PAR AMOUR {Camren}

chapitre XXVIII: la décision

PDV LAUREN

plusieurs jours sont passé et Chris va beaucoup mieux. Il arrive à marcher sans béquilles maintenant, je ne me fais fait plus du soucis pour sa santé, je peux donc me concentrer sur l'organisation de mon mariage avec Camila. Mais avant, on a invité les deux familles ce soir pour annoncer la grossesse. J'appréhende beaucoup, je ne sait pas comment ils vont le prendre mais surtout, je ne sais pas comment réagiraient mes beaux parents car je doutes que Camila leur ait parlé de ma particularité. Apprendre que leur fille attend un enfant et de moi en plus devrait sûrement les choquer. Mon Dieu et s'ils s'opposaient à notre mariage après ça ? Je me demande si leur dire est une bonne idée finalement. Je repose mes yeux sur la femme qui partage désormais toutes mes nuits et voir son doux vissage calme immédiatement toutes mes angoisses. Je me surprend à sourire en voyant sa façon de s'accrocher à moi, sa possessivité envers moi me fait me sentir importante pour elle. Je l'aime tellement que je ne conçois désormais plus ma vie sans elle, si par malheur ses parents ne cautionnaient pas la personne que je suis réellement, je suis capable de leur tenir tête pour la garder près de moi. Alors que j'étais loin dans mes pensées, je sens Camila bouger et sans le faire exprès, elle me donne un coup de genoux dans les parties ce qui me fait pousser un léger cri de douleur mais assez pour la réveiller.

Camila : oh mon Dieu lolo, pardon.

Moi: putain, ça fait mal!

Alors qu'elle s'apprêtait à soulager ma douleur avec ses gestes tendres, elle s'arrête net avant de sortir en courant du lit pour rejoindre la salle de bain. Elle est dans sa période de nausées matinal, c'est donc naturellement que j'oublie ma douleur et cours la rejoindre pour l'aider. Quand j'arrive dans la douche, elle était suspendu aux WC en train de vomir. Je me mit dernière elle et lui relève les cheveux que je tien en queue de cheval avec une main alors que je lui caresse le dos de l'autre. Ces moments sont toujours pénibles pour elle et après avoir tout vomis, elle devient faible et quand je la voit souffrir ainsi, je m'en veux de ne rien pouvoir faire d'autre pour elle à part la soutenir. Je l'aide à se relever et tire la chasse avant de l'amener au lavabo pour qu'elle se brosse les dents. Une fois fait, je la ramène sur le lit avant de descendre à la cuisine lui chercher de quoi déjeuner. Je reviens avec un plateau posé sur la table de lit que je positionne devant elle vu qu'elle est déjà assise, adossée au chevet du lit.

Camila : je n'ai pas envie de manger.

Moi: fais un effort Camz, tu dois avaler quelque chose, le petit être en toi lui doit avoir faim.

Camila : oui mais je vais encore vomir. Dit elle en faisant une moue triste.