Chapitre 9

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J'étais complètement sonnée. Je n'arrivais pas à reprendre mes esprits. Je pense que durant ma crise, quelqu'un avait du m'emmener à l'infirmerie, car je remarquais que j'étais dans un de ses lits. Personne n'était autour de moi, cela m'arrangeait. J'aperçus mon sac à côté et l'attrapais rapidement. J'avais une lettre à écrire.

« Cher père,

Comment cela se passe-t-il à la maison ? Tout va bien ? Pour moi mon année se passe assez bien. En fait j'aurais quelques questions à te poser. Tu te souviens qu'il m'arrive d'avoir des sortes de «crises » ? Hier il m'en aie arrivé une nouvelle, sauf qu'elle était particulièrement bizarre. Mes crises pour t'expliquer me permettent de voir des choses qui se sont déjà passées. Sauf que celle-ci m'a mise en contact avec quelqu'un. Ce quelqu'un m'a affirmé être ma tante, et que mes crises venaient d'un héritage et que tu serais le seul à pouvoir me fournir des explications. Pourrais-tu m'expliquer toute cette histoire ? Car cela m'inquiète beaucoup.

Je t'embrasse fort toi et maman.

Arianne. »

Je pris rapidement mes affaires et sortis précipitamment de l'infirmerie, je devais aller au plus vite donner cette lettre à une des chouettes du château. Il n'y avait encore personne dans les couloirs, mais l'heure de se lever n'allait pas tarder. Je m'apprêtais à entrer dans la tour où était les chouettes quand une main me retient le bras. Je me retournais vivement, pour tomber sur Théodore.

« -Arianne ? Que fais-tu là ? Tu devrais être à l'infirmerie après ce qui s'est passé hier.

-Qu'est-ce qui s'est passé ? En fait, je veux pas savoir, je dois envoyer cette lettre, c'est très urgent. »

Il acquiesça mais me suivit quand même, je pense qu'il attendait des explications. Une fois en haut, j'attachais ma lettre à une des chouette et la laissa partir. Je ressortis et vis que Théo m'attendait toujours. Il me regardait avec une lueur d'inquiétude dans les yeux.

« -Je vais bien, vraiment, dis-je pour le rassurer.

-Que s'est-il passé ? Hier tu disais des choses qui n'avait aucun sens puis tu t'es effondrée et tu as commencé à convulser.

-Ah bon ? Répondis-je surprise. Je baissais la tête un peu sous le choc. Mais dès doigts vinrent se mettre sous mon menton pour me la relever.

-Arianne, dis moi ce qui s'est passé.

-Ma crise était différente, je n'ai pas vu le passé ou futur ou quoi que se soit d'autre. C'était un grand vide dans ma tête mais j'entendais une voix, ou plutôt je parlais avec elle. Cette voix m'a dit qu'elle était ma tante et que mes crises étaient un héritage du côté de mon père. Sauf que mon père est un moldu donc je ne comprends vraiment rien.

-C'est à lui que tu adressais cette lettre ? Pour avoir des explications ?

-Oui... »

Il hocha la tête puis il remit une de mes mèches derrière mon oreille. Ce geste me fit rougir. Je détournais la tête même si j'avais bien vu naître un petit sourire sur ses lèvres. En entendant de l'agitation en bas de la tour, on se décida à partir. Je retrouvais rapidement Ginny dans la grande salle qui me posa beaucoup de questions auquelles je répondis bien évidemment même si au fond de moi je n'avais aucune réponse qui pouvait me donner la vérité. La journée se passa vite. Mais lors du dernier cours avec McGonagall quelqu'un vint frapper à la porte. Je me retournais surprise de voir quelqu'un interrompre son cours, mais je le fus encore plus quand je vis que c'était Théodore. Que faisait-il là ?

« -Monsieur Nott, que faites-vous ici ?

-Le professeur Dumbledor m'a envoyé chercher mademoiselle Arianne.

Une autre connexionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant