Chapitre 8

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Chapitre 8 : Doutes.
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PDV Betty :
Et merde, il n’est pas con ni naïf. Il m’a eu et je suis piégée.

J’essaye de garder mon air détaché alors qu’au fond de moi, c’est la panique.

Mon cerveau est en plein surchauffe et mon cœur bat anormalement vite.

Je ne sais pas quel mensonge inventé ni comment faire pour éviter le sujet.

Et le regard dur qu’il me lance ne me facilite pas la tache.

Heureusement, Quantum et Epic n’ont pas fait de bruits qui risqueraient de les faire remarquer.

J’ai presque oublié qu’ils étaient là, à un moment donné.

Au moins, une bonne nouvelle dans ce bordel.

B semblait attendre ma réponse et, le connaissant, au bout de cinq minutes, il deviendrait violent.

Au sens figuré et propre du terme.

Je soupirai longuement, comme pour prendre mon temps. Puis, je me tournai vers lui.

Moi : Personne n’a dormi ni été dans ma chambre.

B : Et peux-tu m’expliquer les voix ?

Moi : je n’en sais pas plus que vous. Je berçais Akumu pour  qu’il puisse dormir. C’est peut-être votre imagination, si je puis me permettre.

B : Bien…*se lève* merci de m’avoir donné ton temps et d'avoir répondu aux questions. Si tu croises Epic, tu sais ce que tu as à lui dire ?

Moi : Ce n’est rien du tout. Si je le vois, je dois lui dire de vous retrouver pour parler de choses importantes… ?

B : bien, sur ce, je te souhaite une bonne journée, Bete Noire.

Il me tourna le dos, sortit de ma chambre et ferma la porte derrière lui.

Je n'ai jamais aimé ou eu pitié de mon supérieur.

Il est si arrogant, perfide, orgueilleux et manipulateur.

De plus, je déteste ce surnom.

Ça me rappelle mon univers et ce pourquoi je fais tout ça.

Je suis juste une réincarnation d’une femme qui veut se venger.

Je soupirai et tombai sur mon lit.

Je fermai les yeux un moment, pensant à tout cet affaire, quand je me rappelle d’avoir deux prisonniers dans mon placard !

Je me lève rapidement, et déverrouille le meuble aussi vite que possible.

À peine l’ai-je ouvert, que mes deux invités se jettent sur moi.

Nous faisant tous tomber, à la renverse sur mon lit.

Heureusement, sans réveiller Akumu. Oui, je m'inquiète de lui dans cette situation.

Ils me câlinent comme si j’étais partie en guerre et que je suis revenue intacte.

Moi : Qu’est-ce que vous faites ?!

Epic : Betty ! Ça va ? il t’a touché ?

Moi : non, non. Il ne m’a rien fait.

Il m’a posé ses questions en m’attrapant les joues.

Ou plutôt, en me tirant les joues, comme avec un gamin.

Même si le geste reste à désirer, l’attention y était.

Mission : Underverse !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant