Vers un Nouveau Monde: II.

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L'un avait pousser un énorme soupir, l'autre avait parler simplement.

Célia bondit dans tout les sens, ce qui provoqua un élan de joie général dans le Q.G., cette journée était hors-scénario. Ensuite, elle remercia mille fois M.Lewis d'avoir pris sa défense, sûrement plus. Il lui répondit gentillement que ce n'était rien, et M.Clark rajouta qu'il agissait toujours par son propre couvre-chef lorsqu'il était sûr de son coup.

- C'était stratégique, alors.

Célia cherchait le pourquoi du comment de ce stratège pendant que les deux jeunes hommes se chamaillaient amicalement.

*~ *~*~*

Ce fut assez vite le soir pour tout le monde. Tout le Pays était en fête car le Palace avait annoncé la nouvelle. Puisque c'était la dernière nuit que Célia passait au Dôme, elle alla sur sa colline préférée. De là, on était placé au centre du Dôme, au cœur du Pays. On voyait tout : en premier lieu, les centaines voir les milliers de lumières éblouissantes qui peuplaient ce Pays la nuit. En deuxième, on remarquait très bien le manque de végétation, le manque de vert, verdure ne faisait pas partie du vocabulaire du Dôme étant trop compliquée à entretenir. On s'épuisait à regarder les routes, du gris, les trottoirs, du gris et encore du gris pour pratiquement tous les bâtiments.

En dernier, au contraire, on s'amusait à reconnaître les habitations, aux multiples formes : des triangles, toits des maisons, en passant par les rectangles, buildings, finissant par une sphère titanesque : le Dôme.

Elle regarda tout autour d'elle et leva la tête : elle ne vu que le Dôme, ses parois reflétant la lumière du Dôme, le Dôme, qu'on voyait trop, le Dôme, la prison. La Princesse reprit son souffle calmement et elle hurlait. Ce son résonnait, faisant trembler le Dôme.

Elle entendit un frottement et se retourna. Elle vu sa mère, éclairée par les lumières intenses du Q.G. derrière elle. Elle semblait différente. Tout semblait différent aujourd'hui. La Princesse ne s'étonna plus lorsque sa mère fonda en larmes dans ses bras.

- Fais attention Célia, hoqueta la mère.

- C'est promis maman.

Elles restèrent là un bon moment, sous ce ciel noir, ces paroles s'envolant vers ailleurs. Un ailleurs que la jeune fille ne tardera pas à découvrir.

*~*~*~*

Toc, toc , toc.

Puis : TOC, TOC, TOC.

La Princesse s'éveillant à peine compris qui venait de frapper la porte en premier et dernier, le premier entrant timidement contrairement au second qui pétinait le sol comme une furie:

- M.Clark et M.Lewis, bien le bonjour dit-elle avec son plus grand faux sourire

- Tu n'as pas entendu ce que j'ai dis ? Départ à 6h le matin. Ah, non, excuse-moi, tu as passé ta nuit à dormir, toi ! Cracha M.Clark

Célia sortit de son lit et rigola doucement et ce dernier l'interpella.

- Eh bien, M.Clark, moi qui croyait que vous vous souciez de moi, et vous n'êtes même pas capable de rester une nuit debout pour cette raison ? Je vous croyais plus fort.

Il marmona dans sa barbe quelque chose d'incompréhensible.

- Il est quelle heure M.Lewis, s'il vous plaît ?

- 5h45, mademoiselle Célia, j'a...

- 5H45 ?!? Oh non, non, non ! Je suis en REATRD !

Elle courru à la salle de bain et cria aux deux jeunes hommes encore dans la chambre :

- Merci de m'avoir réveillé !

- Mouais mouais.

- De rien, mademoiselle Célia.

Elle entendit le bruit sec de la porte. Elle s'habilla en quatrième vitesse mais fut alerté par un bruit provenant de la chambre :

- C-c'est qui ? bredouilla-t-elle

- Ah, euh... enfin

Le cœur de la jeune fille rata un battement

- C'est vous M.Lewis .

- Oui, oui ! Je venais juste poser votre sac, désolé du dérangement.

Elle ne pouvait pas le voir et l'entendait de loin mais elle avait une drôle d'impression, et elle rougit. La porte de la chambre se referma et, toute seule, elle dit tout haut :

- C'était quoi, ça ?

*~*~*~*

La mère n'arrivait plus à se détacher de la fille, tellement elle sanglotait. Si bien que les gardes du Palace ont dû la neutraliser comme une ennemie, c'est pour dire.

M.Lewis et M .Clark remercièrent une dernière fois les deux parents. Et vont rejoindre une ... .

- Père, mère, au revoir.

Elle hocha la tête et ses parents firent de même. Sa mère tenait un mouchoir près de sa bouche et le pressait, voulant sûrement arrêter de pleurer.

Elle monta dans le bolide fait de diamant et de graphène, matière permettant à la voiture de fonctionner.

Mais lorsque la petite mis un pied dans la voiture son cœur fit un raté, et elle avala de travers.

C'est mauvais signe cela.

La jeune fille s'installa entre les deux hommes, faisant profil bas. Elle ne voulait pas que les deux hommes remarquent que son cœur s'accélérait d'une façon peu commune.

Aussi, le conducteur –M.Clark entre autre- démarra en trombe, ce qui ne joua pas en sa faveur. Elle savait qu'elle serait déstabilisée par le départ de son « chez elle », mais pas autant que ça. M.Clark déblatéra le programme, n'ayant visiblement rien remarquer :

- Nous nous rendons au Nord-est du Dôme, à la base militaire. Ici comme prévu on fait le discours et tout le tralala. Après quelques réglages et explications nous embarquons. Notre équipe à quartier libre jusqu'à l'embarquement, autrement dit 14h. Nous passerons environs 5 jours dans le dirigeable et nous avons presque une semaine à pied faute d'essence et des signaux du Dôme qui seront alors inexistant. C'est à partir de ce moment que nous serons coupés du monde.

- Exact, fit un M.Lewis pensif.

*~*~*~*

Le trio s'arrêta à midi pour manger. C'est la benjamine qui paya, non sans une remarque de M.Clark lorsque M.Lewis sortit sa propre carte bancaire par pure politesse :

- Laisse-là faire, elle est blindée, elle, t'inquiète.

Célia lui jeta « un regard qui tue » et paya.

Ils arrivèrent enfin à la base aux environs de 13h, ce qui leur laissa une seule petite heure pour le discours, la cérémonie, l'inspection et l'embarquement.

*~*~*~*

Hello hello !
2ème partie de ce premier roman, toujours aussi marrant de voir qu'enfin quelqu'un d'autre lise ce que je fais x) !

Je m'excuse d'avance pour les fautes d'orthographes, je sais, moi aussi ça me pique les yeux.

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