Chapitre 2

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Cela faisait maintenant un mois que j'étais dans cette hôpital. Les jours sont longs et tristes. Même si mes parents passent me voir chaque jour, sa ne me distrait pas assez pour oublier ma maladie.

Rendez vous-vous compte ? Je n'ai que trois mois d'espérance de vie. Trois mois pour vivre à fond, ma petite vie.
Je n'ai que treize ans, à cette âge, on ne meurt pas !

Voir du blanc, du gris, à longueur de journée. Voir toute ces personne qui risque de mourir sous nos yeux, subitement, je ne le supporte plus.

A cause de mon traitement, j'ai perdu dix kilos ! Je fait maintenant trente petits kilos, c'est très dangereux pour mon âge.

- Bonjour Victoire. Comment vas tu aujourd'hui ?

- C'était mieux hier.

- Sois optimiste. Le remède se prépare lentement, mais il avance. Lentement, mais sûrement.

- Je serai déjà morte d'ici là.

- C'est ce que nous craignons.

- Merci de me rassurer.

Il est évident que mes jours sont compté. Chaque jour j'ai de plus en plus peur de mourir.

- À propos. Nous allons te transférer au Canada. Là bas, il y a un hôpital spécialisé dans les leucémies.

- Oh génial vous me faite découvrir le monde avant ma mort.

Le docteur sortit me laissant seul sur mon sort. J'étais en larme. J'étais une moin que rien.

J'allais devoir aller dans un autre pays et je ne le voulais pas du tout. Peut être allais je mourir là bas ? Moi qui était née française, et était morte canadienne.

Quelque heure passèrent, avant qu'on m'emmène hors de ma chambre. On roulait mon lit dans des couloirs, avant de me descendre au sous sol. Là bas, une ambulance m'attendait.

J'allais donc faire le voyage en voiture jusque à l'aéroport, et arrivé la bas, en ambulance encore une fois d'après ce que m'a dit le personnel. C'était donc  partit pour douze heures de voyages.

***

Je suis actuellement dans un avion, sans ma famille. Je n'ai pas eu le temps de leurs dire au revoir et sa me gêne énormément, j'aurai pu les appeler mais je n'ai pas de portable sur moi et de toute façon nous sommes dans un avion.

Je suis surveillé par des médecins et une infirmière passe me voir toute les heures pour contrôlé ma température. Je me sens bien, comme si je n'était pas malade.

***

Pour la première fois depuis des mois, j'ai réussi à endormir profondément. Je crois que on a glissé des somnifères dans mon eau. Mais peu import.

Je vient de me réveillé, et je suis dans l'ambulance. Il fait atrocement froid. J'en tremble. L'hiver ne vas pas me plaire cette année...

Le chauffage à fond, trois couvertures sur moi, j'avais encore froid. Ma température monte et descend, je ne comprend rien.

***

Après ce qui venait de se passé, l'ambulance s'étaient arrêté devant le premier hôpital qu'ils ont aperçu. On m'avait placé dans une chambre chauffante.

On reprendrait le voyage demain. L'hôpital se trouvait à Montréal. Cent kilomètres nous séparait de cette ville.

Pour l'instant, je veux juste reprendre force. Je veux juste avoir l'espoir que je m'en sortirai et que je reverrai ma famille dans très peu de temps.

"Malade" Où les histoires vivent. Découvrez maintenant