Epilogue : La mère.

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J'ouvre la porte, et je la vois. Allongée, blanche, raide. Je m'approche d'elle, l'inquiétude commençant à poindre. Je la secoue tendrement, mais la raideur de son corps refuse ce mouvement. Et là, je panique. Je la secoue, plus vite, et je sais que c'est trop tard. Je pleure, je hurle. Son frère arrive, essoufflé. Je lui hurle d'appeler les ambulances. Il court, court vers le téléphone. Les pompiers arrivent, après un temps qui me semble une éternité. Leurs regards dérivent d'elle, à moi. Et ces regards me confirment ce que je savais : Il est trop tard.

Elle est morte, à 22h, six jours après le bal. Nous sommes le septième jour, il est 10h. Et je hurle, je pleure, je tempête. Son frère me tient dans ses bras, pleurant silencieusement. Je suis là, assise par terre dans sa chambre.  Il me conseille d'aller rejoindre ma meilleure amie, la mère de la sienne. J'y vais, le cœur meurtri, brisé, et l'âme morte. Je l'ai perdu, et c'est la pire chose qui aurait pu m'arriver.

She was perfectOù les histoires vivent. Découvrez maintenant