la convaincre de ne rien faire. Je sais qu'elle sera sacrée reine. J'ai simplement peur que ça n'empire les choses. Mais ça, on ne peut rien savoir, avant que ça n'arrive.
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She was perfect
Short StoryElle était parfaite. Elle ne pouvait en aimer qu'un, son amour si grand l'envahissait. Elle donnait tout, n'aimait que pour rendre heureux. Elle était tout, pour tout le monde, sans savoir que tout ca, la détruirait.
