La fiancée de Raphael Alvarez : Tome 3 ( Russian Mafia )

Chapitre 25

- Oui ? Je t'écoute ? Parvint-elle à dire au bout de longues secondes.

Zola ne savait pas si c'était ses battement de cœur ou les siens qui résonnaient plus le fort.

Car oui, elle devinait aisément qu'il était nerveux. Il suffisait de regarder sa gorge déglutir péniblement.

Il ouvrit la bouche puis la referma.

Zola avait l'impression d'être au bord d'une falaise, sur le point d'être poussée dans le vide.

Bon sang ! Raphaël Alvarez semblait au bord de la rupture ! Incapable de prononcer le moindre mot.

- J'aimerais que tu deviennes...ma fiancée à titre officiel. Lâcha-t-il lentement sans la quitter du regard.

Zola s'était imaginée plusieurs hypothèses depuis cinq minutes mais certainement pas celui-ci.

Son cœur battait sourdement contre ses oreilles.

- Fiancée à toi ? P..pour de vrai. Bégaya Zola la voix tremblante.

Il lui adressa un regard si sérieux qu'elle cilla.

- Je ne te propose pas le mariage juste...être ma fiancée. Dit-il d'une voix rauque.

Était-elle en train de rêver ?

Elle se pinça à sang l'intérieur de sa joue pour tenter de réaliser.

- Écoute Zola, commença-t-il d'une voix profonde. Je sais que ça te semble fou mais depuis que tu es avec moi j'ai l'impression de toucher à quelque chose qui m'est totalement inconnue.

Il marqua une pause pour lui prendre la main, la mine grave.

- Et j'ai besoin de toi, je le sens au fond de moi, j'aimerais que l'on essaye d'avancer tout les deux et voir où tout cela nous mène.

- Et si ça nous emmène droit dans le mur ?

- Aucun risque. Répondit-il rapidement.

Zola inspira le peu d'air qu'il y avait autour d'elle et ramena une mèche derrière son oreille.

- Je...c'est tellement bizarre tu ne trouves pas ? Dit-elle avec un rire nerveux.

- Quoi donc ?

- Et bien tu me sauve et puis tu m'emmène dans ton apparemment ensuite tu m'embrasses avant même que l'on apprenne à mieux se connaître, nous avons fait l'amour et là tu me demandes en fiançailles dans un restaurant, c'est atypique tu ne trouves pas ?

Il recula sa tête, l'air songeur, les sourcils froncés.

Puis il se gratta l'arrière du crane la mine penaude.

- C'est vrai qu'en y réfléchissant bien, c'est atypique. Avoua-t-il sans lâcher sa main pour autant.

Elle rit à travers un voile d'incertitude. Devait-elle accepter cette demande improbable ?

Il se mit à tâtonner son pantalon et ses poches puis lâcha un juron audible auprès des clients qui se retournèrent vers eux.

- Tellement atypique que je n'ai même pas d'écrin. Grogna-t-il en colère.

- Oh non ! Ne t'en fait pas pour ça, la bague n'a aucune importance.

Il releva vivement la tête et immédiatement son visage s'adoucit.

Une lueur intense baignait dans ses yeux.

- C'est un oui ? Demanda-t-il avait prudence.

- Ou..oui. bredouilla-t-elle d'une voix nerveuse. C'est un oui !