Chapitre 3 : Une rencontre pour le moins.... impropable [CORRIGÉ]

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Le lendemain, je me réveilla de bonne humeur. Je m'habilla rapidement et descendis prendre mon petit déjeuner. Puis je remonta pour choisir une tenue. Après bien des hésitations, j'opta pour une robe à volants blanche avec une ceinture rose pâle et des sandales blanches. Je pris une douche et enfila ma tenue avant de me sécher les cheveux et de les réunir en une paire de couettes basses maintenues par 2 chouchous rouges. 

J'attrapam ma besace rose et y mit mes affaires personnelles telles que mon portable, un peu d'argent, mon carnet à dessins et un crayon. Je descendis les escaliers, pris mes clés et annonça à mes parents que je partais faire un tour. 

Je me promena dans la capitale en notant mentalement des repères pour retrouver mon chemin. Je finis par tomber sur une charmante petite boutique de tissus. Poussée par la curiosité, je poussa la porte et entra dans le magasin. Je me serai crus au paradis. Même à Sunnybay il n'y avait pas autant de tissus réunis en un seul endroit.

Devant mon émerveillement, la vendeuse s'approcha de moi.

- Toi, tu n'es pas d'ici. Je me trompe ? me sourit-elle

- Non vous avez raison. Je viens des Pyrénées. dis-je en lui rendant son sourire

- Ce n'est pas la porte à côté effectivement. Si tu as besoin d'aide n'hésites pas. 

- Bien madame !

Je me promena dans les rayons de tissus jusqu'à trouvé le tissu que je recherchais depuis des lustres pour m'attaquer à un projet qui me tient à coeur. Je me suis mis en tête de fabriquer une nouvelle robe de soirée à Lyna mais je n'avais pas encore trouvé le matériel nécessaire. Le tissu se trouvant sous mes yeux était à la fois doux et léger. Il était de couleur verte assez douce. 

- C'est ce qui me manquer... murmurai-je à moi même

J'interpella la vendeuse et lui demanda 2 mètres de ce tissu. Je paya puis repartit avec le tissu dans un sac fourni par la boutique. Une chose est sûre, je reviendrais souvent dans cette boutique !

Je suis allée déposé le sac avec le tissus dans ma chambre avant de repartir. Le projet de mes parents avançait plutôt bien et je ne voulais pas les déranger. Je téléphona à Lyna.

- Non mais sa va pas Lyna ? Je suis dans la rue là ! Je me doutais bien que tu plaisantais ! Aucun soucis. À plus tard !

Je raccrocha et rangea mon téléphone. J'étais arrivé au Trocadéro. Je m'asseya sur une marche et sortie mon carnet de croquis. Le Trocadéro avait une vue sur la Tour Eiffel. L'inspiration me prit soudainement alors je me mis à griffonner sur mon carnet différents designs sortis de mon imagination. Révassant, je me mis à chantonner ces 9 vers inventés avec ma meilleure amie. Je n'entendis donc pas un jeune homme d'environ mon âge s'approcher.

- Jolie voix. Presque aussi jolie que sa propriétaire. Dit le jeune homme 

Je me retourna et vit un garçon aux cheveux dorés et aux yeux émeraudes. Il est vraiment beau mais je sais très bien quel genre de garçon c'est, cela se voit dès qu'il parle à une fille : ces garçons n'entraînent que des problèmes et ils blessent sans cesse les filles. Ils sortent le même discours à chaque fille. Je ne doute pas que celui là doit avoir toutes les filles de la capitale à ses pieds.

Je récupéra mes affaires avant de me lever et de partir sans lui adresser la parole. Cela le vexa et il me passa devant.

- Tu sais, ce n'est pas très poli de ne pas répondre quand on te parle, beauté ! souffla le blond en approchant son visage de moi

Je roula les yeux et me mordit l'intérieur de la joue pour ne pas lui mettre une baffe dans sa tronche.

- Dégage je t'ai rien demandé ! dis-je sèchement en reculant d'un pas

Je le contourna puis continua mon chemin en l'ignorant royalement. Non mais sérieusement, il croyait vraiment que j'allais tomber sous son charme juste en rapprochant nos visages de la sorte ? Il vit vraiment dans un monde d'illusions lui... Il pense vraiment pouvoir avoir toutes les filles de la ville avec son (je suis contrainte de l'admettre) visage d'ange et ses yeux ensorceleurs. 

Maintenant que j'y pense, son visage m'est curieusement familier. J'aurais le temps d'y penser plus tard. Et puis pourquoi je me prends la tête avec lui ? Je secoua la tête pour remettre mes idées en place, faisant danser ma frange. Je passa devant un marchand de journaux et en profita pour acheter le journal du jour pour papa, le programme télé et le dernier magazine parlant de la dernière collection de Gabriel Agrest.

La cloche sonna midi. Merde, je suis en retard pour le déjeuner ! *Encore ! Ce n'est pas une nouveauté !* Pourquoi faut-il que ma conscience ai toujours raison ?

Je courus jusqu'à l'appartement et passa devant mon futur collège. Je hais les cours mais je dois dire que la devanture est plutôt accueillante. Plongée dans mes pensés, je ne vis pas la personne devant moi et je la percuta. Je perdis l'équilibre mais me rattrapa à un poteau.

- Eh boulet ?!! Tu peux pas faire attention ?!! me cria une folle blonde aux yeux bleu glace (NDA : Deviner qui c'est XD !)

- Désolée. Je ne vous avez pas vu. M'excusai-je en réprimant ma première envie de lui foutre mon poing dans sa gueule parfaite

- T'es aveugle ou quoi ? Il serait temps de te faire soigner !!

Je me mordis la joue pour ne pas succomber à la colère.

- Parle pour toi connasse ! Es-tu seulement capable d'être bienveillante envers les autres ? répliquai-je calmement en insistant fortement sur le mot "bienveillante"

- Moi, bienveillante ? Hahahahahahaha ! Tu sais qui je suis boulet ?

- Une connasse qui s'habille comme une pute ? répliquai-je en jetant un bref coup d'oeil à ses vêtements

- Non mais tu te prends pour qui ? Je suis la fille du maire et personne ne me parle sur ce ton, espèce de boulet !

- J'en ai rien à cirer connasse ! Tu n'as qu'à donc appeler ton chère papounet pour qu'il vienne te défendre puisque tu n'es pas capable de le faire seule ! À moins, bien sûr, que tu ais peur de moi, ce qui serait parfaitement compréhensible.

- Moi peur de toi ? Laisse moi rire boulet !

- Je t'en prie.

Elle me lança un regard noire. Si ses yeux étaient des poignards, je serais morte à l'instant. 

- Maintenant dégage de ma vue avant de le regretter.

- Tu ne sais pas la grave erreur que tu fais ma vieille ! la provoquai-je

C'est pas très cool de ma part mais on ne peut pas dire qu'elle soit très sympa. 

- Non mais tu t'es vu ? Dégage de mon trottoir boulet avant que j'appelle l'armée !!! cracha la blonde

Je roula les yeux, agacée.

- Et tu crois que je vais me laisser faire ? Et puis l'armée à d'autres chats à fouetter que de venir défendre une conne dans ton genre ! répliquai-je. Maintenant si tu veux bien m'excuser blondasse, je dois y aller.

Elle m'agrippa le poignet et enfonça ses ongles pointus dans ma peau.

- Je n'en ai pas fini avec toi, boulet ! Tu restes ici !

Je serra les dents parce qu'elle me faisait mal. Je tenta de me dégager mais elle avait une sacré poigne et, en dépit des méchancetés qu'elle m'a balancé, je ne veux pas la blesser en lui faisant une prise d'arts martiaux.

- Chloé, lâche-la s'il te plait ! Dit un blond aux yeux verts en s'approchant

Oh non ! Pas encore lui ! Pas lui !!!!!

La nouvelle vie de Marinette [TERMINÉE] [EN CORRECTION]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant