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Encore ce goût acerbe qui me tient.
Chaque fois c'est la même chose, un ascenseur émotionnel.
S'attacher à une personne rapidement, avec intensité, cela ne présage que souffrances et abandon.
Persuadée d'avoir trouvé quelqu'un qui me comprenne, je m'attache et me perds dans la confiance.
Mais au moment où cette amitié, cette dépendance est la plus grande, la solitude me touche du bouts des doigts et je me retrouve comme projetée dans un précipice sans fin.
La chute paraît interminable et son issue est sans appel, une blessure profonde.
Encore une fois je finirais brisée et sans un mot, je resterais seule cachée dans ma propre ombre.
Durant des heures je me demanderais si tout cela n'est que manipulation et mépris à mon égard.
Mais j'en reviendrais toujours à ce sentiment atroce de faiblesse et de stupidité, qui provoque chacune de mes chutes.
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