RantBook du gâteau douzemilliardspolaire ♥

La princesse | OS écrit pour un TAG

Dans un château vieux de plus d'un siècle, se trouvait une famille : un père, une mère, et une jeune fille. Il s'avérait qu'il s'agissait de la famille royale, qui régnait sur le peuple se trouvant plus loin dans la vallée. Tout se passait bien pour eux, seulement, depuis que Madame la Reine fut tombée malade, le roi décida de séquestrer sa tendre fille dans sa chambre. "Pourquoi" me direz-vous. Car il ne voulait surtout pas qu'elle n'attrape à son tour une maladie, qui pourrait être mortelle. La princesse était destinée à se marier avec le fils d'un autre roi, celui de la montagne blanche, mais bien sur, comme dans 80% des contes, elle ne le souhaitait pas.

Tout ce que cette princesse voulait, c'était de nouveau explorer le monde qui l'entourait. Elle souhaitait surtout retrouver le marécage caché, celui qu'elle avait trouvé étant enfant et qui l'avait tant marqué. Celui-ci était caché dans une belle clairière, toute entourée de grands arbres qui retombaient vers l'intérieur, avec par-ci par-là des arbres à myrtilles ((oui je sais "myrtillier" blabla tg)). Elle se souvient que quand elle allait s'y promener les après-midi, elle en ramenait toujours pour sa mère, dans un joli panier en osier tressé par ses soins.

Pendant que la princesse se perdait dans ses pensées assise sur son beau lit, les servantes s'affairaient pour amener les plats de pommes de terre ((ça fait plus mieux mais ça compte quand même mdrr)) dans la grande salle à diner où se trouvait déjà le Roi. Il demanda ensuite à ses disciples d'appeler la princesse pour qu'elle vienne s'installer à table.

Après plusieurs minutes d'attente, la jeune fille n'apparût toujours pas, ce qui exaspéra le Roi au plus haut point. Il ordonna à un homme passant dans la salle d'aller la chercher dans sa chambre, et ce au plus vite. Contraint de traverser le palais, l'homme s'exécuta tout de même en se hâtant. Une fois devant la grande porte en bois de la princesse, il frappa deux petits coups qui suffirent à sortir l'enfant de ces pensées. Il lui expliqua ce qu'il se passait et dans sa course effrénée pour rejoindre son père, elle tomba lourdement sur le sol du couloir en trébuchant sur sa robe rose. En se relevant , elle pu facilement remarquer l'apparition d'un énorme hématome sur l'avant de son bras droit, qui lui avait frappé durement le bas du mur. Cette "blessure" ne l'empêcha tout de même pas de repartir à toute vitesse vers la salle à manger.

La porte de la grande pièce claqua, et près de celle-ci, droite comme un piquet, se tenait la princesse, rouge de honte et essoufflée à cause de sa folle course dans le château. Son père, encore plus énervé de la voir dans cet état, les cheveux décoiffés et la robe toute froissée, lui dit de venir s'assoir promptement et de faire face basse.

Durant le repas, le Roi n'avait pas lâché sa petite cuillère enfermée dans son poing, qu'il serrait fort entre ses doigts. Seulement, l'enfant ne pesa pas la situation et elle se décida à parler :

< Père, je voudrais pouvoir ressortir de cette prison de briques, et retrouver l'air frais. Remettre mes belles sandales fleuries et courir une nouvelle fois dans les grandes prairies autour du royaume.

- Ne comprends-tu pas ma fille, dit-il avec un air sévère, que c'est impossible. Il ne faut pas que tu attrapes une maladie ! Regarde l'état de ta chère mère, elle ne peut plus sortir de la chambre à coucher, au risque de tombe raide sur le plancher. Alors maintenant je ne veux t'entendre parler d'une quelconque sortie du château, est-ce compris ?

- Mais père je -

- Tais-toi et mange à présent ! >

Le roi avec crier cette phrase au milieu d'une foule de dix serveurs apportant le dessert, et dans cet élan de colère la pauvre petite cuillère en argent avait littéralement cassée en deux dans sa grosse main puissante.

"Heureusement pour moi que ce n'était mon pauvre corps dans cette main", se dit la princesse.

Une fois le repas terminé, le Roi n'hésita pas une seconde à renvoyer sa pauvre fille dans sa grande chambre, pour ne plus qu'elle en ressorte sauf pour dîner avec lui.

Accompagnée par un garde, l'enfant se dirigeât vers sa chambre, si lentement qu'elle pu apercevoir un petit oisillon s'envoler de son nid depuis la terrasse fermée par une grande baie-vitrée. Même pas elle ne pouvait sentir le vent sur sa peau blanchâtre, même pas les fines gouttes de pluie qui tombaient sur la fenêtre. Quand elle eut entièrement dépassé la baie-vitrée, la princesse pleurait.

La nuit venue, l'enfant se coucha dans ses grands draps de soie, plus tard que d'habitude. Elle avait pris le temps de peindre une belle toile, représentant le fameux marais dont elle rêvait tant d'y remettre les pieds. Elle s'était beaucoup appliquée pour dessiner le sol parsemé de joncs, les arbustes fruitiers, les saules pleureurs, la mare évidemment, et même les reflets du soleil sur l'eau verdâtre. Elle s'endormit avec son tableau au pied de son lit, rêvant de ce même décor, rêvant de s'enfuir de son palais, quitter cette vie triste et fade, et enfin avoir cette liberté qui lui fait tant envie.

Pour ceux que ça intéresse c'est un OS que j'avais écrit pour le tag de mademoiselle (fuck je sais qu'on a plus le droit de dire ça) AliceOrMadHatteR ! Foilà, allez, bisouille mes sucres d'orge ♥

Signé : un petit gâteau sucré ♥