12. La leçon de vie

350 16 0
                                    

Un an après, tout le monde commence à se remettre du décès de l'ancienne reine Paige. Pendant plus d'un an Duncan était au fond du gouffre, il n'avait plus le goût à rien. Léopold s'en est remis un peu plus vite, et pris le temps de s'occuper de son homme, mais une fois qu'il fut mieux, il partit pour une mission humanitaire en Afrique du Sud, le pays où le père de Duncan est mort, il ne voulait donc pas l'accompagner, pour ne plus y repenser.

Léo était parti, à présent, depuis un petit moment. Un moment certes, mais sûrement un de trop pour Duncan. Il avait besoin de lui pour beaucoup trop de choses qu'il ne pouvait pas faire juste après avoir fait le deuil de sa mère. Des papiers important restent en retrait, ils restent sur la table en attendant désespérément le retour de Léopold. Des projets de lois, des problèmes avec des pays voisins, le vote d'un nouveau continent, et beaucoup trop d'autres choses sont là, abandonnée par Duncan qui n'arrive plus à suivre. Il essaya plusieurs fois, depuis le départ de son mari, de l'appeler:

«Léopold? Je t'en supplie, réponds moi, rappelle-moi au plus vite. Ce n'est pas le premier message audio que je te laisse, alors fais-moi plaisir cette fois-ci, je t'en supplie. Tu sais bien que tu es parti au mauvais moment. Personnes ici ne peux m'aider, tu le sais très bien... Tous ces papiers, ceux à ton nom comme les autres, ils restent tous en suspens, ils t'attendent désespéramment... sur ton bureau, plus tu tarde à rentrer plus tu en auras»

Le même message qu'il lui laisse sur son répondeur tous les jours depuis la semaine qui suivait son départ. Duncan n'en peut plus de ne pas avoir de signe de vie de son Léopold. Il lui manque tellement, qu'il ne fait que penser à lui tous les jours, un tableau a été aménagé dans le salon pour qu'il puisse faire les coches, chaque jour passé sans lui. Depuis son arrivé au Danemark ils ne se sont pas quitté plus d'une journée. Un mois est une infinité pour attendre son âme-sœur.

La semaine qui suit, il décida de lui laisser un message différent. Il espère réellement qu'il fera bouger Léopold, qu'il donnera signe de vie, qu'il revienne, qu'il fasse quelque chose pour prouver qu'il soit toujours amoureux de Duncan. Il essaie différente manière de le dire, plusieurs heures passées dessus pour trouver la bonne manière, alors il s'isola pour l'appeler, tomber sur son répondeur et dire:

«Léopold, écoute moi bien à présent, ce message est sûrement le dernier que je vais te laisser. Je ne supporte plus ton comportement...
Qu'ai-je fais pour mériter un tel comportement?
M'aimes-tu toujours?
Penses-tu à moi?
Es-tu là?
Léopold, je ne sais plus quoi penser de toi, je te laisse encore une semaine pour que tu donnes signes de vie»

Duncan croit en ce message pour faire réagir son homme. Mais ce qu'il ne sait pas c'est que lors de l'arrivée de Léo en Afrique du Sud l'avion n'eut trouvé ses bagages, son natel étant toujours dans sa valise lors de voyages il ne pouvait pas donner de signe de vie. Alors tous les jours il écrivait des lettres pour Dun', des lettre qui arrivait bien dans la boite au lettre royale, mais qu'un servant qui ne pouvait pas aimer Léopold les gardait et ne les donnait jamais à Duncan.

Le lendemain, Léo était de retour de son voyage humanitaire. Heureux et espérant que son mari aie lu ses lettres et reçu ses cadeaux il rentra dans le palais en criant:

- Duncan chéri! Je suis de retour! Comment vas-tu?
- Comment oses-tu revenir comme si rien ne s'était jamais passé?

Léopold ne comprenant pas pourquoi Duncan lui réserve un tel accueil, il lui demanda des explications. Duncan lui répond: «Comment oses-tu revenir sans jamais avoir donné des nouvelles de toi? Pourquoi faisais-tu comme si je n'avais jamais existé pour toi? Pourquoi, seulement pourquoi? M'aimes-tu encore? Que veux-tu? Qu'ai-je fais de mal?», Léopold ne comprenant rien, lui répliqua:

- Que veux-tu dire? Je t'écrivais tous les jours une lettre car j'ai perdu mon smartphone à cause de l'avion qui a perdu mes bagages, mais tous cela et toute mes aventure étaient écrite dans mes lettres... Les as-tu au moins lues avant d'oser me dire cela et sur ce ton-là?

