- Chapitre 1 -

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Il est dix heures lorsque le soleil brûle mes yeux par ma fenêtre, ce qui m'oblige à me réveiller du monde des rêves.
Si ça ne tenait qu'à moi je resterais la journée entière dans mon lit, m'imaginant des scénarios dans ma tête. Maintenant toutes mes journées ce ressemble depuis que j'ai quittée la fac. J'y étudiais l'anglais et je pense que j'aimais vraiment ça.
Cela fait maintenant 5 mois qu'on m'a diagnostiqué une ataxie spinocérébelleuse, une maladie incurable qui s'attaque au cerveau et qui petit à petit me fera perdre le contrôle de mon corps. La plus drôle des réaction était celle de mon père lorsque le médecin a annoncer la nouvelle. Le regard sévère et la voix virile, il a demandé au médecin combien coûterait l'hospitalisation, presque prêt à faire un chèque et me "confier" aux hôpitaux, comme si j'étais déjà en phase terminale, prête à être enterrée.  Mais ça ne ma pas plus choquée que ça car c'est typique d'un homme d'affaire. Je ne m'attendais pas à un litre de larmes de sa part de toute manière, si ça avait était le cas ça n'aurait était que superficiel. Mais je ne peux pas blâmer mon père pour ça car je pense être plus indifférente que lui. Je me suis contentée de restée silencieuse, sans réaction particulière, car tout simplement je n'éprouvais pas le besoin d'en avoir.
J'enchaîne les épreuves depuis très jeune, je suis habituée aux déception et aux obstacles de la vie. Plus rien ne m'impressionne.

Le lever est quelque peu difficile. Mon paternel ma "souscrit" deux aide soignante qui sont censé m'aider dans la vie de tous les jours, car depuis deux semaines j'ai des difficultés a me mettre sur mes deux jambes ou encore avaler correctement. Mais bien sûre je les ai renvoyés chez elle gentille-ment. Il savait pertinemment que j'allais me débrouiller seul, mais c'est comme pour me pousser à aller à l'hôpital pour ce débarrasser de moi.
J'ai refusée d'aller à l'hôpital car j'estime ne pas être encore un cas à plaindre. Je vie comme si j'étais en bonne santé car je ne veux surtout pas susciter de la pitié autour de moi, ça me rend malade.

Ce matin il fait froid, mais le soleil est bien là. Et c'est une même routine qui ce met en marche, on toque à ma porte pour m'apporter un petit déjeuner, c'est la seule chose que j'ai accepter de mon père pour me "faciliter" la vie, les repas  servie dans ma chambre, pour éviter de le croisé dans cette maison.
Je passe mes journées à dessiné, c'est la seule chose qui me fait sentir un peu libre, mais depuis quelques temps mes dessins ne sont pas aussi parfait qu'avant à cause de la difficulté à tenir le crayon correctement. C'est aussi l'une des seul chose qui me rend triste.

Aujourd'hui, la date affiche le 20 octobre 2018, et c'est la période ou les feuilles commence à tomber des arbres à Séoul, un spectacle d'automne fabuleux et colorée. C'est la raison qui me pousse à changer ma routine pour aller voir un nouveau paysage à dessiner.

Je réussis à me lever sans difficultés, aujourd'hui ma détermination me ferait gravir des montagnes ! Je surveille par ma fenêtre le moment ou mon père va sortir de la maison afin de pouvoir sortir sans contrainte. Le moment opportun enfin arrivé, je sort par ma fenêtre qui heureusement n'est pas du tout haute par rapport au sol. En sautant, je me sens revivre, même si je sens mon corps s'alourdir, cela ne m'empêche pas de me mettre à courir pour sortir de la demeure, courir de toute mes forces . C'était le première fois depuis des mois que je n'avais pas sentit le vent parcourir mes long cheveux noir, un sentiment de liberté unique.

Je connaissais le quartier d'Itaewon sur le bout des doigts, mais j'avais l'impression de le redécouvrir à chaque coin de rue. Tout me fascinait, du vieillard qui vendait des Eomuk (brochettes de poissons) aux lycéennes rebelles dans le métro.

Cette petite escapade m'a fait oublier toute ma triste existence, je me sentais être quelqu'un d'autre, ayant retrouver une quelconque joie de vivre.  Enfin arrivée à ma destination, une immense forêt un peu à l'écart de la ville , mais pleine de charme et de vie. Chaque arbre à une différente couleur. Il est seulement 10h mais la forêt est déjà remplie de touristes et de personnes âgées .

Mon corps est de plus en plus lourd et fatigué, mes  jambes flanchent parfois mais ça ne m'arrête pas, je cherche le plus beau coin de la forêt avec un banc ou m'asseoir,  enfin trouvée je me précipite, décidée, au banc déjà occupé par un homme. En m'asseyant je laisse un énorme écart entre nous et reste concentré, car  avant tout c'était mon moment et j'étais venue ici dans l'unique but de dessiner. Je sort mon crayon et mon carnet de dessin et plus déterminée que jamais je trace les premiers traits du paysage d'automne en face de moi, pendant une bonne trentaine de minutes j'essayais tant bien que mal, avec acharnement à continuer à tenir mon crayon correctement, cependant mon dessin ressembler quand même à quelque chose, fièrement je souriais en le comparant avec le paysage originale.

L'homme à côté de moi n'hésité pas à me fixer pendant que je dessinais et cela faisait un bon moment que je l'avais remarquer mais à chaque fois que je tournais la tête il dévié son regard. Il était très maigre et caché son visage avec un masque noir, c'était le style standard de tous les jeunes de Séoul , ses mains étaient très fines et très masculine, elles laissaient apparaître des veines. Ses mains m'avaient vraiment obséder que j'en avais oublier mon but initiale.

Cela allait faire bientôt 1 heure que j'étais assise à peaufiner mon dessin, sous les yeux d'un parfait inconnu. Mais un énorme bruit semblable à une baleine échoué sur la mer ce fait entendre de mon ventre. Je suis devenue instantanément toute rouge , mon ventre crier famine! Je précipite mon bras dans mon sac à dos et en sort une barre de céréale chocolaté, très gênée, je garde les yeux baissée, je déchire le plastique qui couvrait mon snack et j'ai pensé à le partager avec le jeune homme qui me fixait toujours. Au moment ou je lève la tête vers lui pour lui proposer la moitié de ma barre, il ce lève, les mains dans les poches, la capuche sur la tête et s'en va , le plus naturellement du monde.

Un peu moins gênée, maintenant que je suis seul je tente de finir mon dessin pour le compléter avec des couleurs chez moi, tout en mangeant ma barre de chocolat.

Sur le chemin du retour,  je décide de faire un détour par la ville pour aller devant mon ancien lycée. J'avais arrêter l'école en plein milieu de ma dernière année au lycée car je venais de perdre ma mère, la seule personne qui était importante dans ma vie. Ce drame m'ayant complètement anéanti mon père, grâce à sa forte influence et son porte monnaie bien remplie s'était mis d'accord avec le proviseur du lycée pour que j'obtiennent mon diplôme à la fin de l'année comme tout le monde sans avoir à venir en cours. Ce qui en soit n'était pas une si mauvaise chose, car je détesté devoir avoir à faire avec des adolescents corrompu par cette société coréenne perverti. Aucun bon souvenir ne me viens à la tête en regardant mon ancien lycée mais cela ne m'empêche pas de sourire nerveusement en voyant le bâtiment blanc, jaunis par le temps.

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Voilà pour mon premier chapitre, j'espère que c'est un bon début! Le meilleur reste à venir, n'hésiter pas à me donner votre avis.

Personnellement je pense que vous trouverez ce chapitre 1 un peu ennuyant car c'est beaucoup de description etc... mais vue que je prévois une longue histoire c'est normale DON'T WORRY ! (^.^')

DolorisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant