Je me souviens de ce moment où nous étions en terrasse juste toi et moi.
Nous étions si connecté, si fusionnel.
Je me souviens avoir baissé la garde et regardé tes bras.
Deux veines étaient bien plus prononcées que les autres et traversaient ton avant bras droit.
Je sentais ton regard se poser moi.
J'ai tellement aimé cette sensation entre gêne et désir de me livrer à toi.
Puis mon regard s'est tourné vers tes mains.
Ces mains pleines d'histoires, comme cette cicatrice que tu as au niveau de l'os de ton index. Tu te l'ai faite en rangeant la vaisselle, où encore celle que tu as le long de tes phalanges à force de donner des coups contre un mur pour te faire passer les nerfs.Je me souviens d'en avoir rougis ce jour là. Je me rappelle d'avoir ensuite levée les yeux en direction des tiens. Ils avaient une étincelle particulière ce jour là.
Je ne sais pas trop, un mélange d'amusement et d'intrigue.C'est en me rappelant de tout ça que je me rends compte comme j'ai peur d'oublier chaque parcelle de souvenir, chaque minuscule détail qui m'on marqué l'esprit, chaque trait de ton visage, de ton corps, chaque cicatrice sur tes bras et sur tes mains.
Toutes ces failles me manque.
J'ai besoin de me souvenir, de me rappeler de tout ça pour vivre,
Pour survivre à ton absence,
Pour survivre au trou béant que tu m'as infligé.
Pourquoi est-ce si douloureux de ce souvenir ?
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Les maux de Marion
PoetryParfois il est plus simple d'écrire ses maux que d'en parler de vive voix. C'est mon cas. Je suis de ceux qui couchent ses douleurs sur papier, de ceux qui préfèrent se noyer dans les mots que dans les paroles. Je préfère écrire plutôt que de devoir...