Chapitre 10.

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Le bonheur, on le recevait et on le partageait. Et lorsqu'on était vraiment heureux, rien ni personne ne pouvait l'empêcher.
Sauf qu'en occurrence, quelqu'un avait trouver le moyen de gâcher leur bonheur.

- AIDEZ-MOI! A L'AIDE, JE MEURS!

Tous les élèves présent dans la salle commune à ce moment-même accoururent en provenance du bruit, c'est-à-dire le dortoir fille numéro trois.

- A qui il est, encore, lui ?!

Le louveteau de Nina se trouvait sur le matelas et tentait de lécher le bras de Pansy Parkinson, recrobiller sur le lit de Yuna elle-même.

- A qui elle appartient, cette foutu bestiole ?!
- Elle est à moi, prit la parole Nina, et tu vas utiliser ton vocabulaire dérangeant autre part que dans notre dortoir parce qu'autrement je te ferais bouffer ton pyjama.
- Tu ne me fais pas peur, riait Pansy.
- Ah oui ? Pourtant tu as peur d'une foutu bête, comme tu dis, qui a été éduquer dès sa naissance par moi-même, jeune humaine également sorcière vivant sur la planète Terre.
- Idiote.
- Fiche le camp de mon lit ! S'énerva Yuna qui se trouvait à deux doigts de sortir sa baguette.
- Tant que ta soeur ne fera pas dégagez son chien de là, je ne bougerais pas.
- Nina, s'il te plaît.
- Nes', au pied.

Elle se leva et marchait en direction de la porte mais s'arrêta devant Yuna.

- Toi et ton maudit serpent, vous dégagez. Et ta soeur et sa fichu bestiole avec.
- N'y compte pas. Nous n'en avons pas l'intention.
- Vraiment ? Voulez-vous que je...

Mais c'était trop tard, Yuna sorti sa baguette ne pouvant plus s'y résoudre, mais avant d'y laisser sortir un éclair, Drago la prit dans ses bras.

- Chut, calme toi princesse.
- Princesse ? Drago, c'est sérieux ? S'étonna Pansy.
- Pourquoi n'aurais-je pas le droit de l'appeler princesse ?
- Car ça n'en n'ai pas une.
- Yuna n'a pas besoin officiellement d'en être une, parce que c'est MA princesse et ça suffit.
- C'est bon, Drago. J'en ai marre de voir sa vieille tête chaque matin à mon réveil, de toute façon. Nina, viens avec moi.

* * *

- Dumbledore ? Vraiment ? Toi ?
- On était obliger. Sorbet Citron.
- Je pensais que tu ne l'aimais pas.
- C'est le cas, pourtant nous voilà là.

Elle toqua à la porte.

- Entrez, mesdemoiselles Lestrange.
- Comment sait-il que c'est nous ? Murmura Nina.
- Il sait tout, lui répondit sa soeur.

Le directeur leur demanda ensuite de s'asseoir, ce qu'elles firent, et de lui raconter ce qu'il y avait.

- Et bien... Nos camarades de classe Serpentard nous rejettent chaque jour
parce que nous sommes en possession d'animaux spéciaux, expliqua Nina.
- Oh... Et bien, je m'y attendais pour tout vous dire.
- ...Et?
- Et dans ce si grand château, il se peut qu'il y ai un appartement vide qui n'attend que vous...
- Oh, c'est géniale, merci monsieur Dumbledore ! S'exclama Nina.

* * *

Après avoir rassembler leurs affaires,
les deux soeurs rejoignirent Dumbledore qui les attendaient face au dortoir Serpent.

- Suivez-moi, je vais vous conduire à votre nouveau chez-vous.

Sept étage. Leur nouveau dortoir se trouvait au septième étage. Elles ne manqueront pas de sport, comme ça.
Pour y accéder, elles devront monter une centaine de marches des escaliers mouvants, puis ouvrir une première porte sur lequel un tableau y trônait. Sur le tableau demeurait une femme possédant de longs cheveux blancs remontés en un chignon dépeigné et enchevêtré sur son crâne. Son nez crochu et ses yeux noir mettant en valeur la couleur de sa peau d'une couleur qui appartenait au champ chromatique du blanc. Un serpent se trouvait enroulé autour du corps de la sorcière qui souffrait de ses habits usés du temps.

- Bonsoir, bonsoir. Oh, enfin des jeunes filles qui vont m'aider ! Dit-elle d'une voix mielleuse. Cela faisait si longtemps que je pourrissait dans ce tableau, grogna t-elle maintenant.
- Euh... Fit Nina.
- Enfin, enfin mes enfants. N'ayez crainte. Je suis Érichtho, sorcière thessalienne des anciens temps. J'aspire les feux de la foudre et empoisonne l'air par ma respiration. Serez-vous penaud d'avoir perdu un proche ? Je serais là pour le ramenner à la vie. J'avale des cadavres pour me nourrir des loups, attirés par la bonne odeur. Je serais celle qui vous guidera dans votre destin !
- Érichtho, cesse de leur faire peur. Tu es morte je te rappelle, tu ne peux plus. Tu as choisi d'être tableau et poussière de souvenir de notre temps.
- Et j'ai bien eu tord.
- Elle... Nous n'avons pas peur. Passons à la suite.
- Vous aurez besoin de répondre à une énigme pour passer. Ah, les identiques idées de Rowena... Pose nous donc ta question, Érichtho.
- Bien... Ma question... Elle sera simple, aujourd'hui. Quel créateur honnerez vous ?
- Salazar Serpentard.
- OUI ! hurla t-elle. POUR...

Mais Dumbledore l'avait fait taire magicalement et le tableau s'ouvrit. Il donnait sur un couloir de quelques mètres environ. Il était bien éclairé et Yuna pût appercevoir l'un des deux tableau à droite, Salazar Serpentard.

- Ser... Mon ancêtre !
- Appelle-moi aïeul, je t'en prie.
- Oh, je suis... Je...

Elle s'inclina.
Lorsqu'elle se releva, Dumbledore avait disparu et la porte derrière eux demeurait fermée.

- Je suis si honorée de vous rencontrer.
- Tutoie-moi donc.
- Je... Si heureuse !
- Yuna Jedusor, pas vraie ? Dès que je t'ai apperçu entrer, j'ai senti que tu avais le même sang que moi qui coulait dans tes veines.
- Oh...
- Bien, je pense que tu aimerais bien accéder à ton dortoir ? Et ton amie également ?
- Ce n'est pas... Mon amie... C'est ma demi-soeur.
-Bien-sûr, oui, ton père m'en avait parler... Le centenaire d'éclipse de lune, hein ? T'es-tu fais donc des amis, à Serpentard ?
- Oui ! Drago Malefoy, Angie et Eddie Keeven.
- Les Keeven ? Hmm, les alliés... Intéressant... Alors ils ont su préserver leur lignée malgrès l'acte...
- Pardon ?
- Oh, je parlais seul, ce n'est rien. Votre mot de passe est souvenir, bonne nuit.

Le tableau s'ouvrit et elles purent entrer.
L'entrée donnait sur un salon. Il était immense, et rectangle. Du côté gauche se trouvait un canapé gigantesque, noir et confortable. En face de celui-ci, une cheminée. Les murs étaient blanc et simples. Quelques étagères étaient disposer du côté de droite, ainsi qu'une table ronde et noire. Quelques chaises étaient installer autour, et à la plus grande surprise des filles, deux instruments de musiques demeuraient poser contre l'angle du mur. Normalement, il s'agissait d'un piano et d'une guitare. Les murs n'étaient pas comme la partie gauche, puisqu'ils étaient rouge et en relief. Pour séparer les deux côtés, une ouverture était faite au centre du mur et des escaliers noirs de quelques marches donnaient sur la cuisine. Elle était accueillante mais plutôt petite et comportait seuleument une plaque de cuisson, un évier, une étagère, un frigo, des tables et des chaises. Mais au fond de la cuisine, sur les deux extrémités du mur de trouvait deux portes. Sur l'une d'elle était inscrit le nom de "Yuna" et sur l'autre, "Nina".
Yuna rentra dans sa chambre en même temps que sa soeur. Les murs étaient bleu foncé, le plafond était magique et une pluie d'étoiles filantes se dessinait dessus. Le sol, pour ne pas gâcher le code couleur était noir. Une pièce assez sombre uniquement éclairée par le plafond. Sa chambre était petite mais avait assez de place pour contenir un lit double place, un bureau, une armoire et une fenêtre qui devait bien faire sa taille. En s'approchant plus d'elle, elle constata que c'était en réalité un minuscule balcon mais assez grand pour qu'elle puisse s'asseoir confortablement et au chaud, puisque des vitres se trouvaient tout au tour et des coussins un peu partout.
Elle sortit de son espèce de véranda et referma la porte vitrée juste derrière elle.
Ce qu'elle n'avait pas jusqu'à présent apperçu, c'était la porte d'une couleur grise foncé et qui donnait sur une immense salle de bain. L'immense salle de bain contenait une deuxième porte de la même couleur qui devait bien appartenir à la chambre de sa soeur.
Après leur visite dans leur nouvel appartement et sans plus perdre de temps, elles sortirent de leur nouveau dortoir en quête de la cabane hurlante.

La famille Lestrange [TOME 1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant