chapitre 10

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J ai allumé la lumière de ma chambre et la.

Moi :AAAAAAAAAAAAAA !

J'ai poussé un cri énorme ! Mélange de peur et de surprise

Moi : QU EST CE QUE TU FAIS LA !!????.

Il était couché sur mon lit ! Comme si c était normal !

Ablaye alias le serpent. Etendu sur mon lit. J'avais promis de ne plus l'appeler comme ça mais à le voir allongé sur MON lit c'est revenu d'office.

Ablaye :hein ? Quoi?

Moi : MAIS TU ES MALADE ? SORS !!

Ablaye : ah c est ta chambre ? Je ne savais pas! Je voulais juste me reposer. Je pensais que c était la chambre des jumeaux.

Moi :tu vois deux lits ici???

Ablaye : quand je suis rentré je n'ai pas allumé la lumière.

Moi : comment tu es rentré ? Il n y avait personne quand je suis venue !

Malgré mes cris il n'avait pas bougé d'un pouce. Il sorti tres lentement de sa poche une paire de clés.

Ablaye : Baba Ladji m'a donné un double. Il m'a dit de venir dès que j'avais envie....

Moi : tu peux sortir de ma chambre je dois m habiller !

Il me regarda de bas en haut et de haut en bas comme si j'étais un morceau de viande prête à passer au barbecue.

Ablaye : il ne faut pas te gener devant moi. Quand tu vas à la piscine tu es moins habillée que maintenant et ça ne te dérange pas ! De quoi tu as honte? Tu as un très beau corps..

Et il eclata de rire, pas gêné pour un sous.

Moi: ah oui ? Tu dirais ça devant ton père?

A l évocation de baba Abou il se leva, mais plus doucement que je ne l aurais espéré....

Ablaye : Dieu vous a crée pour nous contenter. Soit contente d'avoir un homme qui apprecie ce qu'il voit. Ne fais pas la fausse timide. On sait que vous aimez vous faire désirer.

Moi : mais tu es un vrai malade toi ! tu sors ou je crie !

Ablaye : oh oh Kadi calme toi, je ne vais pas te sauter dessus ! Ne me fais pas passer pour un sauvage. Je suis un gentleman moi !

Il se leva en prenant tout son temps et sans jamais cesser de me dévorer des yeux. Il se rapprocha de moi et me sussura à l'oreille :

Ablaye : un jour te seras ma femme Kadi. C'est toi qui voudras qu'on se marie. Ce jour là c'est toi qui enlèvera ta serviette volontairement devant moi....je suis patient.

Il sorti de la pièce tranquillement. J étais pétrifiée par ses mots de malade mental ! Moi tomber amoureuse de cet homme qui me répugnait plus qu'autre chose ? Il avait complètement craqué !

Comme il n'y avait pas de serrure dans ma chambre, j ai calé une chaise contre la poignée et je me suis habillée en vitesse !

Il était hors de question que je reste seule à seule avec lui donc j ai appelé Nadège à la rescousse ! Heureusement que je pouvais toujours compter sur elle car moins de 10 min après elle sonna à la porte.

Quand je la mis au parfum, Nadège m'avait conseillé de raconter à ma mère ce qui c était passé avec Ablaye. Mais la connaissant elle en aurait parlé à Baba Ladji qui aurait trouvé n'importe quel moyen pour retourner ça contre moi.
J'avais culpabilisé à notre première rencontre mais là plus question de rigoler. S'il osait s'approcher de moi encore une fois je lui donnerais des raisons de regretter !
Pfffff et sa manière d'être si sur de lui ! Le digne fils spirituel du connard quoi. Heureusement il parti avant que Baba Ladji revienne. Je n'aurais pas supporté une soirée avec les deux.

Le soir venu je ressassais les souvenirs de la journée. Je pensais déjà à la reunion de famille qui n'allait pas tarder. Je voyais deja Baba Ladji insulter la soeur à tour va et refuser son retour. Mais tanpis car on avait pas le choix ! Elle n'allait pas rester seule dans cet etat...prions seulement que grace à tata Ndeye les choses puissent bien se passer. Meme si il la détestait il n aurait pas pris de le risque de l insulter face à face.

Le lendemain je décidais de me concentrer sur le fait que je doive aller voir Julien. J'avais besoin de cette après midi ou je n aurais à penser à personne d'autre qu'à moi. Le calme avant la tempête......

Je me suis préparée assez simplement et je suis partie le voir enfin. Une fois au lieu de rendez vous je le vis adossé sur sa voiture.

Dans ma tete je m'etais dit que je lui dirais de vite démarrer avant que l'on nous voit. Mais la fatigue mentale de ces derniers jours m'enleva toute prudence.
Quand je me suis approchée de lui je ne me reconnaissais pas moi meme. Ce garçon avec qui j avais grandi, avec qui je m'étais tant disputé c est comme si je le voyais pour la première fois, que je remarquais les details de son visage pour la première fois : ses yeux verts émeraudes, sa cicatrice au sourcil, ses bras musclés..
Je me surpris à m'enfouir dans ses bras. Il sembla surpris car son corps se contracta mais très vite il se relâcha et m entoura de ses bras. Hum cette bonne odeur de parfum. J aurais pu rester ainsi eternellement.
Qu est ce que ça faisait du bien cette sensation de securite ! C'est comme si il ne pouvait rien m arriver maintenant que j'étais près de lui. On est resté quelques instants comme ça sans parler. Nos corps le faisaient pour nous.
Il a du sentir mon inquiétude

chronique de Kadidiata : Ma Vie, mes souffrancesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant