[ Esprits fermer faite demi tour, ici couple homosexuel. Âme sensible s'abstenir présence de Lemon.
Cette histoire est bassée sur le point de vu de Ron. Bonne lecture 😉 ]Cette année-là...
L'année de mes quatorze ans avait tout changé pour moi. Enfin, pas tout. Juste les questions concernant ma sexualité et l'idée globale que je me faisais d'une vie à deux.
En m'apercevant mon attirance pour les hommes, j'avais eu un réel choc. Et cette attraction, c'est à mon meilleur ami que je la devais. Oui, vous avez bien compris, il s'agit bien d'Harry Potter.
Je crois que je me rappellerais de cette année-là, toute ma vie. Pour ce qu'elle m'a fait ressentir. Pour ce qu'elle a fait à mon cœur et à mon âme. Cette année-là, je suis devenu un homme.
Je me rappelle de la colère qui m'a envahi quand le prénom d'Harry est sorti de la Coupe de Feu. De la trahison que j'ai ressentie au plus profond de mes entrailles. De la peine de ne pas avoir été dans la confidence. Alors, je lui aie fait mal. L'insultant. Le brimant. Montant presque tous les Gryffondor contre leur héros national. J'ai vu la douleur dans ses yeux. J'ai ressenti sa solitude aussi sûrement que je sens battre mon cœur.
Jusqu'à ce que la peur de le perdre remplace tout le reste. Au revoir la colère, bonjour l'amour. Pitoyable. Je me rappelle avoir supplié Malfoy - Merde, Malfoy quoi ! - de me préparer en cachette une potion de sommeil et une potion tranquillisante, la veille de la première épreuve d'Harry. Devant ma détresse, la fouine avait accepté, en contrepartie d'une chose que je devrais faire pour lui plus tard, d'une chose que j'ignorais totalement. Mais j'ai accepté. Sans aucune réflexion. On est comme cela les Gryffondor. On fonce tête baissée sans réfléchir aux conséquences.
Et puis, j'ai fini par comprendre. J'ai ouvert les yeux. J'ai compris que jamais Harry ne se serait mis lui-même en danger en combattant un dragon à quatorze ans. Alors, j'ai tout fait pour qu'il soit au courant de sa première épreuve. Sans qu'il ne sache que c'était moi qui le prévenait. Ma foutue fierté de lion rouge. Après la première tâche, je me suis excusé auprès de lui. J'ai tellement été surpris de la vitesse avec laquelle il m'avait pardonné. J'aime penser que je lui ai manqué pendant tout ce temps. Mais je dois sûrement rêver.
Et enfin j'ai totalement paniqué, lorsqu'il est revenu de la dernière tache, en sanglot, tenant le corps sans vie de Cédric Diggory, hurlant de le laisser, de ne pas le toucher. J'ai été horrifié de ressentir de la jalousie. J'ai été jaloux d'un mort, merde ! Juste parce qu'il le serrait contre lui.
Après cette année difficile, j'étais rentré chez moi, alors qu'il retournait à Privet Drive. Chez ses moldus. Ces monstres qui l'affament et le maltraitent. Il ne me l'a jamais dit, mais je le sais. J'ai vu les bleus et les cicatrices qui se détachent sur sa peau halée.
Aujourd'hui, j'ai juste voulu m'enfuir.
Je suis parti du Terrier, dans l'après-midi, empruntant le vieux balai de mon frère Charlie. Sans dire un mot à personne, et avec juste une bouteille d'eau. J'ai volé une dizaine de minutes, avant de m'arrêter sous un arbre où je me suis allongé dans l'herbe fraîche, profitant d'un vent léger mais chaud.
Nous sommes le 1 Août. Hermione doit arriver ce soir à la maison. C'est Ginny qui me l'a dit, en me reprochant de ne pas avoir écrit à mes amis cet été. La vérité, c'est que je n'en ai pas été capable. Avec Malfoy, Hermione est la sorcière la plus intelligente que je connaisse et tout comme lui, elle aurait rapidement compris mes sentiments pour Harry. Quant à ce dernier, j'ai tout simplement prit peur. Peur de me laisser dépasser. Peur de tout lui balancer. Je ne peux pas lui faire ça. Pas à lui. Pas maintenant que Voldemort est de retour. Pas après ce qu'il a vécu avec Cédric. Cédric, qui est maintenant considéré comme un héros. Pour être mort.
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OS Harry Potter
Fanfictionici, plusieurs OS des différents couples, aussi bien réelle que fictif du monde de J.K Rowling. Les OS m'appartienne. C'est mon imagination. le reste les personnages et les lieux sont à J.K alors rester mon travail