Nos futurs tourmentés

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J'étais dans ma chambre. Des bruits sourds résonnaient en bas. Ma mère criait

-Arretez ! Je vous en supplie arrêtez ! Vous aurez tous ce que vous voulez mais sortez d'ici !

Je me suis précipité dans l'escalier pour la rejoindre . Je suis resté figé sur place lorsque j'ai aperçu Nicolas accompagné de 2 autres personnes entrain de donner des coups à ma mère.

-Nous voulons ta fille Mélissa, dit l'un des homme

-Pourquoi !? Kidnappez moi mais pas ma fille pitié elle n'a rien fait !

-Tais-toi ! repris Nicolas en sortant un couteau.
Ce couteau me disait quelque chose, il ressemblait à celui de mon autre vision, celle de ma mort... Je préfère ne pas y penser, pas maintenant. Voyant ma mère prise de panique je me suis précipité sur Nicolas pour l'empêcher d'agir.

-Dégage de la ! criais-je

Il n'était même pas pris au dépourvu.

-Ah tu te montres enfin...Attrapez la et barrez vous je m'occupe de la mère, dit Nicolas

J'ai senti de forte poigne me saisir par les bras et m'emporter vers l'extérieur de la maison.

-Lâchez moi connards ! Laissez ma mère tranquille elle n'a rien fait !

-Ta gueule gamine ! dit l'un des hommes

Je me suis débattu encore et encore mais je n'arrivais pas à me dégager de la. Les dernières choses que j'ai vu sont ma mère entrain d'être étouffée par Nicolas, une voiture noire dans laquelle j'allais sûrement être entraînée et la date de cette journée sur le mur de la salle à manger, le 17 octobre 2017.

   Lorsque je reprends pied dans la vraie vie, ma mère est debout, stupéfaite. Que-t-il arrivé pendant que j'étais littéralement ailleurs ?

-Je ne te comprends pas Lyzie, si tu tenais à ce point à ce que je te laisse tranquille tu pouvais le faire autrement qu'en me blessant !

J'ai baissé les yeux vers son bras gauche et j'ai remarqué qu'il était couvert de sang.

-Je suis vraiment désolé maman je voulais pas je te jure !

En entendant les cris Nicolas débarqua dans ma chambre en courant.

-Qu'est ce qui se passe !?

-Rien ce n'est rien, répondit maman.

-Montre moi ton bras.

Alors elle lui montra.

-Lyzie ! C'est une façon de traiter ta mère ?!

-Ferme la ! T'es franchement mal placé pour dire ça !

-Comment tu me parles !? Tu as pété les plombs ?!

-Ça suffit ! s'écria maman. Tout va bien j'ai dit ! Lyzie, tu es punie de sorti pour 2 semaines.

Comme si j'allais sortir. Elle sait très bien que je reste la plupart du temps cloîtré dans ma chambre. Maman et Nicolas descendirent et me laissèrent seule, enfin.

Je ne suis pas descendue depuis, seulement pour prendre mon petit déjeuner le lendemain matin. Je n'ai adressé la parole à aucun des deux et je suis sorti le plus vite possible. J'ai fait la route habituelle pour aller jusqu'au lycée. J'avais la sensation que je serai mieux là-bas que chez moi aujourd'hui.

Sur la route, j'ai encore eu le droit à des regards amusé mais ça ne me faisait plus rien maintenant.
J'ai retiré mon emploi du temps au secrétariat. Premier cours de l'année : Français. Le ciel est vraiment contre moi en ce moment.

J'étais la première arrivé dans la salle de cours. Je me suis donc installé ni trop loin ni trop près du tableau, cauchemar des élèves. 5 min plus tard la foule commença à débarquer et à s'installer mais bien sûr personne n'est assez fou pour s'assoir à côté de la "détraquée". Le professeur entra dans la salle, demanda le silence et prononça l'inévitable discours de début d'année.

-Bonjour à tous et à toute. Je m'appelle Mme Valon. Une nouvelle année scolaire commence et je suis ravie d'être votre professeur principal ainsi que votre professeur de français...

J'avais déjà décrochée, les discours  c'est bien l'une des pires choses au monde.

-...mais avant de commencer je vous ramène votre dernier camarade de classe, si vous vous bien entrer jeune homme.

Intriguée j'ai glissé mes yeux jusqu'à la porte d'entrée. L'ombre se dégageant du corps était longue et à sa démarche il semblait être sur de lui. Soudain son visage est apparue a travers l'encadrement de la porte. C'était lui.