chapitre 6

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J'ai jeté un coup d oeil vers les fenêtres de chez moi pour être sûre que personne ne le regardait. Et comme il n y avait personne je suis montée......

***********

Julien démarra et se mit à conduire, je ne lui ai pas demandé ou on allait après tout aucune chance qu'on me retrouve disparue dans un fossé si j étais avec lui.
Moins d'une dizaine de minutes après il s'arrêta, en regardant autour de moi j'ai reconnu le parking d'un parc de la ville...
Il coupa le contact et attendait.

Malgré tout ce que j'avais envie de dire je devais être de bonne foi. Je n avais pas eu un bon comportement en l ignorant 3 semaines.

Moi : je suis désolée pour mon silence, je ne voulais pas te manquer de respect. Donc je te présente mes excuses pour mon silence.

Julien: je ne l'ai pas pris comme un manque de respect. Je te connais plus que tu ne crois !

Moi : mais bon je suis contente pour toi, tu as trouvé une fille qui te plait donc mes félicitations. Pour un sou disant dépressif tu allais très bien.

Il éclata se rire, le son se répercuta dans tout l habitacle.

Julien : j'en peux plus !!! Tu vas me tuer mdr

Moi : quoi j ai dis quoi ?

Julien: sincèrement je pensais que tu allais me recaler mais maintenant j'ai la preuve que tu tiens un peu à moi ! On dirait que t'es jalouse.

Moi : pffff n'importe quoi

Je ne savais même pas quoi répondre et ça m'agacait.

Julien : les filles détestent reconnaître qu' elles sont jalouses...mais toi je te connais t es pas une menteuse. Donc tu peux me regarder dans les yeux et me dire que tu n'es pas jalouse ?

Je gardais la tête baissée

Julien : donc regarde moi en le disant.

Il pris son doigt et me leva le menton doucement. Je me surpris à le laisser faire.

Julien : avant que tu répondes autant que tu aies tous les éléments. La fille avec qui tu m'as vu c est pas ma copine. C'est une amie on est en cours ensemble tout simplement. Elle est hyper gentille mais c'est pas mon style. Moi je suis plutôt basketteuse à lunettes...donc je te repose la question. Tu étais jalouse ou pas ?

Moi :.......peut....peut être un peu....oui.....j'avoue...... quand je vous ai vu......ça m'a fait qq chose voilà c est bon je l ai dis t'es content ?

Julien : c est déjà un pas...tu sais je t ai pas menti quand je t'ai parlé. Je suis le premier choqué mais c'est comme ça donc je deale avec !
Jamais je me permettrais de jouer avec toi juste sache le.
Si je ne pensais que je peux t'apporter quelque chose jamais je t en aurais parlé.

Moi : ça fait bizarre....

Julien : oui mais on mais a un super chance. Je veux dire...je te connais, tu me connais, même si on se chamaille on est amis. Cette chance est pas donné à tous.

J'avais un milliard de raison de dire non de stopper, de sortir de la voiture et de rentrer chez moi. Au lieu de ça je me suis entendu dire

Je me mis à respirer fort pour me donner du courage.

Moi : pendant ces semaines j'essayais de tout faire pour penser à autre chose...je me suis occupée l esprit non stop.
Et maintenant je dois dire que si j'ai fais tant d'efforts pour éviter de penser à toi et à tes paroles c est parce que j avais peur...ça prenait forme d'un coup: toi, moi, un couple.
Je suis une flippée de la vie, je fais difficilement confiance.

Julien : je sais...mais c'est pas moi qui te briserait le coeur.

Moi : tu penses qu'essayer c'est une bonne idée ?

Julien : Pour moi tu vaux le risque. Après voilà on est pas dans un conte de fées. On ne vivra pas d amour et d'eau fraîche. On se prendra la tête parfois mais voilà on se respecte. Ça bougera pas...

Moi : il y a plein de choses qui nous séparent...

Julien : et autant qui nous rassemblent. Kadi arrête de douter, arrête de flipper! Je te connais.

Moi : tu dis toujours que tu me connais. Mais on a plus passé à se disputer qu'à se connaitre.

Julien : ta couleur préféré c'est le bleu, dès que tu es énervée tu as la manie de remonter tes lunettes, ton style de nourriture préférée hormis celle de chez toi c'est la bouffe italienne, à chaque fois que tu lis Racines tu pleures et tu es énervée....et je peux continuer cette liste encore et encore.

J'en avais le souffle coupé. Jamais je n'aurais pu pensé qu'il en savait tant sur moi. Moi la fana du contrôle qui pensais ne rien laisser transparaître voilà qu'il me décrivait, Moi, mes goûts.

Julien : je crois que je suis tombée amoureux de toi en ce1 quand t as tapé Hervé, parce qu'il avait fait exprès s'écraser des fourmis à la récré.
Quand j ai voulu te dire qu' il l'avait bien mérité tu m'as dit "quoi ? Toi aussi tu veux ta part ?"

Je me mis à rire

Moi : t'as des dossiers mdr comment tu arrives à te rappeler de ça ?

Julien : c'est inoubliable !

Moi : j étais déjà une pro animaux à mon jeune âge..

On s'est mis à rire en évoquant nos souvenirs de primaire. Et plus on riait plus j étais detendu.
Au point de prendre sa main dans la mienne comme si c'était un geste naturel.
Moi même j en fus étonnée..

Quand le silence retomba on resta pendant plusieurs minutes sans parler, juste à se tenir la main et savourer l instant..

Plusieurs minutes après il a fallu que je rentre sinon ma mère se poserait trop de question et Nadège n'habitait pas si loin.

Il me déposait un peu plus loin afin que personne ne nous voit. On s'est dit aurevoir et je suis rentrée.
C'était bizarre j'avais comme des creux dans le ventre, je souriais, je me re-jouais toutes les scènes, ses mots....
J'étais choquée de constater que j'aurai voulu que ce moment continu...

C'était donc officiel ? Moi Kadi J'étais donc en couple !





chronique de Kadidiata : Ma Vie, mes souffrancesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant