Partie sans titre 10

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CHAPITRE 10

Au bout de quelques heures, ils s'arrêtèrent, pour recouvrir chacune des cages d'une couverture noire, nous empêchant de voir la route. On roula une journée entière, dans le noir sans nourriture. Anémier pas plus tard qu'avant hier, cette situation ne m'était pas du tout favorable. J'étais tellement faible que je ne faisais rien pour m'empêcher d'être projeté contre la grille à chaque virage. À la douleur, ma clavicule droite devait être cassée. Mais j'eus à peine l'os régénéré, qu'un nouveau choque me le brisa. Je finis malgré tout par m'endormir, la gorge sèche et le corps meurtri.

Se fut la lumière qui me sortit de ma léthargie, quand ils tirèrent violemment sur les couvertures. Le véhicule était arrêté. Puis ils nous ont sortis, cage par cage, les alignant les unes à côté des autres. Je ne pouvais pas encore bien ouvrir les yeux, tant la lumière était vive.

Une fois habituer, je redressai ma tête. On faisait face à un immense bâtiment de trois fois la taille du lycée, blanc, symétrique des fondation jusqu'au toit : six rangés de quarante fenêtres. huits étages, trois grandes portes, et des centaine de soldats, brancardiers et médecins, tous humain.

C'est impossible...

Les unes après les autres deux soldats ouvrait les cages. Trois médecins soulevaient les prisonniers pour les poser sur un brancard, et les amener dans se monstre de crépi blanc par la porte du milieu.

Se fut mon tour, on ouvrit la grille et on me porta jusqu'au brancard. Là, deux médecins me sanglèrent fermement, et je fus entraîné jusqu'à la porte.

On m'agrafa sur le bras le numéro de mon matricule. 1573BIS. Un autre m'anvoya un jet le lumière blanche dans les yeux, examinant mes pupilles. On me mit une pince à l'index, relié à un encéphalogramme. On posa des électrodes sur ma poitrine, on prit mon poids et ma taille. C'était flippent. Un médecin arriva et prit un dossier des mains d'une infirmière.

-Alors ?

Il m'examina du regard, et feuilleta le contenue des documents. Il fronça les sourcilles et rajusta ses lunettes.

-Elle est encore trop faible.

Trop faible pour quoi ?

-Mettez-la en quarantaine, je la veux sur pieds dans trois jours.

Qu'est-ce qu'il y a dans trois jours ?

Il referma la pochette. On amena mon brancard dans une pièce à peine plus grande qu'un lit d'une place.

Pendant trois jours, je fus attaché. Je suis resté trois jours entiers allonger, un tuyau dans l'œsophage, pour m'alimenter et m'hydrater. Je ne pouvais pas parles. Aucun bruit n'interrompait le perpétuel silence qui m'angoissai. Je n'avais plus que mes yeux. Je comptais inlassablement les néons du plafond, m'interdisant de dormir. Qui sais ce qu'ils me feraient pendant mon sommeil. De temps en temps, un infirmier venait vérifier mes constantes. J'avais peur. Peur de se que j'ignorais, je ne savais pas se qu'ils me faisaient, se qu'ils voulaient me faire, où j'étais, pour combien de temps ? J'en venais même à me demander si ce n'était pas un rêve. C'était tellement réel, que ça me paresser irréel. Je ne pouvais pas être réellement en train de vivre ça.

Quand le troisième jour arriva, j'avais perdu la notion du temps, mon regard ne fixait plus les néons, mais la porte, redoutant le moment où elle s'ouvrirait. Par-ce que je savais que quand elle s'ouvrirait, ils viendraient me chercher,et je savais pertinemment que je n'aimerais pas la suite. Je faisais tout ce que je pouvais pour me changer les idées. À ce moment-là, j'aurai voulu être partout sauf ici. J'aurai préférais me suicider plutôt que d'atterrir entre leurs mains. J'avais l'horrible sensation d'être un rat de laboratoire. Mon dos me faisait souffrir d'être resté si longtemps immobile, allonger sur une surface plate et dure. Mes poignets et mes chevilles ligotées étaient gelés, les liens me coupaient la peau. Ma mâchoire me lancer à force d'être constamment ouverte, par le tuyau, qui asséchait ma gorge. Dans des passages de folie pure je me mettais à rire, d'un fou rire cynique, avant de m'étouffer.

Et ils vinrent me chercher. Toujours allonger, j'entrai dans une espèce de salle opératoire. Ils enlevèrent mon tuyau, et je pus enfin respirer normalement. On me pausa un caté-taire sur chaque bras. Un infirmier entra, deux poches remplis d'un liquide bleu luminescent, dans les mains. Il les relia au perfusions. Je savais que quand le médecin appuierait sur le bouton principal, cette chose se déversait dans mes veines.

-Qu'est...... Ce.....Que, c'est ?

Parviens-je à articuler. Le docteur me fixa droit dans les yeux.

-Ça, c'est un miracle.

Il ricana, et il appuya sur le bouton. Je ne sais pas pourquoi, mais je sens déjà que je vais le détester.

Penser que rien ne pouvait être pire que c'est trois derniers jours, était les sous-estimé. Le liquide était à la fois bouillant et glaciale. J'avais l'impression de me consumer de l'intérieur. Que des milliards de fourmis couraient dans tout mon corps. J'avais l'impression de me geler de l'intérieur. Que chaqu'un de mes organe se fissurer. La douleur était insupportable, ma tête aurait pu être sous un marteau-piqueur, cela aurait était pareil. L'encéphalogramme s'emballa. Mon corps fit de violant spasmes incontrôlé. J'haletais, agonisante, pendant que le liquide se déversait en moi. Le médecin ne parut pas s'affoler. Puis chaque muscle de mon anatomie se contracta. Des acouphènes m'assourdissaient. Un point lumineux apparut devant mon chant de vision, il grandissait de plus en plus. Puis je ne vis plus rien, je n'entendis plus rien. Ma respiration se bloqua, et mon cœur s'arrêta. J'étais, morte.


(FIN DE LA PREMIÈRE PARTIE, LA SUITE DANS QUELQUES MOIS <3)

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⏰ Dernière mise à jour : Jun 24, 2019 ⏰

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