- De quelles lettres parles-tu?
- De toutes celles que tu recevais chaque jour nouveau...
- Je n'ai jamais rien reçu, alors arrêtes tes bêtises...
Léopold ne comprends rien à ce que Duncan lui dit, il appelait tous les jours la poste pour savoir si les lettres qu'il envoyait était bien arrivée au bon endroit... Il alla voir le serviteur qui est chargé de relevé le courrier tous les jours de l'année, et seulement cela.
- Bonjour, as-tu reçu toutes les lettres que j'envoyais journellement?

Le serviteur acquiesce à Léopold, ne comprenant donc pas où se trouve les lettres il le lui demanda. Puis il comprend que Duncan n'a jamais pu les avoir entre les mains car Eric, le serviteur, n'aimait pas Léopold et voulait tout faire pour le faire dégager du palais; il était persuadé que sans lui le royaume serait meilleure, dès son arrivé le pays est tombé, dit-il.

Duncan, après avoir été mis au courant, s'excusa sincèrement devant Léopold d'avoir réagi comme cela, même si Léo n'arrête pas de lui dire qu'il aurait réagi exactement pareil s'il était à sa place...
Une journée plus tard, après avoir laissé le temps à Dun' de pouvoir lire toutes les lettres, il vint voir comment il allait:

- Alors, comment ça va? Comment trouves tu mes lettres?

Lui demanda Léopold. Après avoir pris le temps de se parler entre homme de leur vie chacun de leur côté pendant leur séparation, la première depuis leur mariages. Duncan lui apprend qu'une pile de paperasse l'attend dans son bureau, lui annonce tous ce qu'il s'est passé dans le royaume, les mariages, les naissances, mais heureusement pas de décès pendant cette période. De son côté, Léopold lui explique chaque journée en profondeur, tous ce qu'il a vécu était très important pour lui, car non, il ne se l'est pas coulé douce. Certes il n'avait pas la télévision mais elle ne lui manquait pas, parce que quand tu passes tes journées à aider les personnes qui sont réellement dans le besoin, les journées de vingt-quatre heures sont vraiment beaucoup trop courtes. De caractère voulant satisfaire tout le monde il n'allait jamais se coucher sans que les personnes avec qui il était, fussent paisiblement entrain de dormir, au moins pendant la longue période où il était là-bas. Rendre le monde meilleur est quelque chose qu'il veut réellement et il fera tout ce qu'il peut avec tout ce qu'il a pour le faire.

L'heure du dîner à sonner, Léopold sort récupérer tous les cadeaux qu'il avait achetés juste avant son départ pour son fils adoptif Sashah. La première fois qu'il se séparait de son mari aussi longtemps, mais surtout la première fois qu'il laissait Duncan et Sashah seul, au palais pendant une période inconnue au départ.

Après cette journée, les deux hommes se posèrent dans le salon pour parler du futur du serviteur qui n'aimait pas Léopold et qui voulait son départ le plus vite possible. Léo pris la parole et dit ce que disait toujours son meilleur amie avant qu'il ne parte pour l'écosse:

Laisse toujours une seconde chance à la personne qui t'a déçue car elle passait peut-être une simple mauvaise période, mais ne laisse pas de troisième chance, car s'il ne prend pas la seconde comme dernière opportunité de rester, il ne prendra ni la troisième ni la dixième...
Laisser une chance ne veut pas dire oublier et repartir à zéro, non, cela veut simplement dire garder en tête ce que l'autre nous as fait tout en décidant d'un compromis en tant que dernière et unique chance.
Parce que la vie est trop courte, elle nous donne des leçons que même le plus sage des moines de connaît pas, la vie regorge d'énigme qu'une personne ne peut connaître.
Alors laisse lui une seconde chance,
Mais jamais de troisième...

Le serviteur bénéficiera donc d'une deuxième chance, mais dès le moindre dérapage de quelque nature qu'il soit il devra prendre ses affaires et s'en aller du palais...

Un Jour Je Serais PrinceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant