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Hey! J'étais vite fait inspirée ce matin, voici un petit chapitre assez court qui prépare le prochain gros chapitre ! Bonne journée et bonne lecture ! -Julie ♥


La douleur est bien trop forte, je ne peux me concentrer sur autre chose, c'est impossible.

Le tissu qu'il m'avait attaché pour me cacher la vue se desserre petit à petit et je fais en sorte d'essayer de le faire tomber jusqu'à ce que j'y parvienne. Génial, c'est déjà une bonne chose de faite.

J'aurais pu avoir l'idée de soulager mes douleurs avec la fraicheur du sol mais ces cordes m'empêchent de bouger.

J'observe les lieus. Ce n'est rien d'autre qu'une vulgaire pièce sans fenêtre, très petite qui sent le renfermé voire le moisi.

Aucun hygiène, ça me dégoûte.

Je fixe la porte blindée qui est impossible à forcer, attendant que Jay débarque.

J'entends des bruits de pas qui s'approchent et la porte s'ouvre doucement, Jay apparaît.

Rose, lance-t-il froidement. Ce n'est pas dans mes habitudes, mais tiens.

Il me jette de la Biafine au sol, ce qui veut clairement dire « démerde-toi. »

– Merci pour ce geste si généreux.

Il sent l'ironie dans ma voix, et j'accompagne cela d'un joli sourire, il me dévisage puis soupire.

Il sort son couteau de sa poche et coupe sèchement la corde qui me maintenait presque surélevée. Je tombe lourdement sur le dos et le fusille du regard.

– Je dois y aller.

– C'est ça, Jay. Laisse-moi pourrir ici, je ne serai pas la première !

Il me tourne le dos et claque la porte. Il est vraiment trop bizarre. Il ne sait pas ce qu'il veut, se contredit, fait l'inverse de ce qu'il doit faire, enfin bref. Je ne vais même pas chercher à le comprendre, c'est bien la personne à qui je ne veux plus penser.

Étant donné que je suis enfermée et condamnée dans sa villa, ça ne va pas être très facile mais je peux y parvenir tant qu'il n'est pas dans la même pièce que moi.

Je m'assieds et essaie de m'étirer pour passer les crampes que m'ont donné les cordes à force d'être attachée comme cela puis j'attrape la Biafine.

Ça va être une dure épreuve pour moi de faire ça.

J'applique une légère couche sur ma cuisse et masse doucement la blessure qui a déjà cloqué.

Merde c'est douloureux.

Je mords mon t-shirt pour ne pas crier et les larmes menacent de couler de nouveau.

Quelle enflure, il ne m'a vraiment pas raté.

Mon cœur tape douloureusement contre ma poitrine tant j'ai fait ressortir la souffrance.

Rien que de regarder la brûlure, j'en ai mal au cœur. C'est immonde.

Je souffle un bon coup et me dis que maintenant, je dois faire le bras, là où j'ai vraiment très mal.

Je suis courageuse en tant normal, non ?

Pourquoi est-ce si difficile, je ne fais que me soigner...

Oh mon Dieu... sangloté-je en touchant mon bras avec la crème.

Je bascule ma tête en arrière et ferme les yeux, voulant faire passer la douleur.

ThornOù les histoires vivent. Découvrez maintenant