Chapitre 4

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Jane était entrain de boucler une enquête de la plus haute importance sur les résistants, lorsque sa radio s'excita. Ils demandaient des renforts de toute urgence pour une fusillade qui allait tourner au bain de sang si elle n'était pas stoppée. La femme enfila son gilet pare-balles et chargea son pistolet. Elle se dirigea vers la salle de robotique, l'endroit où les T-68 était entreposés et en activa une dizaine.

Les T-68 était des robots de combats spécialisés dans les combats violent et urbains. Leur intelligence artificielle était à la pointe de la technologie. Leur armement et leur armature les rendait presque invincibles. A chaque balle, il y a un mort. Jane a toujours été impressionnée par ces tueurs de métal, véritable colosse.

Elle sortit du bâtiment, les T-68 derrière elle. Elle prit un fourgon blindé et roula, pied au plancher et les sirènes hurlantes vers l'étage 186. Jane zigzaguait entre les voitures, grillait des priorités et en une poignée de minutes, elle se retrouvait à l'ascenseur. Une fois arrivée à l'étage en question, elle se fichait bien de faucher les citoyens. Leurs vies valaient moins que sa veste de cuir.

Sur place le sergent en chef des opérations la briefa :

- Je suis vraiment content de vous voir ici, capitaine. C'est le bordel par ici.

- Expliquez.

- Il y a des tireurs embusqués dans ce bâtiment, dit il en pointant du doigt l'immeuble à une cinquantaine de mètres de là.

- C'est tout, dit elle avec un sarcasme flagrant.

- J'aurais préféré... Lorsque nous sommes arrivés, ils se battaient contre une vingtaine de Mutants armés jusqu'aux dents. Ils se sont reculés plus vers le sud et nous nous sommes fait prendre entre deux feux salement bien nourris.

- Armes lourdes ?

- Seulement chez les Mutants. Ils ont des fusils-mitrailleurs qui n'arrêtent pas d'arroser nos hommes.

- Très bien. Je vais m'occuper des Mutants. Cerclez l'immeuble, personne ne doit sortir sans mon accord. S'ils se rendent tuez-les. Pas de pitié.

Jane avait seulement vingt-cinq ans mais très vite elle a su se tailler une place dans les rangs de la police. C'est la plus jeune capitaine que le district Oméga aie connu. Elle avait les cheveux bruns toujours coiffés en chignon. Ses yeux sont d'un bleu pâle, comme le ciel il y a plusieurs centaines d'années. Elle avait des lèvres cerise et un visage au traits fins. Quelques tâches de rousseur s'éparpillaient sous ses yeux et sur son nez.

En une dizaine de minutes, elle se retrouva derrière les maigres fortifications de la police qui livrait un combat acharné contre les Mutants. Elle ordonna à ses T-68 de ne pas tirer et de rester caché jusqu'à mention contraire de sa part. Elle partit à la rencontre du caporal en charge de l'unité mais ne retrouva qu'un corps qu'on ne pouvait identifier qu'à la plaque accrochées à ce qui devait être son cou. L'unité la regarda et lui désigna un deuxième classe sans un mot.

- C'est vous qui êtes en charge de l'unité ?

- Depuis que le caporal Jones est mort, oui. Je tiens la position depuis plusieurs heures maintenant. Au départ, c'était le carnage. Ils tiraient sans répit maintenant ça tire quand on lève la tête.

- Je vais vous sortir de là.

La capitaine rampa vers ses robots de combats etleur ordonna :

J'en veux quatre sur chaque les toits de chaque côtés de la rues. Ne les tuez pas. Le but est de les faire se mettre à couvert derrière leurs véhicules. Les deux autres. Vous allez sur les toits pour être derrière eux. Vous descendrez en rappel et vous les exterminerez tous. Pas de survivant.

Pendant qu'ils exécutaient leur tâche, Jane revint vers le deuxième classe.

- Qu'est ce que des Mutants viennent foutre ici

- Aucune idée, capitaine. Nous avons d'abord pensé à un début d'invasion de leur part mais ce ne serait pas logique de n'envoyer qu'une vingtaine de soldats, alors j'ai pensé que les Mutants ont un problème avec les embusqués.

- Bien joué.

Elle regarda ses machines vers un travail d'orfèvre de la Mort. Ils faisaient ce qu'aucun humain, n'était capable de faire. Une fois en position, Les huit premiers envoyèrent un déluge de balles sur les Mutants qui s'enfuirent rapidement derrière leurs véhicules comme des lapins dans leurs terriers. Au loin, elle voyait les deux dernier descendre silencieusement en rappel. Une fois à une vingtaine de mètres de leur cible, ils ouvrirent le feu, tuant vingt personnes en une dizaine de seconde. Elle laissa les hommes compter les morts pendant qu'elle rejoignait le sergent et ses hommes qui encerclaient le bâtiment.

- Vous avez réussi ?

- Je vous demande pardon ?
- Je me demandais si j'avais perdu beaucoup d'hommes.

- Nous avons réussi, comme toujours. Il va falloir que j'ouvre une enquête sur l'incursion de Mutants jusqu'en Oméga. Et vous de votre côté, qu'est ce que ça donne ?

- Nous avons suivi vos ordres, mon capitaine. Personne n'est sorti du bâtiment. Lorsque nous nous sommes approchés, ils ont ouvert le feu.

- Donnez- moi votre mégaphone.

Jane prit le porte-voix, monta sur le toit d'une jeep, le mis à sa bouche et hurla :

- Je suis le capitaine Jane Wilson. Et pour une fois, je suis disposée à discuté d'un accord.

Elle attendit plusieurs secondes mais aucune réponse ne vint, alors, elle continua :

- Vous êtes cerné. Vous n'avez aucune chance de vous échapper. Vous avez cinq minutes pour montrer un signe de reddition. Dans le cas contraire, on vous sort de là de force, mort ou vif.

Le capitaine attendit encore quelques secondes que ces paroles eurent l'effet escompté sur les criminels. Mais soudain, une salve de balles arrosa la jeep, la forçant à se mettre à couvert. Jane demanda un lance-grenades à l'un de ces T-68. Elle programma la grenade pour 15 secondes, juste assez pour qu'ils puissent voir la mort leur plonger dessus. Elle demanda au sergent de lui désigner la fenêtre avec un pointeur laser. Elle prit son temps pour viser. Après tout, ils n'allaient pas aller bien loin. Elle savait qu'il y aurait des dommages collatéraux : cette grenade produisait une onde de choc assez puissante pour détruire deux étages lorsqu'elle est en hauteur.

Jane tira et, quinze secondes plus tard, l'immeuble était en flammes. Les pompiers furent appelés pendant que l'équipe du sergent entrait dans l'immeuble.

*

Emily entendit le bruit de la fenêtre qui se casse et un objet rouler à terre. Tout se passa très vite. Jack ne regarda même pas ce qui venait de traverser la fenêtre ; En un instant, il se jeta sur Emily pour utiliser son corps comme bouclier. L'instant d'après, ce fut le noir total

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Salut ! J'espère que ce chapitre vous aura plu ! Si c'est le cas, comme d'hab : votez, commentez, partagez et moi je vous retrouve la semaine prochaine pour la suite des aventures !

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