PARTIE 1: Le commencement

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CHAPITRE 1

Comme tout les matin, je vais au lycée. J'y vais en bus. Heureusement qu'il y a un bus : on marche hyper lentement ! Quand je dis on, je ne parle pas seulement des gens du lycée, non, je parle de tout le monde. Mais bon... Quand on veut, on peut être rapide, super rapide même.

Au lycée, on est à peu près mille. Tout le monde a son groupe d'amis, tout le monde a sa place. Là-bas, personne ne s'occupe de personne.

Mon nom ? Je suppose qu'il en faut un. Mais vous savez quoi, entre les petites héroïnes de roman qui ont toutes un prénom plus excentrique que les autres, ou celle qui en ont un trop banale, je suis écœuré ; alors je vous laisse choisir. Vous pouvez même me donner le vôtre.

J'ai un petit frère. Il a les cheveux châtain claire coupé au bol et des yeux bleus. Il a des joues juste à croquer !

Blanche, c'est ma mère. C'est une femme distinguée, qui a beaucoup de goût. Elle a des yeux bleus limpide près-ce que transparent. Des lèvre fines, recourbées, rouges pétants. Elle a des cheveux blonds qui retombe en cascade sur ses épaules.

Mon père Paul fait une tête de plus que ma mère, il a les yeux marron, et commence à avoir les cheveux poivre et sel.

Moi... Et bien... J'ai les cheveux noirs corbeau, des lèvres plaines que je maquille toujours d'un rouge à lèvres pourpre. Et allez savoir pour quoi, mes yeux sont vert. Je suis un peu plus grande que ma mère et je ne vous cache pas que j'en suis fière ! Je suis ni obèse ni anorexique.
Ma peau est blanche, ma mère dit que je devrais prendre plus le soleil, mais qu'es-ce que j'y peux moi ? On est tous comme ça. Je veux dire, vraiment : on a touts la peau claire. Bon, OK, la mienne est peut-être un peu plus blanche que les autres...

Je dis au revoir au chauffeur qui, comme à son habitude me répondit par un grognement. Je descendis les trois marches qui me séparait du sol, et me dirigea vers le lycée. L'établissement est assez grand. Mais la façade... Entre la façade délavée, les fenêtres grises et les poignets rouillés, on ne peut pas dire que se soit joli-joli. J'approchai de l'entrée, qui se dit-en passant, fait la taille d'un trou de balle.

Pff...Faut encore que j'aille chercher ma veste.

-Hé ! Salut ! : ma meilleure amie, d'Jessie

-Hé !Faut que j'aille chercher ma veste. Vendredi, je l'ai oublié dans les vestiaires.

-OK, mais grouille !

-T'inquiètes, on se rejoint en cours.

Je filai sur la gauche, descendis des escaliers. Je poussai des portes à doubles battants.

Je me demande comment elles font pour tenir encore debout !

Et là, mon cœur s'arrêta de battre. Je déteste les clichés, mais celui-là été inévitable. Gabriel LE gars le plus populaire et mignon du lycée se trouvait dans le gymnase. Il jouait au basket avec des potes à lui. Ce gars, c'est une boule de testostérone et de muscle : sourire ravageur, des yeux gris acier, les cheveux bruns en bataille. Sa peau est légèrement plus foncée que la mienne. Ses muscles roulaient sous sa peau ruisselante de transpiration.

Gosh !

Il est sublime, non ! Il est canon, sexy même, à tomber quoi ! Et il ne m'est pas indifférent, bon d'accord... J'en suis raide dingue !! Et s'il n'y avait pas ses dindes autour de lui, j'aurais peut-être une chance... Mais non ! Qu'est-ce que je raconte ? Pff !

J'accélère le pat et contourne le terrain, pour ne pas me prendre un ballon dans la tronche. Ici le coup de la fille qui tombe dans les pommes, sa marche pas.

Je poussai la porte des vestiaires. Ma veste était là. Je la ramassai puis la secoua. J'approchai mon nez du col.

