Devant lui se tenait un animal, plutôt grand de la taille d'un gros chien, mais très fin. Ses oreilles grises étaient couchées sur sa nuque, et ses babines retroussées dévoilaient ses gros.

Un loup.

Albus relâcha brusquement la branche, reculant précipitamment, effrayé, avant de tomber lourdement au sol, prenant son pied dans une racine.

Cependant, une question demeurait.

Pourquoi la carte des Maraudeurs avait signaler une femme, Eossa Palmer, s'il ne se tenait là qu'un loup ?

Rapidement, le jeune garçon ramassa ses affaires, les rangea dans son sac, gardant cependant sa baguette à portée de main.

La cape d'invisibilité de son père serrée contre lui, il avançait lentement, se guidant à la lumière de la Lune.

Peu de temps après, le fils Potter était de retour au château. Assis dans la salle commune de sa maison, il observait les flammes danse dans la cheminée.

Incapable de dormir, il jouait avec sa baguette, la tournant et retournant dans ses mains.

Devant lui, se trouvait à nouveau la carte du maraudeur. Le brun cherchait sans relâche un nom. Celui d'Eossa Palmer.

Tout à coup, son regard fut attiré sur la tour de Serdaigle.

Là, dans la salle commune, se tenait le même nom qu'il avait aperçu plutôt dans la soirée.

Eossa Palmer.

Fatigué, le Albus Severus ne voulait pas prendre le risque de se faire surprendre dans les couloirs pour rechercher l'identité de la femme, ou de la louve qu'il avait croisé un peu plus tôt.

Cependant, malgré son épuisement, le Serpentard ne parvenait pas à fermer l'oeil. Un mystère planait au dessus de ce nom, et le jeune homme était bien décidé à l'élucider.

*

Le lendemain, le fils de l'Élu, des cernes tombantes sous ses yeux, se réveilla en sursaut, secoué par son meilleur ami Scorpius Malefoy.

Ce dernier le salua rapidement, avant de courir dans les couloirs pour rejoindre les autres élèves dans la grande salle.

Albus, exténué, se leva lentement, baillant à s'en décrocher la mâchoire. Il glissa sa baguette dans sa robe aux couleurs de sa maison, puis saisit la carte du maraudeur, murmurant la formule.

À nouveau, il chercha le prénom d'Eossa. Il lui sembla l'apercevoir au détour d'un couloir, mais cependant le nom disparu presque aussitôt.

Et si la carte déraillait ? C'est vrai, après plus d'une quarantaine d'années d'utilisation, il est possible que celle-ci se trompe.

Le jeune brun décida d'aller poser la question à son frère. Après tout, c'est lui qui s'en servait la plus part du temps.

Cela faisait longtemps que le Fourchelang n'avait pas discuté avec son grand frère.

James Sirius Potter était aujourd'hui âgé de 17 ans, et commençais sa septième année d'étude à Poudlard. L'an passé, il avait passé de justesse ses BUSE (brevet universel de sorcellerie élémentaire). Il continuait à défier ses professeurs, et de transgresser les règles de l'école. Le gryffondor était tout le contraire de son petit frère. Insolent, insouciant, attrapeur doué et populaire.

En bref, le portrait craché d'Harry, que ce soit physiquement ou psychologiquement.

S'avançant dans la grande salle, se frayant un chemin entre les élèves impatients de déjeuner, il cherchait son frère du regard.

Comme d'habitude, le rouge et or était assis à la table de sa maison, entouré par l'équipe de Quidditch, et ses nombreux admirateurs.

Al' ? Joins-toi à nous ! Lui avait lancé l'attrapeur, quelques peu surprise de voir son frère à la table de Gryffondor.

Albus amena son frère à l'écart pour le questionner.

Sa seule et unique réponse fut :

La carte ne se trompe jamais.


Nouveau chapitre !

Maudit [A. POTTER]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant