Sensation (G-Dragon)

Chapitre Vingt : 20 장

Point de vue Oh Na Yung : 

-Bon sang Na Yung, qu'est ce qu'il t'arrive en ce moment ? Cria l'une de mes collègues voyant que j'avais cassé l'une des palettes de maquillage  sur le sol et qui coûtait tout aussi bien une petite fortune.

En ce moment, je n'arrivais plus à rien, la passion s'était comme dissoute , je n'avais plus l'âme à rien. K'étais au fond d'un précipice et je peinai à y sortir. J'étais comme happée par le fond, incapable de rien. Je me laissai aller , croyant que c'était la seule solution à mon problème. Une dépression ? Je n'irai pas jusqu'à là, une simple déprime , je pensais. Cela faisait plus de deux semaines que je ne l'avais pas revu , que je n'avais eu aucun lien avec lui, aucun événement. Ma démission avait porté ses fruits, je n'étais plus en contact avec lui, mais je me sentais quand bien même vide. Une coquille vide.

J'allais au travail à reculons depuis quelques jours. Chaque seconde semblait être des heures. Tout ce que j'avais besoin , c'était de m'éloigner d'ici quelques temps, c'était du repos. J'étais à fleur de peau. Prête à pleurer à la première remarque. Je me reconnaissais plus, ce n'était pas moi. Pourquoi étais-je temps détraquer ? J'en avais malheureusement la réponse. J'étais tombée stupidement amoureuse de lui. Je l'ai compris , quelques jours après ma démission. Et cette pensée ne faisait que se proliférer dans mon esprit. Je savais maintenant que j'étais foutue.

- Je suis désolée. M'exclamai-je doucement tout en ramassant ma bêtise sur le sol. Je vis une goutte perler de ma joue pour atterrir sur le sol , ma larme se mélangèrent au maquillage,. Je l'essuyai comme ci de rien était, et tout en me relevant j'essuyais les quelques comptes traces de mes pleures. C'était comme ça, depuis des jours, je n'arrivais à ne plus rien contrôler. La douleur était bien trop grande à gérer.

- Si c'est pour faire n'importe quoi, ça sert à rien que tu restes dans mes pattes, va donc ranger nos affaires. J'obéis aux ordres sans rien dire, après tout elle avait raison. Même si j'ai intégré définitivement l'équipe 8, je m'y sentais mal à l'aise, comme excuse, je ne m'y sentais plus à ma place. Je ne faisais rien de correcte depuis mon arrivée. Je le sentais bien que je n'étais pas à 100% de mes capacités, j'essayais de faire la part des choses, mais en vint , quelque chose me bloquait constamment. Et ce quelque chose c'était lui.

- Je suis désolée Redis-je tout en me tournant vers la commode , où était située notre matériel , je pouvais voir mon reflet à travers le miroir qui se situait juste en face de moi, j'avais la peau terne , les yeux tirés, des cernes apparentes, les cheveux désordonnées. Je faisais ainsi peine à voir. J'essayais de me recoiffer et de me remaquiller, mais cela ne changé à croire strictement rien. J'étais comme devenue un fantôme. Limpide et sans l'once d'une seule gaieté. 

Après avoir fini de ranger les affaires, j'attendais patiemment que ma collègue termine ce qu'elle avait à faire avant que nous partions à une séance de beauté pour l'un de nos artistes de l'agence, à l'étage d'en dessous. Quand elle eut fini, elle se tourna vers moi, elle me scruta de haut en bas , avant de soupirer tout bas.

- Mon dieu, tu fais peur à voir aujourd'hui. Avant qu'elle ne parte devant moi, me laissant seule avec le matériel. Je laissai échapper un soupir avant de tout prendre avec moi , et la suivit à travers les couloirs.

A travers les couloirs, tout le monde était occupé à leur tâche respective, il y régnait un silence incroyable. Laissant la place, à d'incessant coups de téléphone.   Dont celui de la personne qui se tenait à mes côtés, et dont j'étais censée travail avec elle. Je ne la connaissais que très peu une certaine Yeon-Su. Je ne lui avais jamais adresser la parole, je l'avais déjà aperçu plusieurs fois dans notre étage, mais de là, à travail avec elle, certainement pas. Elle n'en avait rien à faire de moi, je le sentais que trop bien. J'avais appris à ressentir cela, maintenant.