Chapitre 3

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Après que ma crise se soit terminé au bout de trois heures, j'avais finis par dire les noms des morts à Dumbeldor pour qu'il prévienne l'ordre et qu'ils aillent faire le « ménage ». Suite à ça, Madame Pomfresh m'avait donné une potion de sommeil, qui me fit du bien. Malgré ça je fus réveillé assez tôt. Au début l'infirmière ne voulut pas me voir sortir aussi tôt mais comme d'habitude elle ne put résister bien longtemps. Ainsi c'est pourquoi je me retrouvais dans la grande salle, alors que personne n'était encore présent, mais cela n'allait tarder. Je me mis à grignoter quelques biscuits sans trop d'appétit. J'allais attraper un morceau de pain, quand quelqu'un me tomba dessus.

« Arianne, qu'est-ce que tu fais là, demanda Ginny avec surprise.

-Je mange, lui répondis-je avec un soupirs.

-Non je veux savoir pourquoi tu n'es pas à l'infirmerie ?

-Tu devrais savoir que Madame Pomfresh a du mal à me résister quand je m'y met.

-T'auras ma peau un jour, tu n'es qu'une idiote », me répondit-elle en me donnant un coup dans l'épaule.

Je ne répondis que par un vague mouvement de mes épaules. Sa réaction ne me dérangeait pas, elle savait comment j'étais et puis j'avais horreur de l'infirmerie. Ce qui me dérangeait le plus, ce fut les regards de ses amies sur moi, des regards surpris mais aussi pleins de pitié. J'avais oublié qu'ils étaient présents hier, mais surtout je me demandais encore qui m'avait porté. Son odeur avait réussit quelques peu à me calmer avant que le plus gros n'arrive. J'attendis que mon amie termine son petit déjeuner, et on se dirigea ensemble vers notre cour sur les défense contre les forces du mal, dirigé par le professeur Rogue. Il avait enfin eu ce qu'il voulait. Heureusement pour nous, ce cour là, on le partageait avec les serdaigles, au moins il n'y aura pas de rivalités avec les verts. Cela passa lentement, en même temps, même si j'aimais ce cour, ce professeur ne nous donnait pas vraiment envie de participer. Je pris soin de ne pas me faire remarquer, ce qui ne fut pas le cas pour d'autres qui nous firent perdre des points à la maison pour rien. Je sentais souvent le regard de mon amie sur moi, se demandant sûrement si j'allais bien. Elle ne posa pas de questions sachant très bien que je ne répondrais pas maintenant. On enchaîna ensuite avec le cour de botanique, puis vint la pause déjeuner. J'avais l'impression que Ginny mijotait quelques choses et cela ne présageait rien de bon du tout. Et cela se concrétisa en fin de journée quand j'allais ressortir de la grande salle pour aller dans le dortoir, elle m'attrapa le poignet et m'entraîna je ne sais où.

« Ginny, lâche moi ! Tu m'emmènes où ? »

Elle ne me répondit pas continuant son chemin. Quand elle se stoppa devant un grand mur, je savais que l'on était devant la salle sur demande.

« Pourquoi on est là ? Mais tu vas me répondre à la fin ? »

La porte s'ouvrit enfin, elle m'entraîna avec elle.

« Ginny tu commences à m'énerver là, dis moi ce que je fais.... »

Je ne finis même pas ma phrase trop surprise de ce que je voyais en face de moi. C'est quoi ce délire ? Pourquoi ils étaient là eux ? Oh non, oh non, ne me dites pas.

« GINNY, criais-je en me tournant vers elle, faisant sursauter tout le monde. Dit moi que tu n'a pas fais ce que je pense ?

-Arianne, calme toi, me dit-elle calmement.

-Non je veux des réponses maintenant, pourquoi tu m'as emmené ici et surtout qu'est-ce qu'ils font là ?

-Si on dérange, dites le nous, dit la voix de Blaise.

Une autre connexionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant