Chapitre 6

44 1 6
                                    


Le grand jour était arrivé. Le premier match de l'année avait lieu. Toute l'école était dans une euphorie totale. En même temps ce match opposait les deux grandes maisons rivales de Poudlard. Ce midi, à toutes les tables les gens ne parlaient que de cela. Du coin de l'œil j'observais le trio d'or. Si j'avais bien compris ce qu'il se passait, Harry aurait mis du felix felicis dans le verre de Ron. Si cela pouvait apporter de la chance pourquoi pas, mais cela n'avait pas l'air de plaire à Hermione. Un peu de triche ne faisait pas de mal surtout si personne ne savait qu'elle avait lieu non ? Certes elle était bonne élève, la meilleur de son année, mais comment faisait-elle pour suivre à la lettre toutes les règles ? Même moi je ne pouvais m'y résoudre. Je ne dis pas qu'après je faisais toute les bétises non plus. Mais si un jour je devais ne pas suivre le règlement je le ferais sans hésiter. Je regardais Ginny devant moi, elle avait l'air d'aller bien.

« Pas trop stressée ?,demandais-je.

-Non. Bon un peu car c'est le premier match, et que vu notre équipe j'ai un peu peur. Mais je vais donner le meilleur de moi-même, m'avoua-t-elle.

-Tu as intérêt. » La menaçais-je.

Cela la fit rire. En même temps, je n'étais pas très convaincante. Puisque je n'aimais pas ce sport. La grande horloge annonça qu'il était temps d'aller au terrain. Je remis bien mon écharpe autour de mon cou et me dirigea seule vers les gradins. Ginny étant allée se préparer avec son équipe. Le froid était déjà présent, il y a avait   de la neige partout. Puis en regardant le ciel, je me dis qu'ils allaient sûrement jouer en dessous. Bientôt l'école prendrait les couleurs de Noël, et viendrait les vacances. Comme chaque année, je ne rentrais pas. Mes parents savaient pour mon problème, et même pour leurs sécurités, j'étais obligée de rester. Peut-être que j'irais passer un jour chez la famille à Ginny, mais cela m'étonnerait, je devais continuer mes recherches. Surtout que j'avais l'impression en ce moment que le professeur Dumbeldor avait d'autres préoccupations. Cela était normale, cela faisait déjà plus d'un an qu'on cherchait une solution et que l'on trouvait rien, alors forcément qu'il n'allait pas prendre plus de temps sur ça. J'arrivais enfin sur les gradins. J'allais au dernier rang en haut, là où je pourrais m'asseoir tranquillement. Les serpentard étaient en face de nous. Les deux autres maisons supportaient bien évidemment la notre.

La match ne tardait pas à commencer. Les gens autour de moi étaient plus qu'excités. Dans un sens, je les comprenais et dans l'autre non. Ce n'est pas en gueulant plus fort que les autres que cela changerait quoi que ce soit au résultat du match. Blaise et Drago étaient sur le terrain, forcément quelle question. Donc cela voulait donc dire que Théo devait être seul aussi à les regarder jouer. Ginny s'en sortait bien. Même Ron, quel surprise, je pensais que plus d'un devait l'être. Car de ce que m'avait dit Ginny il n'était pas très doué, mais il avait l'air de prendre la grosse tête surtout en voyant son visage. Dans un sens, cela m'étonnait pas. Au final, il n'y eu aucune surprise sur qui gagna ce match. Gryffondor l'emporta. Les gradins ne cessaient de bouger sous l'effervescence des supporters. Je m'échappais bien vite. De toute façon, ils allaient tous se diriger rapidement vers le dortoir pour célébrer cette victoire. Je m'y dirigeais quand même histoire de me réchauffer un peu. Je dus me faire devancer car ils étaient tous déjà présent dans la salle. Je montais vite fait dans ma chambre pour prendre mon sac et je redescendis. Qu'elle fut ma surprise quand je vis une fille embrasser Ron en pleine bouche. Il n'était censé être amoureux d'Hermione ? En jetant un regard vers elle, je la vis partir précipitamment à l'extérieur suivit d'Harry. Cela n'avait pas dû lui plaire. En tout cas moins non plus je perdis pas de temps pour sortir de cette cohue. Une fois à l'extérieur du dortoir je pus enfin respirer.

J'allais à l'extérieur du château près d'un arbre, où je m'installais en dessous. Je fermais les yeux et pris une grande respiration. Cela faisait du bien d'être au calme, même s'il faisait un peu froid. Je parlais peut-être un peu trop vite.

Une autre connexionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant