Chapitre 4 : fuite

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Cela faisait à présent deux jours que Clarke était enfermée dans cette cellule. Elle n'avait pas revu Nia depuis deux jours. La seule personne qu'elle voyait était le garde qui passait tout les jours devant sa cellule.

Mais aujourd'hui les choses allaient être différentes.

Clarke entendait des bruits de pas dans le couloir; elle leva les yeux pour voir le garde s'arrêter devant sa cellule.

Clarke remarqua que ce n'était pas le garde habituel.

Le garde ouvrit la porte de la cellule et s'approcha de Clarke. Il sortit un couteau de sa poche. Il se baissa au niveau de Clarke et lui coupa les cordes qui maintenaient ses mains et ses jambes attachées. Il l'aida ensuite à se lever et lui demanda de rester discrète.

Il la fit sortir de la cellule pour se diriger vers une porte; il l'ouvrit mais c'est alors que deux gardes les virent :

"Toi ? que fais-tu ici ? que fait-elle là ?"

C'est alors que celui qui m'avait fait sortir s'empara de son épée et trancha la gorge des deux gardes qui leur barraient la route.

Les deux gardes tombèrent lourdement sur le sol tandis que le sang s'écoulait doucement sur le sol.

Clarke regardait la scène avec horreur. Le garde lui demanda alors d'avancer et de se taire.

Clarke obéit.

Ils continuèrent d'avancer pendant de longues minutes avant de se retrouver face à une porte cachée. Le garde donna un coup de pied et la porte s'ouvrit, laissant place à l'entrée d'un long tunnel sombre.

Ils y entrèrent et quelques mètres plus loin, le garde s'arrêta puis s'adressa à Clarke :

"Tu es bien Clarke Griffin ?

- Oui... qui êtes-vous ?

- Je suis Roan, fils de Nia, la reine de la nation des glaces.

-Pourquoi vous m'aidez ?

- J'ai été banni de cette cité il y a longtemps. Et je sais que ma mère te tuera si tu restes ici. Je viens donc t'aider à sortir d'ici.

- Vous avez un plan ?

-Oui. Il suffit de traverser ce tunnel, des chevaux nous attendent à l'extérieur, puis nous traverserons le territoire ennemi et tu pourras partir de ton côté. Je ne te demande rien en retour.

-Merci... "

C'est alors que la discussion pris fin par des bruits de pas qui se rapprochaient d'eux.

Roan lui demanda alors de courir pour échapper à ces soldats venus pour les tuer.

Ils coururent alors pendant cinq bonnes minutes et virent la sortie du tunnel.

Roan prit le bras de Clarke pour éviter qu'elle se perde.

Il arriva près des écuries et pris un cheval qui était proche :

"Tu sais monter ?

-Non..."

Il la souleva alors et l'assis sur le cheval. Il monta derrière elle et fit partir le cheval au galop.

Après s'être suffisamment éloigné du palais de la reine, il stoppa son cheval. Roan demanda ensuite à Clarke de descendre, ce qu'elle fit sans se poser de question.

Roan fit partir le cheval puis prit la pomme de son épée et assoma Clarke :

"Désolé, Wanheda... mais quelqu'un m'a demander de te libérer pour te voir."

Roan souleva Clarke et la porta jusqu'à trouver une petite grotte, quelques minutes plus tard. Il posa Clarke sur le sol et attendit patiemment son réveil.

Clarke se réveilla deux heures plus tard. Elle avait un affreux mal de tête et elle sentit une petite bosse à l'arrière de son crâne.

Elle tenta de se relever mais tomba sur le sol sur le dos, ce qui lui fit pousser un cri de douleur.

Roan s'approcha d'elle et Clarke mit du temps à le reconnaître. Mais quand elle le reconnu, elle s'éloigna le plus loin possible de Roan. Mais celui-ci réussit à lui attraper le bras et à la relever.

"Lâche-moi, traître ! lui lança Clarke.

- Tu ne t'en sortiras pas comme ça, Wanheda. Allez, on a du chemin à faire.

-Je ne te suis pas ! Tu as dit que tu me laissais partir, alors je ne vois pas le problème !

- Tu viens avec moi. C'est un ordre.

-Je ne suis pas sous tes ordres.

-Maintenant tu l'es."

Roan lui mit un sac sur la tête et lui attacha les mains.

Ils avancèrent ainsi pendant des heures et des heures.

Jusqu'à que Clarke entende des voix :

"Wanheda, comme promis."

Roan enleva le sac présent sur la tête de Clarke. Celle-ci distingua des formes malgré l'éblouissement. C'est alors que la personne en face d'elle lui dit :

"Bonjour Clarke."

Cette voix. Celle qu'elle connaissait si bien.

 Celle qu'elle connaissait si bien

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Roan

Le piègeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant