Partie sans titre 5

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CHAPITRE 5

Je sursautai d'un coup. Depuis combien de temps m'étais-je endormis. Le soleil va bientôt se lever, et Gabriel roupillait encore. Je lui assénai un coup de talon dans le tibia pour le réveiller. Il faillit tomber de surprise, et cela aurait été près-ce que drôle s'il n'y avait pas tout le reste : le fait que j'avais mal dormis, que mes muscles raides me courbaturer, le pantalon de Gab encore maculer de sang séché, et...

-Ça ne va pas ! Qu'est-ce qu'il y a ?

J'exquisai un faible sourire qui ressemblait plus à une grimace.

-Rien... Si on peut dire. Faut qu'on aille retrouver ton oncle.

-Holà ! Doucement... J'aimerais d'abord nettoyer ça.

Il me désigna son pantalon. Mais joue s'empourprèrent.

-OK. Vas-y.

Il parut étonné. Je bafouillai.

-Heu... Non ! Pas là... Je veux dire...

Il sauta par terre en ricanant.

-J'avais compris t'en fait pas. Je vais à la rivière, reste là... À moins que tu veuilles descendre...

Je sautai de l'arbre dans la seconde.

-Je n'ai pas besoin d'aide pour ça. Vas-y.

Il passa sa main dans ses beaux cheveux bruns. Il semblait vouloir ajouter quelque chose mais se ravisa.

-OK.

Et il fit demis-tour, en s'éloignant d'un pats nonchalant. Son sang-froid me sidère ! Mal grès tout ce qu'il s'est passé, il parvient à rester zen ?! C'est quoi au juste, un androïde ? À moins que se sois moi qui suis un peu trop sur les nerfs...

Tu es toujours sur les nerfs !

Ho toi ça va ! Ma conscience commence vraiment à m'énerver !

Qu'est-ce que je disais...

Là-ferme !

Un quart d'heure plus tard, il revint. Il été tremper de la tête aux pieds.

-Qu'est-ce qui s'est passé ?

Il semblé embarrasser, honteux même.

-Quand je me suis penché pour mètre mon pantalon dans l'eau, j'ai glissé sur une pierre... Et voilà.

Il fit un mouvement des bras pour se désigner dans son ensemble. J'aurais vraiment voulu être là pour voir sa chute.

-Ha...

Il se détourna avant d'ajouter:

-Il va falloir que je les fasse sécher, soupira-t-il en regardant ses habits.

J'inspirai lentement à la recherche d'une solution, puis...

-On devait aller chez ton oncle, on a cas y aller. Je pense que là-bas, tu trouveras des vêtements de rechange.

-Ouais.

Il essora le bas de son t-shirt, et me tendit mon sac à dos.

-Sinon ça va ?

Comment lui expliquer que non, ça n'aller absolument pas, que j'ai constamment envie de pleurer, et que j'ai tellement faim que je suis à deux doigts de faire un malaise. Peut-on vivre sans famille ? Parce que s'ils sont... Je ne sais pas si j'y survivrais. Pour toute raiponce, j'expirai lentement.

Mais non ! Dis-lui que tu es au bord de la crise de nerf ! Ça te vaudras à coup sur un câlin !

-C'est ça !


Gab se retourna les sourcils froncer.

-Hein, quoi ?

-Heu... Non, rien, je parlais toute seul.

Il doit me prendre pour une folle !

Ha, ha, ha, ha...

Respire, reprend-toi. Là... Voilà.

On se mit en route à une allure soutenue, il ne voulait pas arriver après la nuit, car il m'a expliqué, que pas mal d'animaux sauvage -que je ne veux pas contraire chassaient la nuit, et qu'avec, ses vêtement mouiller il allait être congelé.

Le manque d'eau, la chaleur, et la peur constante d'être débusqué par un mercenaire eurent raison de moi, je perdis connaissance. Je le sais, car c'est Gabriel qui me la dit quand je me suis réveillé dans ses bras. Il continuait de marcher et ma charge ne l'affecter absolument pas. On aurait dit que j'avais la masse d'une toute petite brindille. Il me reposa au sol. Puis nous nous sommes remit en marche. La forêt été dense, les pins gigantesques, leurs branches épaisses cachaient le bleu du ciel. La terre été aride et rocheuse. Je ne compte plus le nombre de fois que mes jambes se font écorcher par les ronces et mes pieds mit à vifs, s'ils ne sont pas ensanglantés, j'ai forcément des ampoules.

The Walking GirlOù les histoires vivent. Découvrez maintenant