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Paris, 30 septembre, 23h.

Collées sous le parapluie, Clara et moi avancions accompagnées de la pluie en direction de la magnifique maison d'Emma. Aujourd'hui c'était son anniversaire, ses 18 ans. Nous étions sur notre 31 pour fêter comme il se doit la majorité de notre amie. Ma combinaison noir en débardeur avec son décolleté plongeant ne me suffisaient pas, j'avais froid, les frissons parcouraient mon corps. J'étais partagée entre la pluie pouvant touchée mes longs cheveux lissés il y a une demi heure, et mes hauts talons aiguilles pouvant être tachés par l'eau sales mélangés à de la terre.

Nous franchissons enfin la porte. Tout sourire nous avancions vers tout les invités, nous devions être les dernières comme à notre habitude. Je m'approchai d'eux, je ne les avais pas vu depuis une semaine. Je fit donc la bise à tout les garçons. Il ne manquait plus que lui. Un sourire accroché au bouts de ses lèvres lorsque je m'approchai de lui. Samir mit sa main dans le creux de mon dos et avança sa tête doucement. Son parfum m'avait manqué ainsi que ses câlins. Cela faisait un mois que je ne lui avais pas parler.

La soirée battait son plein. Je m'éclipsais à l'étage afin de chercher Emma que j'avais vu précédemment montée. Introuvable, je m'apprêtais à redescendre les escaliers quand on me pris le poignet ce qui me fit tourné vers la personne en question.

- Ah Emma, je te cherchais depuis.. ah euh, salut Samir, dit-je confuse.

Sa chemise blanche moulait son torse. Je le regardai droit dans les yeux. Avec les siens, il faisait des allés-retour entre mes yeux et mon décolleté essayant de pas me le faire voir.

- Ça va j'te dérange pas, dis-je en enlevant ma main de son poignet et en croisant mes bras sur ma poitrine.

- Nan ça va, on peux rester comme ça encore longtemps si tu veux, dit-il en rigolant.

- Ahah super drôle, lui répondis-je ironiquement, t'as fini de me faire la gueule, ajoutai-je.

- Faire la gueule? C'est plutôt à moi de te poser la question.

-C'est une blague? C'est qui qui me parle plus depuis un mois?

- Toi aussi t'aurai pu venir me parler, me répondit-il en restant très calme ce qui me surpris.

- C'était pas à moi de le faire.

-Si tu le dit.

Il commença a partir. Je criai:

-Eh tu vas où?

- T'es déjà en manque, me demanda-t-il un sourire en coin, en se retournant à quelques mètres de moi.

-Oh putain tu m'énerve c'est fou.

- Oh putain tu m'énerve c'est fou, m'imita-t-il en agitant les mains au dessus de ses épaules et prenant une voix plutôt aiguë.

-J'ai pas du tout cette voix là, lui dit-je vexée.

Il s'approcha de moi, je reculai jusqu'à à être contre un mur me stoppant. Il colla son torse à ma poitrine. Je lui lança un regard d'incompréhension. Il approcha sa tête de la mienne et mis une main sur le mur au dessus de mon épaule. Il finit par me chuchotai à l'oreille:

- La tienne est beaucoup plus sexy.

Il remis sa tête en face de la mienne, me lâcha un autre sourire en coin et partît.

Je restais là deux minutes, choquée de la scène qui venait de se produire.

***

La soirée était sur le point de s'achever. Clara et Inès était parties plutôt pour je ne sais quelle raison. Kamel devait me raccompagnée chez moi comme c'était prévu.

- Am on y va, cria Kamel dehors avec Samir et Scridge.

Je lui fis un oui de la tête, allai dire en revoir à Emma, lui souhaitant une nouvelle fois un joyeux anniversaire et sortis de son immense maison. Je m'avançais vers eux, saluais Scridge qui partis en direction de sa voiture.

- Oh mais j'ai pas dit en revoir à Emma, dit Kamel, un sourire en coin voyant qu'il ne restait plus que Samir, lui et moi.

Il avança vers l'intérieur de la maison et je me retrouvais seule avec lui, encore une fois.

- J'vais attendre Kamel dans sa voiture, salut, dis-je en me retournant et commençant à avancer.

- Ah ouais ça me fait même pas un bisou comme à l'ancienne, me répondit-il.

Je fis demi-tour, m'approchai de lui, collai ma poitrine à son torse, me mis sur la pointe des pieds et lui chuchotai à l'oreille comme il l'avais fait précédemment dans la soirée:

- Le bisou c'est pas pour aujourd'hui bébé.

Je lui lâchai un sourire en coin et commençai à partir lorsqu'il me rattrapa le poignet, ce qui me fis me retourner devant lui. Il mis ses mains sur ma taille. Je pris alors les devant et attrapai son menton entre mes doigts. Je lui tournai la tête légèrement vers la droite et lui déposai un bisou sur sa joue droite. Je me détachai de lui. Il avait un sourire accroché au lèvres, je fis de même et partis.

Un Rebeu et une FrançaiseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant