Partie sans titre 6

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CHAPITRE 6

On arriva dans les temps. Mis à part les vitres cassées et la porte enfoncer, ma maison était la même.

-Est ce que tu as une porte d'entrée à l'arrière de ta maison ?

-Oui, mais... pour quoi ?

-Et bien après la scène de tout à l'heure, je suis sûr qu'ils vont revenir, et je doute qu'ils soient contant de trouver cinq de leurs soldats morts...

-Tu... C'était toi les coups de feu ! Et pas cinq, mais sept... Moi aussi j'ai eu des petits ennuis.

Il haussa les sourcilles impressionné.

-Donc il vaut mieux se la joué discret.

Il donna un violant coup de pied (pas très discret) dans la porte qui céda.Un objet tomba au premier étage suivi par des pas précipiter. Je m'engouffrai à l'intérieur sans attendre, et commençai à monter les escaliers. Mais une main sur mon épaule m'arrêta.

-Attends, on ne sait pas qui ça peut-être.

Je relevai le menton en signe de défi. Je suis chez moi, je fais ce que je veux.

-MAMAN, PAPA... C'EST VOUS ! SEAN ?

Je me précipitai dans l'escalier, Gabriel sur les talons. Je poussai la porte de ma chambre, rien. Celle de mes parents, vide. Puis celle de mon frère. Mon cœur s'arrêta de battre. Sean été emmitouflé dans un coin de sa chambre, une peluche dans les bras.

Ho mon D...

-SEAN !

Je courus vers lui et le soulevai dans mes bras. Il été fatiguer, et ses yeux débordaient de larmes.

-Ça va aller, je suis là.

Je l'embrassai plusieurs fois sur le front.

-Je suis là.

Je l'écartai doucement pour le regarder dans les yeux.

-Ça va ?

Il remua la tête.

-Oui...

Je me tournai face à Gabriel toujours sur le seuil de la porte, puis reporta mon attention sur mon frère.

-Dis... Est-ce que tu sais où sont papa et maman ?

Il étouffa un sanglot.

-Quand les gardes sont arriver, papa et maman m'ont forcer pour aller me cacher... Un peut après, j'ai entendu plusieurs coups de feu. Quand je suis sorti, les soldats étaient entrain de les porter jusqu'à une remorque. Elle été remplie de corps. Ils... Sont... Ils sont morts.

Une lame brûlante s'enfonça dans mon abdomen. Je tombai à genoux. Une boule à la gorge m'empêchait de respirer. Je suffoquais. Parterre, j'agrippais le tapis dans mes mains. Mes yeux me brûler des larmes que je retenais. Je serrai les dents.

Non... Non, non, NON !

-NON !

Mais bien vite, la tristesse fut remplacée par la colère. Je n'étais plus qu'une boule de haine sur le point d'exploser.

Et j'explosai. Je m'attaquai d'abord au lit qui céda sous mes coups de pied. Puis au bureau que je rouais de coup-de-poing. Lui aussi finit par casser. Je m'apprêtais à en faire de même pour l'armoire quand Gab me barra le passage. Je serrai les dents.

-POUSSE-TOI !

Il fit un pas vers moi, les mains relever en signe d'apaisement.

-Tu sais très bien que je ne vais pas le faire.

-ALORS JE TE FRAPPERAIS AUSSI !

Il fit encore un pas en avant.

-Très bien, vas-y, si ça peut te soulager, mais pas devant ton frère. Tu penses un peu à lui ? En ce moment, il a besoin de sa sœur, pas d'une furie !

Je desserrai les poings.

-Et moi, sur qui je peux compt...

-MAIS SUR MOI ! Et ton frère.... On est là nous ! Alors arrête de te comporter comme une gamine !

De chaudes larmes finirent par couler sur mes joues.

-Pardon... Je suis désolé.

Il fit un dernier pas et prit mes mains dans les siennes.

-Moi aussi, je n'aurais pas due m'emporter contre toi.

Il saisissait mon visage dans ses mains.

The Walking GirlOù les histoires vivent. Découvrez maintenant