[ couverture faite par la formidable @soberdanger ]
il avait dit qu'il m'aimait.
il avait dit qu'il me protégerait.
il avait promis que jamais il ne partirait.
pourtant aujourd'hui, à seulement 22 ans, moi ivy parks, me retrouve en prison pour un cr...
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ELÉONORE ALDERSON — 4 ANS AUPARAVANT — 07/12/13
L'hiver n'avait jamais été ma saison favorite, et pourtant, c'était à Chicago que mes parents avaient décider de s'installer.
Cette ville réputée pour être l'une des plus glaciales pendant ses hivers, et l'une des plus chaudes pendant ses étés.
Mais avouons-le : c'était une ville magnifique.
Le fait d'être en dernière année de lycée n'arrangeait rien à mes problèmes, je ne devait rater aucuns cours même en cas de maladie.
Je serais bien restée dans mon lit à mater quelques séries sur netflix mais mon devoir d'étudiante m'appelait.
Mes parents avaient confiance en moi, et me voyaient déjà comme une brillante avocate au barreau, ou encore comme une surdouée de médecine et/ou d'autres choses du genre.
Mais moi ce que j'aimais c'était voyager à travers le monde, rencontrer de nouvelles personnes et apprendre de nouvelles cultures.
Tout ça ne pouvait pas engager une carrière tel que mes parents le projetaient...
Enfin bref, pensais-je, arrêtons de nous mettre la pression aussi tôt dans la journée.
Je consultai ma montre et poussai un soupir. Il était bientôt sept heures, et Dylan n'était toujours pas arrivé.
Mais bordel, où était-il ?
Alors que je checkais mon téléphone pour m'assurer que tout allait bien, je reçus un message de Dylan m'avertissant qu'il m'attendait en bas.
Je dévalai les escaliers à toute vitesse, toute heureuse à l'idée de revoir mon copain.
DYLAN MCCALL, n'était pas le mec le plus populaire du lycée, ou encore le capitaine de l'équipe de foot de l'établissement, ni l'un de ces gars parfaits sous tous les angles. Non.
À 22 ans, Dylan avait arrêté ses études et enchaînait petits boulots sur petits boulots.
Si mes parents savaient pour lui et moi, ils me tueraient très certainement.
Mon sourire s'élargissait au fur et à mesure qu'il entrait dans mon champ de vision. Je courus me réfugier dans ses bras pour pouvoir me réchauffer ; ma tête posée sur son torse me permettais d'entendre les battements de son cœur.
« — Salut grosse tête, comment ça va ce matin ? Me demanda-t-il.
