Un lecteur dans Haikyū !!

Kurō Tetsurō x Lectrice!1m70 (partie 2)

Codes :

[T/P] = Ton Prénom

[P/A] = Prénom d'une Amie

[C/Y] = Couleur des Yeux

[C/F] = Couleur Favorite

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Victime du destin (partie 2)

Commande de @yuki_kurugane60

Pendant un mois, l'hôpital devint ta deuxième maison. Tu y mangeais, y vivais et t'y couchais, sans jamais pouvoir retourner chez toi, faute à ta condition. Ta rééducation était presque achevée, et tu devais avouer que ça avait été l'un des obstacles les plus durs à surmonter de toute ta courte vie. Les premières fois, simplement poser le pied par terre ou bouger ta jambe te faisait souffrir le martyr, à tel point que tu en pleurais et tu étais prise de convulsions sous la douleur. Mais bravant cette épreuve, au bout d'une semaine, tu parvenais à effectuer quelques pas sur une dizaine de mètres; une maigre distance, mais un grand progrès pour ta guérison.

En parallèle, tu travaillais d'arrache-pied tes cours, apportés par Yaku et [P/A] qui en plus, te procuraient de la compagnie lorsque tu dérivais vers la solitude et l'ennui. Tu avais reçu la visite de nombreux camarades de classe mais tu n'avais pas croisé Tetsurō, ce qui te chagrinais : pourquoi ne s'était-il pas montré ?Il avait pourtant eu un rôle majeur dans ta prise en charge.Peut-être attendait-il que tu sois de nouveau sur pied pour te parler... Où bien se sentait-il coupable, comme il l'expliquait dans sa lettre. Mais coupable d'une chose dont il ne pouvait prévoir l'issue ? Ça n'avait aucun sens à tes yeux.

Tu soufflas. Qu'est-ce que tu en savais ? Rien. Il n'empêche que je suis curieuse de savoir pourquoi il n'est jamais venu... Un peu inquiète aussi, c'est vrai... J'espère qu'il va bien... Sortant de tes sombres pensées, tu observas ta chambre d'hôpital, désormais vide de toute occupation ; tu quittais aujourd'hui ce lieu qui t'avait« privé » d'un mois de ta vie. Un sac sur le dos, une béquille à chaque main et une attelle à ta cuisse presque rétablie, tu t'apprêtais à retourner chez tes parents. Enfin !Fini les repas amers, les lits inconfortables, le même paysage (à savoir du blanc : plafond, mur, sol, toujours la même couleur blafarde, à t'en faire tourner la tête...) à fixer toute la journée.

Tu avais obtenue la permission du Docteur Boyer, te rendant ta liberté et te laissant goûter à nouveau à l'air pollué de la ville.C'était toujours mieux que de rester à jamais cloîtrée entre ces quatre murs ennuyeux à en mourir. Serpentant avec mille précautions à travers le labyrinthe qu'était l'hôpital, tu en franchis finalement le seuil. Tes parents, rayonnants avec leurs grands sourires fiers et heureux, t'aidèrent à monter dans la voiture familiale et ainsi, vous rentrèrent tous ensemble à la maison,chose qui t'avait terriblement manqué pendant ton séjour imprévu.

Le lendemain, tu allas au lycée. Ta mère, prévenante et ayant peur que quelque chose ne t'arrive, et tu pouvais la comprendre, préféra te conduire aux portes de l'établissement. Il ne manquerait plus que tu fasses une maladresse ou que quelqu'un te bouscule, et c'était reparti pour un mois à l'hosto ! Ce n'était pas que tu haïssais cet endroit, mais si tu avais la possibilité de t'y tenir à l'écart, tu n'étais absolument pas contre !

Quelques minutes plus tard, tu fis face à ton lycée. Saluant d'un dernier geste ta maman, tu traversas le perron et boitas avec tes béquilles jusqu'en classe. Analysant les escaliers avec une mine dépitée, tu retins une plainte découragée. Prenant le taureau par les cornes et démarrant ton ascension, tu posas le pied sur la première marche.