C4 : le premier Baiser,(la misère familiale)

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Waouh! Quelle belle journée.
Je m'étais réveillée en très bonne forme. Je me rappelles encore de cette matinée appétissante tel raconté dans les livres. Déjà au lit, j'écoutais les oiseaux hurler et danser sur des sons aux retentissements mélodiques. Je sentais encore cet air qui prenait l'aspect de la brise de mer. Je me disais alors, génial.
Auparavant, Jules m'avait fait voyager loin de ce monde. Il m'a fait sentir les battements d'un coeur longtemps à l'agonie, la douceur d'une caresse. Quand il me saluait seulement, j'avais la chair de poule. Je me laissais malmener par ces sentiments qu'on sent que très rarement, ces sentiments dont même se rappeler devient difficile... Mais je devais aller à l'école. J'avais hâte de déverser tout à Kiné, ma moitié.

Peu après mes rêves matinales sont interrompues par ma tante Awa qui, en criant mon nom avait même fait voler les oiseaux qui me tenaient compagnie depuis l'aube. Ses cris, au-delà du bourhaha qu'il semèrent sur les cimes des arbres m'a fait sursauter.

Je suis alors partie me préparer pour l'école.

A l'école, à l'heure de la récréation...

Kiné: Hey, la fée vient ici.

Moi: douma sa morom deh*( Je suis pas ton égal hein). Oui mais t'as raison suis dans un monde imaginaire. Je rêve depuis hier. Et je m'aperçois que je viens d'avoir une vie.

Kiné: Mina arrêtes de rêver. Goor ngii diarouniou li deh*. Hum... ( les garçons ne valent pas ça).

Moi: Heum, toi t'es parfois une peste quoi. Ko yap* ? ( y'a quoi même ?)

Kiné: pourquoi tu me dis ça toi?

Moi: On dirait que tu veux pas que je sois heureuse. Pourtant t'es ma meilleure.

Kiné:...... Mais Maï tu remets en cause notre amitié pour un mec que t'as connu hier ? Tu regardes pas les films ou quoi ?

Moi: si si, mais toi t'es pas mon amie seulement mais t'es ma soeur. Cependant tu dois savoir que Jules est la clé de ma vie, celle qui ouvre mon bonheur.

Kiné: Ma soeur donc. Réfléchis bien, car ce que tu fais là est bête, pour être franche. Tu es entrain de t'attacher à un homme que tu connais à peine. Un inconnu dont tu peines à dire le nom. Il est sûrement venu vers toi par.....

Et la cloche qui annonce la fin de la récréation sonna coupant ainsi la parole à kiné.

Moi: allez chérie, à toute de suite va dans ta classe on se capte à la fin de l'heure du cours.

Kiné (un peu déçue): ouf! A tout a l'heure.

A la sortie le même débat avait animé la route. Je sais pas ce qui se passait dans la tête de Kiné, mais elle s'inquiétait pour moi. D'après elle, je devais pas faire confiance aux hommes, même à Jules.

- ils sont tous pareils me disait-elle.
Confiante, je pensais que mon homme à moi était probablement différent des autres mecs. Il me faisait sentir des choses inexplicables, il m'attirait.

Moi et Kiné se séparèrent alors en ces mots:

Moi: allez mon amour à tout je passerai chez toi.

Kiné: ha! D'accord mais tant pris penses bien à ce que je t'ai dit. A tout à l'heure.

Rentrée à la maison, je savais que j'avais pas de rendez-vous avec Jules donc j'essayais de faire comme l'avait dit Kine. Je voulais oublier Jules un peu.

la soirée, impossible de l'oublier même deux minutes. Étais-je hantée, maraboutée ou seulement perdue dans mes rêves lointains ?

Vers 19h, ma tante Awa m'appela.
Cette dernière était devenue l'épouse de mon père après le décès de ma....(désolée).
Elle était une sorte de diable pour moi. Elle me faisait souffrir depuis la mort de ma mère. Je peux même pas tout expliquer. Elle me tapait fréquemment même si je faisais rien de grave.
Une fois, elle a même insulté ma meilleure amie alors qu'elle voulait me défendre.

Ma tante Awa (MTA): hey, yow kay fi*! (viens ici toi).

Je me suis alors approchée la peur au ventre.

MTA: yow ko yapp, loma fokk, depuis demmbeu ba légui dama lay yoni Gua tokk ci alla bi ba heures bouula nex. Dina la tegueul légui.* (tu te fous de qui toi, depuis hier je t'envoie mais tu ne reviens jamais à l'heure. Attend je vais te corriger ?)

En ces mots barbares, la peur m'envahie. Je ressentais plus mes jambes.... Néanmoins, je m'approches et je dis :

-Pardon ma tante je ne le ferais plus.

MTA: c'est la dernière fois. Ame xalisss dieundeul ma fondé* (bouillon à base de mil).

J'ai pris l'argent et suis partie chez le mère-fondée* (la vendeuse).
J'avais très peur donc je marchais très vite.
Près du carrefour entre la boutique et le boulanger, j'ai même dépassé Kiné sans la voir.

A mon retour, je pensais rentrer a l'heure, malheureusement ou heureusement. Je sais pas lequel prendre, Kiné m'interpelle et me dit que Jules m'attend devant chez moi.
Sans dire un mot je suis alors partie vers ma maison... Effectivement, Jules était là. Il était très élégant. Il portait une chemise prêt du corps blanche, un jean noir. J'ai automatiquement oublié ce que je faisais là. (les filles vous même vous connaissez ce moment là).

Mais bon....

Jules m'a appelé.

Jules: Mina, t'es suprise ou quoi ? Sava.

Moi: Pourtant pas du tout. Je t'attendais pas rekk*(seulement). Et kiné vient de me dire que t'étais ici.

Jules: oui, oui je voulais te faire une surprise.

Moi: oui! C'est génial. Mais...

Je me suis rappelée des mots de ma tante...

Moi:... Désolée je dois rentrer tout de suite. Bye.

Jules: han, ok je t'aimes.

Je suis alors partie vers la porte de la maison. A deux pas de la maison, une main me tire et ...(non on est en mois de ramadan. Lol!!)

... Je sentis des lèvres fraîches et fraises de goût se poser sur les miens.

Moi: mais ....

Une voix: Doucement, c'est Jules.

Il m'embrassa passionnément quelques minutes. Et pris le chemin du retour sans piper un mot.

Je suis rentrée. Ma tante Awa m'a grondée et me donna quelques giffles.

Entre les lèvres de Jules et les giffles de ma Tante, qu'es-ce que je devais prendre ? Bien-sûr j'ai reçu les deux.

Jules et moi, on a vécu que deux jours étant des amoureux. Est-il normal ce baiser si tôt?? Voilà les questions qui m'hante jusqu'à présent...

( à suivre)

DS ZWF!!!!

Merci de Laisser un JAIME ET PARTAGER après lecture. Je vous aimeuh.... :*

Chroniques de Mina : Il m'a fait, malgré moi son objet sexuel. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant