Adrénaline

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Chapitre 5

PDV Gabrielle

Mes yeux sont scotchés aux crocodiles hideux nageant dans le marais qui a l'air tout aussi dégoûtant que ceux-ci. L'eau me semble dangereuse depuis que les crocodiles sont là. Michael me donnait déjà la chair de poule avec ses commentaires, mais là je dois dire que c'est pire. Michael surprend mon regard apeuré lorsqu'il ramasse ses luenttes de soleil dans le fond du bateau. Étonnament il frotte mon dos d'une extrême douceur, je reste muette le temps qu'il balade sa main dans mon dos. Elle descend près de mon bassin, je la remonte et le tue du regard, il rit et se détache de moi.

Une heure s'ensuit. Les crocodiles s'en allèrent dans un coin, toujours aux aguets.

« Hey, Gabrielle, ton lacet s'est défait. » Michael se penche vers moi.

Quelque chose cloche. Michael n'est jamais attentionné ; du moins, d'après ce que j'ai pu constaté en cinq jours. Si on oublie l'épisode du "massage de dos", il n'est pas adorable dans la vie de tous les jours.

Le guide nous parle no-stop, le bateau commence à s'agiter, les rameurs regardent partout, Michael est occupé... à me lacer les lacets et je suis perdue. Perdue entre la réalité et mon imagination. Me fera-t-il basculer du bateau? Me laisserai-t-il me noyer, ou pire, me faire dévorer? Je traissillis rien qu'a y penser. Michael peut être imbécile, mais pas psychopate. Je me trompe sûrement. C'est tout de même la seule explication possible...

Nous revenons au campement plus tôt que prévu. Je me suis inquiétée pour rien. Michael a été correct avec moi. Je suis complètement parano, et j'en suis bien consciente.

« On fait un feu de camp? Il fait un froid de canard et notre guide a des guimauves (marshmallow). » Michael propose et sourit.

« Ouais, pourquoi pas? » J'hausse les épaules, indifférente à son sourire charmeur.

« Cool. » Il ramasse des branches autour de la tente et je le regarde faire.

Je n'ai jamais allumé un feu auparavant. Mon père s'en occupait alors que je me chargeais d'acheter les guimauves.

Le feu commence à prendre de l'ampleur avec le bois et les sortes de feuilles que Michael avait trouvé. Je me frotte les bras avec vigueur, bien que la chaleur du feu se répand déjà autour de nous. Je m'assois à même le sol et Michael vient me rejoindre. Les minutes qui suivent sont silencieuses. Le doux crépissement du feu fait une ambiance moins tendue qu'elle ne l'est.

« Y en a marre du silence. Pas toi? » dit Michael et m'observe le temps que je réponde.

« J'avoue que c'est long quand on ne parle pas. » Mon coin de bouche se retrousse légèrement.

Hi (or hey) ! 'fait un un bout que j'ai pas posté ! Y'est pas long, i know, mais j'vous ai fait attendre longtemps..... :(

I hate boys! But... || m. cliffordOù les histoires vivent. Découvrez maintenant