Après la longue discussion que je venais d'avoir avec Méphistophélès je me sentais comme vide. Ma vie, paisible jusqu'à présent venait de devenir complexe avec cette saloperie de psychopathe qui voulait sembles-t-il, jouer avec moi. Cette gaminerie devenait gênante à mes yeux et je n'avais d'autre choix que de mettre un terme à ces enfantillages.
Soudain un déclic, la lettre dans ma poche pourrait peut-être m'aider ! Avec une rapidité déconcertante, je venais de saisir le bout de papier au fond de ma poche pour le poser avec assiduité, sur la table de la cuisine. Ces quelques secondes que je venais de passer à regarder cette lettre mise en valeur part ma nappe noir me paraissaient une éternité. Pourtant je ne faisais rien, j'étais comme plongé dans une sorte d'hypnose à la vue de cette lettre. Une certaine appréhension commençait à m'envahir, elle fut rapidement suivit d'une profonde réticence à l'idée de déplier le papier partiellement enduit de sang. Finalement quand ma montre produisit un petit son pour me signaler qu'une heure venait de passer, je pris mon courage à deux main et dans un mélange d'humeurs incompatibles, je saisi la lettre.
"Aiden mon frère,
Je ne sais pas trop part où commencer cette lettre, sache que ton écriture est toujours aussi délicieuse à lire. Pour répondre à ta question, je n'ai toujours pas de famille, mon travail me prend trop de temps et cela m'est impossible pour l'instant de construire une relation stable et durable.
Mais arrêtons-nous là avec ces douces banalités, je sais bien que derrière cette jolie écriture et cet aspect bienveillant se cache un homme froid et manipulateur emplit d'une immense colère, canalisée part un sang-froid hors du commun. Pourquoi m'écris-tu après toutes ces années ? Une envie soudaine de revoir ta petite sœur chérie que tu as abandonné sans même lui dire ou tu allais ? Bien étrange comme comportement pour une personne comme toi Aiden, je me demande bien quel dessein stupide tu as encore en tête.
Oh je vois, ta petite vie insipide ne te satisfait plus et tu es donc partie chercher un moyen de te distraire en déterrant les morts. Que c'est adorable ! Le petit Aiden veux jouer au détective, tu te prends pour Indiana Jones ? Plus sérieusement, je te trouves complètement con sur ce coup là, tu sais très bien que père était encore plus fou que toi, ses réactions ont toujours été imprévisibles. Malgré cela tu as toujours voulu croire que la fille qui s'est sacrifiée pour te sauver est encore en vie, et que son courroux vengeur s'est abattu sur père. Cela ferait un bon film mais hélas pour toi nous sommes bien dans la réalité, la réalité où Juliette est morte ainsi que père. J'imagine que tu ne prends plus tes neuroleptiques pour me pondre un scenario aussi tordu, il ne te manque plus que des créatures cauchemardesques et des pouvoirs surnaturels et tu peux envoyer le script à Tim Burton ! Mais sérieusement Aiden, réveilles-toi de cette paranoïa qui te dévore de l'intérieur, je sais bien que tu as vécu des choses horribles, que je ne souhaite à aucun autre petit garçon de 10 ans, mais je pensais que tu irais mieux après toute ces années.
Tu détestais père comme la peste alors expliques-toi. Te prends-tu d'un amour soudain pour ce connard ? Aiden la seul chose que j'ai jamais aimé chez toi c'est ton sens de la justice. Crois-tu vraiment que père était une cause noble à défendre? Les bruits dans la cave tu dis, mais réveilles-toi Aiden, nous avions dix ans, c'était notre imagination débordante et puis tu n'es pas sans savoir ce que faisait père dans la cave. On dit souvent que travailler dans un hôpital psychiatrique vous rend fou et je crois qu'il en était la preuve.
Mais admettons que père est bien été assassiné, tu crois vraiment que Juliette serait revenue d'entre les morts pour le tuer et puis si elle était vraiment vivante ou bien morte-vivante ? Bref tu ne penses pas qu'elle aurait essayer de te retrouver toi ou moi ? Je t'avouerais que plus je réfléchis à tout cela en écrivant la lettre plus cela me tracasse, je me demandes si tu ne me caches pas des choses mais je vais te laisser une chance de tout m'expliquer en venant prendre un verre avec moi sur Paris, je te laisse l'adresse ci-dessous en espérant te voir.
Le Grand Café Capucines - - 14H00, Vendredi 17 Juin
Ta sœur, Anna"
Une infinité de sentiment et d'envie bouillonnaient en moi, une excitation hors du commun me parcourait à présent l'abdomen. En repliant la lettre je le sentait à mes côté, il était aussi existé que moi, mais à ma grande surprise il ne disait rien. Je compris rapidement ce silence... Dans le couloir j'entendais une femme apeurée crier mon prénom très distinctement. Tout en m'approchant de la porte d'entrée, je gardais à porté de main le couteau de chasse récemment récupéré. À présent le monde était devenu à mes yeux un immense terrain de chasse ou chaque personne pouvait devenir un menace potentielle à éliminer. Ouvrant la porte avec précaution, j'entre aperçu Helen pleurant devant ma porte comme pour me supplier de l'aider.
En me voyant elle se tut. Puis me dit d'une voix inquiète:
- Aiden c'est toi mais pourquoi ? Le lycée, puis cette femme et enfin le voisin ! Il est mort.
- Je sais bien Helen, tu as appeler la police ?
- Bien sûr que oui ! Mais pourquoi as-tu un couteau dans la main, Aiden ? »
Soudain, un chuchotement,Tue-la.
« - Dis-moi Helen, tu as dit quoi à la police ? Oh le couteau là ? Je suis un peu à cran en ce moment tu me comprends avec les élèves et de vieux démon qui refont surface enfin j'ai toujours été un peu paranoïaque.
- Ben je lui ai dit que je venait de trouver le voisin mort et qu'il avait du sang partout. Ah bon tu aurais du m'en parler. »
Tue-la !
- Mais rentres, imagines que le tueur soit encore là. »
Enfin seuls tous les deux dans l'appartement je fis taire la voix dans ma tête. Je devais à présent gérer un cas de crise. Pourtant il ne voulait pas partir et continuait ces assauts acharnés... AIDEN ! Il se passe quelque chose de bizarre avec Helen... surveilles-la bien, observes bien toutes ses actions, je pense que ce n'est pas vraiment elle.
« - Helen, j'ai un trou de mémoire, ce matin tu ne m'avais pas dit tu devais aller voir ton père ?
- Euuh, si si mais au final il a annulé, tu sais il est débordé ces temps-ci. »
Belzébuth... une saloperie de mouche ! C'est bien le corps de Helen devant toi cependant Belzébuth y a déposé une de ses petites merdes volantes. Nous avons deux solutions, soit je la tue et Bel le saura... donc tu vas donc devoir trouver la mouche sur son corps et la tuer avant qu'il ne lui ordonne de te tuer.
Désemparé part ce que venait de m'expliquer Méphistophélès, je saisi Helen et l'embrassa à en perdre haleine. Je devais gagner du temps et cette diversion me permettait de passer ma main sur son corps pour y trouver l'insecte.
Et cela ne tarda pas, il ne me fallu pas plus de quinze secondes pour trouver sur son corps l'insecte qui était sereinement niché entre ses deux omoplates. Sous le coup de l'adrénaline et de la peur de mourir avant d'avoir commencé, j'assenai un voilent coup sur l'insecte, qui explosa en produisant un cri strident.
Hmmm... Tu n'aimes pas te faire frapper mon cher Bel ? Intéressant.
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Les Songes du Passé - TOME 1 - Conscience [réécriture]
Horreur[Horreur/Fantastique] Je me sens seul, terriblement seul... Encore une fois je m'apitoie sur mon sort pour oublier que je suis le seul responsable de ma solitude. Pourquoi fuyez-vous mon regard ? Je suis normal tout comme vous. Et puis merde !!!!! A...