Je suis une vrai peste, s'en est certain.
Je suis une égoïste finie, c'est sûre.
Je suis une personne méchante, c'est vrai.
Ces termes ne sont pas péjoratif, ils sont fondés par les mots de mes proches.
C'est vrai, je suis méchante et égoïste.
Je suis moche, trop grosse et mal habillée.On me l'a toujours reproché ça aussi. Tous ces gens qui m'ont entourés pendant mon adolescence.
J'ai toujours été triste.
Les larmes qui roulaient sur mes joues et le sang qui se déversait sur mes poignets n'ont rien arrangé à ma situation.Lorsque je me regardais de le miroir le soir, je ne voyais que ça, cette graisse inexistante sur un corps frêle, cette laideur sur mon visage vide, rempli de honte, honte de moi-même.
Je suis faible et je continuerai à le rester car Tristesse m'a enfermé dans une bulle constituée de tous ces mensonges.
Je n'arriverai sûrement jamais à m'en défaire car elle m'a fait y croire à ces choses horribles.Le monde ne me fera pas faire admettre le contraire, lui qui se base sur tous ces stéréotype de l'humain parfait.
Comment peut-on s'accepter si nous sommes différents des critères demandés par la société?
Il est impossible de se défaire de ce cercle vicieux que le monde nous impose.
Il n'y a que ceux qui ont toujours vécu avec qui ne le remarquent pas.
Lorsque vous finissez rejetés de la société, vous prenez conscience de cette dystopie, là où régent ceux qui ne faiblissent jamais.
Si vous n'écrasez pas quelques moucherons humanoïde autour de vous, vous ne pouvez pas avancer. Vous devez soit régner soit vous faire écraser. Il n'y a pas d'autres solutions.
Ce monde me répugne, j'espère vivre dignement en ne m'intégrant pas aux règles exigées par cette communauté perfide.
Honte à vous humains dégoûtants!
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Journal Intime d'une dyspraxique
Sachbücher"La dyspraxie est ce que l'on appelle couramment une maladresse pathologique. Ce sont des enfants pathologiquement maladroits : ils se cognent, ils tombent, ils cassent, ils ont du mal à manger proprement parce que le maniement des couverts est com...