Ça va elle est encore potable.

Je l'enfilai. Et sortis des vestiaires.

Vous savez, dans les films, il y a souvent un moment out comme je dis. Où le garçon et la fille qui sont fait l'un pour l'autre se fixe pendant une éternité et que tout le reste est comme au ralenti ou sur pose ? Et bien... C'est ce qui se passe là, un out entre Gabriel et moi. J'en ai presque oublié la porte qui me revient dessus comme un boomerang, presque. Après qu'elle me soit rentrée dedans, je m'étala de tout mon long parterre.

On ne doit pas être fait l'un pour l'autre.

Je n'ose même plus le regarder. Je suis maintenant rouge comme une pivoine. Je me relevai en époussetant mes habits, et fonçai tel une furie en direction de la porte. Une fois sortis, je poussai un soupir en m'adossant à un mur. Je regardai ma montre : 7 h 59

Et merde !

Je remontai les escaliers quatre à quatre. Quand je fus devant la salle de classe, ils étaient déjà rentrés. Je toquai.

-Entrez !

Je poussai délicatement la porte. Et toutes les têtes qui étaient jusque-là penchées sur leur cahier se redressèrent.


-Je ne tolérerais pas un autre retard mademoiselle.

-Excusez-moi monsieur Frank.

Je traversai l'allée centrale, et croisai d'Jessie qui me faisait les gros yeux.

Ouais, je sais, encore en retard !

Et je m'assis à ma place, c'est-à-dire tout au fond.

Une heure plus tard, ça sonna. Je me dirigeai vers la sortie où d'Jessie m'attendait.

-Ça ne met quand même pas neuf minutes d'aller chercher une veste ?

-Hé bin, si. Et en plus, j'ai croisé Gabriel.

-Ha ! Je vois. Mister tête vide !

Je me renfrognai.

-C'est faut ! Il a la cinquième meilleur moyen du lycée !

-Ho ! Excusez-moi madame, dans ce cas, c'est vous qui avez la tête vide !

Je retenais maintenant un sourire qui ne cessait de s'agrandir de plus en plus. On passa la porte du réfectoire. Je pris un plateau et me dirigeai vers le self.

-Bonjour Magie !

-Coucou ma p'tite ! Aujourd'hui, ces moutons !

Pff... Super ! Ça doit faire la troisième fois que j'en mange en trois jours ! J'en ai marre !

-Je donnerais tout pour avoir un cerveau !

D'Jessie rapprocha sa tête de la mienne.

-Ouais, mais tu sais que c'est ce qu'il y a de plus chère, et regarde le nombre de personnes qu'on a perdus l'an dernier, juste à cause de ça !

-Oui, je sais que c'est dur et dangereux de s'en procurer, mais c'est trop bon !

On s'installa à une table. Je commençai à manger.

Je suis de dos donc je ne vois personne à part d'Jessie, mais à la réaction qu'a subitement mon corps, je suis prête à parier que Gabriel vient d'entrer dans le réfectoire. Je me retournai lentement.

Bingo !

Il vient de s'asseoir à une table non loin de là.

Une éternité plus tard, je me retournai, et prêtai de nouveau attention à mon amie.

-Hein ?

Je fronça les sourcilles.

-Quoi ? T'as dit quoi ?


- Ce n'est pas vrai, je peux savoir depuis combien de temps, tu ne m'écoutes plus ?

-Excuse.

-Bon, c'est rien, de toute façon, j'ai fini de manger. On y va ?

-Ouais.

En repartant, je surpris la table de Gab, en train de rigoler, en me fixant.

Amazing ! Tout le monde est au courant que je me suis vautrée devant lui !

J'accélérai le pas et sorti du réfectoire.

(HELLO !!! JE PUBLIERAIS UN CHAPITRE TOUT LES PREMIER DU MOIS ! POUR QUE JE PUISSE ECRIRE LES AUTRES...  PLEIN D'AMOUR <3 <3)

The Walking GirlOù les histoires vivent. Découvrez maintenant