Je déviai sur une autre rue mais les pas en firent de même. Je ne voulus pas risquer de me retourner, j'étais presque maintenant en footing. Soudain 4 hommes d'une trentaine d'année m'interpellèrent.
- Hey ma jolie, s'exclama un tu aurais du feu ?
- Non désolé, lui répondis-je brièvement, en continuant le pas
- Allez, ne fais pas ta radine... dit un second qui m'avait rattrapé et commençait à me toucher les poches.
- Arrêtez, je vous le répète, je n'ai rien vous le voyez bien !
- Oh ça ne fait rien, tu as sans doute quelque chose d'autres à nous donner repris l'un en m'attrapant brutalement le bras. Nous acceptons tout...
- Je n'ai pas d'argent leur dis-je faisant mine de ne pas comprendre ce qu'ils voulaient en venir.
- Et elle se moque de nous, fit le troisième qui se tenait silencieux jusque-là en m'agrippant le bras.
- Montre leur ce qui arrive aux gens qui se moquent de nous dit-il au quatrième homme.
Ce dernier commençait à s'avancer vers moi. La situation devenait beaucoup trop dangereuse. Je criai et essayai de me débattre en espérant que quelqu'un m'entende, mais je me fis percuté par un coup de poing dans le ventre. La douleur me fit m'assoupir, je voulus tomber mais les mains des agresseurs qui me tenaient fermement par les bras m'en empêchèrent.
- Doucement ma jolie, dit l'un qui m'empoignait le bras, cela fera moins mal si tu ne cries pas
- Ecoutez leur dis-je d'une voix fébrile, laissez-moi partir et on oublie tout
Je les entendis ricaner
- Cela pourrait être possible, mais avant embrasse-moi dit l'un en approchant son visage du miens.
- Va te faire voir lui rétorquai-je en lui crachant à la figure.
Les ricanements furent vite remplacer par de la colère. Un coup de poing m'arriva au visage, me faisant voir fou. J'essayai de retrouver mes esprits, quand un coup de coudre me parvient au dos me faisant tomber brutalement par terre.
- Lève-toi m'ordonna celui qui venait de me frapper.
Voyant que je ne me relevai pas, il m'agrippa les cheveux me faisant remonter de force contre le mur. Deux d'entre eux me ra grippèrent le bras pendant qu'un autre commençait à me baisser mon pantalon. Je me débattis tellement fort que l'un de mes pieds heurta la tête de ce dernier. Sa colère augmenta. Je vis un de ses poings se lever violement en direction de moi. Je sentais déjà mes jambes s'assoupirent.
- Cette fois c'est la fin pensais-je en fermant mes yeux.
J'attendis mais rien ne se passa. Je rouvris les yeux et vis le poing de mon agresseur se faire brutalement retourner.
- Hey mais t'es qui toi ? s'écria ce dernier se tordant de douleur.
A peine eut il finit de dire ces mots qu'il se fit empoigner et projeter violement contre le mur. Je relevai ma tête pour voir mon sauveur et écarquilla les yeux. C'était Edan. Ce dernier avait changé, son regard était encore plus noir que celui de la dernière fois. La colère qui sommeillait en lui, avait fait place à de la haine.
- Vous n'auriez jamais dû l'attaquer souffla-t-il avec une fermeté qui me fit moi-même peur.
Deux autres hommes se jetèrent sur lui mais la haine qu'éprouvait Edan était devenue incontrôlable. Il prit l'un par le coup et le plaqua violement sur le sol, tandis qu'il retourna le bras du second qui connut le même sort que le premier. L'homme qui était resté près de moi, sorti un poignard et commença à me menacer si ce dernier s'approchait de lui. Les yeux d'Edan de couleur ambre virent à un rouge oranger. Une flamme apparue alors près de mon agresseur, puis s'amplifia. Ce dernier prit peur, et rejoignit les autres qui s'enfuirent. Les flammes prient peu à peu de l'ampleur. Sous la douleur, je commençai à perdre peu à peu connaissance. Je me sentis porter mais ne pus rouvrir les yeux.
