Chronique d'une vice à la vertu

Partie 4

Saliou Diop

Serait elle capable de me tromper ? Je ne sais pas. Mais au moins elle a été franche avec moi depuis le début. Elle m'a délicatement fais savoir à quel point elle est contre notre union.

- Kiné ?
- Tu sais quoi ? Arrêtes j'en ai marre de toutes ces questions. Je fais ce que je veux. Tu ne peux pas me contrôler. Et puis t'es qui ? Un simple mari. Deja je ne suis pas amoureuse de...

Comme si j'étais possédé, je ne sais pas comment mes lèvres ont fait pour se poser sur les siennes. Un baiser tellement doux , si profond qu'elle me l'a rendu. A cette instant tout était vide. Ce petit baiser de quelques secondes avait l'air de durer des lustres.

Je m'arrête doucement. Je me rends compte qu'elle avait fermé les yeux. Je rectifie elle garde toujours les yeux fermés comme pour me dire qu'elle en veut encore. Je reste silencieux histoire de le laisser terminer son speech.
Et c'est la que j'ai compris une chose : la meilleur façon de fermer la bouche à une dame qui piaille mieux que deux Halpulaar qui se rencontrent dans une voiture c'est de lui voler un  baiser au moment ou elle s'y attendait le moins.

- C'est toi que j'écoute Kiné. Ça fait 1mn que tu bégaies

- Qu'est ce que tu viens de faire Saliou ?

- J'ai pas aimé la façon dont tu me parles et j'ai juger necessaire d'apporter une action corrective.

- Que cela ne se reproduise plus. C'est claire ? Je ne suis pas ta...

Je le prends par la taille pour lui donner un autre baiser aussi chaud que l'autre. Mais cette fois ci je me suis permis de caresser ses lèvres avec ma langue. Elle m'a rendu le baiser avec une telle passion. De St Louis vous pouviez entendre nos respirations. Je quitte encore délicatement ses lèvres la laissant perplexe. Je caresse une de ses levres avec mon index et le laisse seule.
J'entre dans la salle de bain. Elle ne peut pas me détester. Vu la façon dont elle me repond, elle est fin prête pour m'accueillir. Qui puisse être Abdou c'est aujourd'hui qu'elle va l'oublier. Je prends une douche illico. Je porte un short léger, torse nu je la rejoins. Elle était assise l'air perturbé. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai pitié d'elle. Et puis pourquoi je l'ai embrassé ? J'aurai du attendre c'était pas le bon moment. Comment est ce que j'ai pu ? Mais je suis malade moi. "Khiir gui moom faut que mou dal ma"

- Sokhna si je suis désolé pour tout à l'heure j'aurai pas dû t'embrasser. Je suis désolé. J'ai pas pu m'en empêcher. Tu es tellement magnifique...

- Arrêtes c'est rien. Après tout je suis ta femme.

- Je sais mais ce n'est pas une raison. Je devais attendre que tu tombes amoureuse de moi.

- Ce ne sera pas chose facile en tout cas.

- Je sais ! Mais pourquoi tu refuses de donner une chance à ton mari ? T'aimes quelqu'un d'autre ?

Je vous dis ? Quand je lui ai posé la question j'ai entendu son coeur faire boom. Elle etait devenue différente. C'est là où j'ai su que c'etait ça son problème.

- Kiné ! C'est ce Abdou qui détient le clés de ton coeur ?

Elle ne disait rien.

- Sokhna si soit sincère stp. C'est pas méchant. Dis moi juste ce qui fait que tu ne peux pas m'aimer.

- Saliou ! Tu sais. Au faite. Bon. Tu es une bonne personne. Tu ne merites pas une meuf comme moi tu vois. C'est vrai que je suis avec Abdou. Je voulais juste venir te faire tellement mal que tu vas me libérer pour que je rejoigne mon homme. Vu la situation je sais que tu veux que notre mariage réussisse. Je suis maintenant prête à faire des efforts pour que ça marche.

- Avant tout merci pour ta franchise. C'est tout ce que je demandais. Tu m'accordes là une grande chance. Maintenant j'aurai aimé que tu saches que la religion est catégorique pour les femmes mariées qui ont des amants. C'est un très grand péché qu'il faut éviter à tout prix.

- Je sais Saliou. Je te jure mais bon je suis prête à tout pour que ça marche. Je suis tout à toi.

- Ça fait plaisir vraiment... Ma femme m'aime. Bon je vais aller dodo avant que tu ne changes d'avis demain on continue.

- Ngani ? Tu vas où comme ça ? Tu vas dodo avec moi aujourd'hui.

- Et si on terminait ce qu'on a débuter ?

- Allez approche

Bon ce n'est pas bien de raconter ce qu'on fait avec sa femme. Ce qui se passe à Vegas reste à Vegas. Donc ne comptait pas sur moi pour vous expliquer. Good night

Kiné Thiam

J'ai réussi ! C'est pour cela qu'on dit ce que femme veut dieu le veut. Un mec aussi mignon, aussi craquant avec un corps d'athlète, des lèvres tellement douces je ferai n'importe quoi pour me donner à lui. Et puis moi j'ai envi qu'on me déchire mon hymen. J'en ai marre. Peut être qu'il va réussir qui sait. S'il est aussi doué comme il embrasse je serai aux anges. Il est déjà sur le lit à m'attendre. Bah oui fallait que je prenne d'abord une douche histoire d'être fresh et lui offrir mon corps sur un plateau d'argent. Après son first baiser j'étais à deux doigts de me jeter sur lui. Au second je commençais à mouiller grave. Avec tout ce qu'il a réveillé en moi faudra qu'il assure le reste.

Je m'en fou. Jugez moi autant que vous voulez. Ma vie c'est ma vie. J'en fais ce que je veux. Et puis la vie est courte. Autant en profiter.

Je le retrouve allonger sur le lit. Il a automatiquement pris ma main qu'il commence à caresser.

- Fais mon confiance et laisse toi aller. Si toute fois tu veux que j'arrête dis le moi. Disait il

- J'espère juste que tu feras doucement. Je suis toujours vierge.

- Ah oui ? Fallait dire ça plutôt

Et il a commencé à m'embrasser d'une façon tellement spéciale. Je n'ai jamais reçu un baiser aussi doux que le tien. Je le sentais partout sur mon corps. Ses mains explorent toutes les parcelles de ma peau. D'est en ouest du nord au sud des caresses chatouillant colonisent mon corps. Les mots refusent de sortir de ma bouche j'avais envi de lui dire " Prends moi now". Mais ma respiraton me joue des tours. Au moment au j'ai senti qu'il sucer mes tétons j'en pouvais plus. Je gemissait tellement fort que je n'y croyais pas. Il savait ce qu'il faisait et comment s'y prendre. Il prend sa main gauche pour caresser mon cou jusqu'à effleurer mes oreilles , sa langue pour lécher mes tétons et sa main droite pour caresser mon pays de joie. Ce triangle intime n'a jamais été aussi bien traité. La région clito a tellement été choyée que j'en pleure. Je ne savais pas pourquoi mais mes larmes sortent toutes seules. Je donne des coups de rein au vent. Je ne pouvais plus rester sur place.
Quand il a senti que je n'avais plus de force pour tenir ses tortures, il monte sur moi et s'enfonça doucement en moi. Une petite douleur ( Avant toute dissertation il faut une bonne introduction. Avez vous besoin de boire tout une bouteille de jus pour savoir si elle est succulente ? Non juste deux gorgées rek) . Mais elle est compensé par tout ce bonheur que je reçois. Des va et vient tellement lent tellement tendre. Il ne voulait pas que j'aille mal. Mais je n'avais pas mal. Je n'ai jamais ressenti... je ne connaissais pas ce sentiment qui m'envahissait. Je lui rendais difficilement les coup de rein jusqu'à ce qu'il se livre en moi.
C'était officielle ! Officiellement délicieuse. Je suis devenue une femme.