Rapprochements imprévus

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Chapitre 3

À peu près une heure et vingt minutes, nous sommes arrivés à destination. Le paysage était totalement différent de l'Amérique. Puisque je ne parle pas la langue officielle d'ici, Michael servira de traducteur. Non mais, depuis quand un punk sait-il des trucs comme ça? Je croyais qu'il était accro à leurs petites affaires, et pas à l'école. En tout cas, tant mieux.

Il fait presque nuit lorsque nous avons fini d'installer la tente. Elle est petite, assez grande pour deux personnes amoureuses qui se collent, mais petite pour deux inconnus. J'observe Michael à la dérobée qui prépare un feu, en prenant soin de sortir la nourriture. J'ai d'ailleurs remarqué des africaines le regarder avec approbations. Elles hochaient toutes la tête, un signe qui en dit beaucoup. Je me précipite vers mon -ami?- compagnon et l'aborde.

« Hé, je crois que tu devrais faire attention à tes arrières. Des africaines bourgeoises t'ont pas mal reluquée et je m'inquiète de ton futur kidnapping »

Là, il ne dit rien et ne fait que de me sourire. Le genre de sourire pédophile/psychopathe à vous faire trembler de peur.

« On est jalouse, ma parole? »

Ô grand jamais je ne serai jalouse ! Il peut toujours rêver, pff.

« T'es malade ou quoi? Je t'informe qu'elles peuvent t'enfermer dans un cachot et te torturer, tu ne serais pas capable de t'en sortir puisque nous ne connaissons pas la région. »

« Pas toi, moi si » Il sourit. Arg.

« Ok, Monsieur le génie, est-ce que la bouffe est prête ? » Je changeai de sujet car il me fixait intensément et son regard m'intimidait.

Il a comme un déclic, il se redresse et s'active autour du feu où la nourriture brûlait.

« Tiens »

Il me tend une assiette de plastique avec le poisson que nous avons fait cuire. Il l'a trouvé où, ce poisson, coudonc?

« Tu traînes souvent des poissons sur toi? » je demande.

Il s'assoit face à moi avec son assiette remplie. Il mange une bouchée, puis fit une grimace.

« Ne demande pas des choses dont tu ne voudrais pas connaître la réponse »

Nous continuons à manger dans le silence. Michael déviait son regard sur mon décolleté, que j'avais pourtant relevé, et je le tapais chaque fois.

***

« Bon, toi tu vas à gauche et moi à droite. L'eau coule par mon côté et je ne voudrais pas que tu sois trempée demain matin, une grippe en plus » C'est presque gentil ce qu'il m'a dit.

Je m'installe comme il a dit, puis il vient à son tour sauf que, à deux, la tente est très étroite. Je suis donc obligée de me coller sur lui. Arg.

« T'as peur? » il me dit.

« Non, j'aime pas la tente »

« Bah rapproches-toi de moi, tu seras au chaud et nous serons confortable. Je parle pour toi là. »

Puisque je n'ai pas le choix. Je bouge de quelques centimètres, centimètres qui me séparaient de Michael. Je me tourne vers lui, pose ma tête sur son torse ainsi qu'une de mes mains que je laisse sur son ventre.

« On est bien, non? »

J'hoche la tête, fatiguée par la journée que nous venions de passer. Il commence à jouer dans mes cheveux, un geste si affectif que Logan avait l'habitude de faire et qui m'endorme sur-le-champs.

***

« Wake up, nous sommes entourés de singes et si tu ne te lèves pas, ils te... »

J'émerge du sommeil dans le sac de couchage vide, j'ai le réflexe de me relever de suite devant son absence. Je l'entendis rire plus loin, il était dehors avec une tonne de bananes. Il fichait quoi exactement?

« La belle au bois dormant s'est réveillée. Regarde nos invités » Il m'attrape doucement par le bras pour m'aider à sortir. Je fais un bond, probablement de 10 cm en réalité alors que dans ma tête, je faisais le fameux saut de Niall Horan.

« Qu'est...que.. qu'est-ce qu'il se passe?! Pourquoi il y a des singes?! Je croyais que nous étions en sécurité ! » criais-je.

Il se met rapidement à ma hauteur, le regard sérieux. Je me force à ignorer la petite distance qui nous sépare, mais c'est difficile lorsque c'est un beau garçon qui est simplement "ami" avec moi dans le but de me manipuler ensuie.

« Je te ne dirai pas 'ta gueule', mais la ferme, ok? Il ne faut pas les énerver, déjà qu'ils sont fascinés par nous »

« Michael, le monde ne tourne pas juste autour de ton nombril. Ils ne peuvent pas être fascinés par nous, par toi surtout, ce sont des animaux et ils voient les africains pleins de fois en une semaine. Tu as.... »

« Chuuuut » Il dit, son doigt se déplace sur mes lèvres.

Un silence flotte autour de nous, les singes, impatients, s'approchent de nous. J'ai tendu le bras vers mon appareil photo dans ma poche mais je me suis souvenue que les animaux n'aiment pas les flashs. Ça les aveugle. Après quelques minutes, ils s'éloignent de nous, en ayant marre d'attendre de la nourriture que nous n'avions pas pour eux. Michael ne me lâche pas, je veux juste qu'il bouge car je ne me sens pas très à l'aise dans cette position.

« Michael... »

Il approche sa tête plus proche, si tel est possible, et tente de m'embrasser, je secoue la tête et me dégage de ses bras.

« Jamais le premier soir »

Mon premier baiser avec un autre garçon ne sera pas Michael. C'est un garçon tout à fait irresponsable, punk, trop beau (ce n'est pas normal qu'un mec soit d'une telle beauté), affectif, rapide. Il n'est pas mon style, de plus.

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Bon midi les amis ! Chez moi il est presque midi, alors peut-être que chez les française il est 17h-18h :)

J'aimerais avoir vos avis ; avez-vous apprécié le chapitre en général? L'idée du chapitre? Les rapprochements entre Gabrielle et Michael même si Gabrielle tente de ne pas s'amouracher ? Les singes ? :p

Merci de me lire, vous êtes vraiment gentils/gentilles ! :D

Je vous aimes xxx ♥

I hate boys! But... || m. cliffordOù les histoires vivent. Découvrez maintenant