C'est beau la forêt, l'été, le ciel bleu, les rayons de soleil qui éclair ton visage, le vent léger qui passe dans les hautes herbes, les fleures aux multiples couleurs.
Puis la falaise où je me trouve, qui me donne cette vue d'ensemble. Les oiseaux volent, l'air frais carresse ma peau, les nuances de vert des arbres, cette sensation de liberté. Une musique douce en fond me berce.
Les pieds dans le vide, je ferme les yeux et balance ma tête au rythme de la musique. J'ai presque l'impression que je pourrais m'envoler, là, en un saut, je prendrais mon envol et parcourerai la plaine sur des centaines de mètres, voir des kilomètres.
Le temps s'arrêterait, ne serait ce qu'une minute, juste le temps d'apprécier.
Un splendide papillon se pose sur ma main, je regarde ses ailes, elles sont d'un jaune vif éblouissant. Je tends mon bras au dessus du vide. Le petit être avance jusqu'au bout de mon index, et s'envole, droit vers le soleil. Cela n'a duré qu'un instant, et pourtant j'ai l'impression d'avoir tout vu au ralenti. C'était tellement beau.
Alors je repose ma main, lentement, et replonge dans la musique, un petit sourire au lèvres.
Je reste la, les yeux fermés.Quand je les ouvre, je peux voir le soleil commencer à descendre dernière les arbres. Les couleurs changent, la luminosité diminue. Le ciel est maintenant teinté de rose et de violet, plus haut, un bleu profond, plus bas, un soleil jaune - orangé.
Je me lève, juste pour obtenir les derniers rayons qui s'offrent à moi, me met sur la pointe de pied, lève la main gauche, et avant que je ne puisse plus "toucher" ces rayons, je referme la main, comme si j'avais capturé un peu de la lumière, avant qu'elle ne cède sa place à l'obscurité.
Je me lève, et je marche. Je ne sais pas où je suis ni où je vais, mais à cette instant peu m'importe. J'arrive dans une ville, illuminée par les lampadaires et rares fenêtres encore éclairées qui bordent la route. Comme si je marchais sur un fil, j'avance a pas mesurés.
Et puis les souvenirs me rattrape encore. Les soirées que l'on passait ensemble, a marcher et rire toute la nuit. A s'allonger dans les parc, contempler le ciel sans un mot. Comment oublié cette lumière dans t'es yeux.
Je marche au milieu de la route, et des larmes me montent au yeux. Je m'étais promit de ne pas pleurer. Une larme, une seule coule le long de ma joue. C'est la seule larme que je laisserai pour toi. Je me rappelle ce rayon de soleil que j'avais touché du bout des doigts et essuie ma joue. Je ne veux plus être triste, je voudrais pouvoir vraiment sourire pour une fois, et ne pas porter ce masque qui retiens mes pleurs le jour.
Ca ne doit pas être si difficile d'être heureuse ?
Je regarde les étoiles. Un sourire s'est formé au coin de mes lèvres.
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Memories
RandomÊtre libre de penser, de voir le monde à notre idée, d'imaginer est l'une des plus belles choses au monde.