Chapitre 1 : La rencontre

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Les feux des projecteurs s'illuminèrent sous les cris de la gente féminine. Alors que toutes les filles hurlaient son prénom, Jamie Dorman s'approcha de moi et m'attira vers lui. Son visage, entre deux souffles entrecoupés, s'approcha doucement du miens et enfin nos...

DRRIIINNK

- Ah ce réveil, toujours là au moment où il ne le faut pas grommelais-je

Malheureusement pour moi, je ne pouvais pas me rendormir, comme je le faisais habituellement, en espérant ainsi continuer mes rêves. C'était la rentrée, je ne pouvais pas me permettre d'arrivée en retard mon premier jour de terminal.

Après 5 minutes à traîner dans mon lit, je posai enfin mes pieds hors de ce dernier. J'enfilai des vêtements que j'avais prévus la veille, et filai dans la salle de bain. Mon regard croisa enfin mon reflet dans le miroir. Mes cheveux bruns ondulés étaient légèrement en bataille, et mes yeux noisettes paraissaient ternes, sous l'effet de mes cernes. Je poussai un soupir et me préparai, pensant à la journée qui m'attendait.

La rentrée ne me faisait ni chaud ni froid. A vrai dire, je me lassais des vacances. En effet, suite au décès de mon père, ma mère en raison de son travail, avait emménagé dans un quartier situé à 5 kilomètres de Phoxford, une ville aux Etats Unis. Malheureusement, ce dernier était réputé pour son taux d'agression élevé. Il était très dangereux de parcourir les ruelles surtout en période d'été, où les faits de délinquance étaient multipliés. Je restais donc le plus souvent à la maison, en espérant que ma mère débauche de son travail pour m'emmener dans les lieux où je voulais aller.

Non, la seule chose qui me fatigua, c'était la routine à laquelle j'allais me replonger : programmer mon réveil tous les 5 minutes, en espérant pouvoir me réveiller le lendemain, courir les matins après le bus pour finalement le louper, faire mes devoirs que je n'aurais pas fait la veille dans ce dernier ... Oui cette routine me fatiguait déjà.

Je pris mon sac qui m'attendait à l'entrée, et m'apprêta à partir quand quelqu'un m'interpella

- Travailles bien dit une voix enfantine.

- Ah, c'est toi Nolan ! m'exclamai-je, Que fais debout, tu n'es pas censé reprendre les cours dans 3 jours?

- En effet, mais je voulais me réveiller juste pour avoir le plaisir de te voir partir en cours, pendant que moi je vais me rendormir me répondit-il avec malice en retournant se coucher.

Je soupirai, cet enfant était irrécupérable. Nolan était mon demi petit frère. Ma mère 3 ans après le décès de mon père, avait reconstruit sa vie avec un autre homme. Mais pris respectivement par leurs travails, leur relation était devenue compliqué. Ils avaient donc pris la décision de se séparer, alternant la garde de leur enfant chaque semaine.

Nolan et moi nous ressemblions beaucoup. Nous avions tous les deux les mêmes formes et traits du visage que notre mère. Non la seule chose qui nous différenciait venait de nos pères. Il avait hérité des yeux verts que j'enviais beaucoup du siens, tandis que moi je possédais les yeux noisettes. J'étais aussi plus adorable que lui, mais n'allez pas lui dire cela, il vous dira le contraire.

J'arrivai à l'arrêt du bus en enfilant mes écouteurs pour me plonger dans mon monde. Je pris le temps de regarder les personnes autour de moi, toutes ces dernières avaient des têtes blasées, comme si le dernier Mc Fleury au macdo avait été pris. Je souris. Peu de temps après, le bus enfin arriva.

Je montai dans ce dernier, projetant mon regard pour chercher une place, quand quelque chose m'interpella : une personne que je n'avais jamais vue auparavant était en train de me fixer. C'était un garçon d'une extrême beauté. La lumière du bus faisait entrevoir son visage carré. Ses cheveux bruns légèrement en bataille, s'harmonisaient avec sa peau mate. Ses sourcils, naturellement froncés renforçaient son allure sombre et mystérieuse. Mais ce qui m'interpella le plus, était l'étrangeté et la force de son regard. En effet, derrière ses yeux ambres remplit de luminosité, se cachait un regard froid, assombrit par la peine et la colère. Un regard, qu'il aurait été préférable de ne jamais croiser.

Tant que la flamme vivraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant