Je suis souvent allé dehors, le soir, tard dans la nuit, pour contempler les étoiles. Comme si elles pouvaient par leurs simple présences, refermer mes blessures et taire mes maux. C'est plutôt l'inverse en général, elles m'ouvrent l'esprit et me confrontent à ce que je terre au plus profondément de mon être. Elles me montrent mes blessures, les effleures, les détails. Et je ressens cette horrible pression m'écraser les côtes, me brûler la gorge, me laisser un goût aigre dans la bouche. Alors je regarde un peu plus toutes ces faibles lueurs dans le ciel, a des millards de kilomètres, qui on sûrement vu passer des milliards d'êtres aux meurtrissures bien plus larges et profondes que les miennes, et pourtant ce soir j'ai l'intime sensation qu'elles ne comprennent pas. Elles voient tout sans le moindre filtre, et restent ainsi, à briller doucement de cette douce lumière qui apaise finalement mon petit être tailladé. J'aimerais être une étoile parfois, avoir ce courage de briller dans le noir, sans même savoir si quelqu'un prendra la peine de le remarquer. D'être chaque nuit, à combler le ciel pour redonné espoir à ceux qui vacillent en revoyant leurs plaies. Alors une fois de plus je reste à observer ces petites fées, qui dû bouts de leurs doigts agiles et abîmés par le temps, recoudre ma chaire avec un fil coloré.
VOUS LISEZ
Memories
RandomÊtre libre de penser, de voir le monde à notre idée, d'imaginer est l'une des plus belles choses au monde.