Chapitre 1.1

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Il est dix-huit heure, et je suis seule. Je suis seule dans mon petit appartement de ce vieux quartier de Londres. Et je suis là, assise sur mon canapé, à contempler cette bougie. Aujourd'hui est mon anniversaire, j'ai trente ans dans exactement huit minutes. Aujourd'hui s'est passé comme hier, et se passera comme demain.

Ma journée s'est commencée par un bruit de réveil un peu trop brusque à mon goût, une tasse de café un peu trop chaude, une route un peu trop verglacée, ainsi qu'un article raté. Je suis journaliste au Daily news. Je rédige des articles pour ce journal.

Et voilà, j'ai officiellement trente ans. Je souffle ma petite bougie et croque une bouchée de ce petit cupcake.

En ce jours, je vais m'accorder un petit extrat, je vais passer ma soirée dans le café de Grâce. Elle est une de mes seules amies, et comme ça, je serai tranquille pour écrire en savourant de délicieux cafés.

Je suis là toujours assise à regarder le reste de mon cupcake. Je décide de me lever, de prendre mon ordinateur et de passer la porte. Je sens que le froid est toujours là. Il neige à petits flocons, je monte dans ma voiture et appuie sur l'accélérateur, me voilà en chemin vers le café de Grâce.

Décidément, je suis chanceuse aujourd'hui, il y a une place de parking juste devant son café.

Je suis restée plusieurs minutes dans ma voiture avant de combattre le froid.

Nous sommes le vingt et un décembre, dans trois petits jours, c'est Noël. Après ces quelques pensées, je décide quand même de sortir de cette voiture. Je commence à courir pour arriver le plus vite possible à l'intérieur. Je rentre et m'installe sur un fauteuil noir dans un coin tranquille. Je sors mon ordinateur de son étui en cuir brun et commence à écrire.

Grâce m'apporte mon double Cappuccino sans sucre.

Je tape sur les lettres de mon clavier depuis bientôt une heure. Grâce revient souvent me remettre d'autres Cappuccino.

Un monsieur vient m'interrompre. Il me parle.

-Vous écrivez ? Je vous observe depuis tout à l'heure.

-Oui j'écris, qui êtes-vous ?

-Je suis Peter Jones. Je suis éditeur, vous m'avez l'air passionnée par votre histoire, j'adore ça ! Puis-je m'asseoir ?

-Oui. Je m'appelle Abbie Parker.

-Enchanté. Et si nous discutions de votre histoire ?

C'est alors que je finis d'écrire ma phrase et ferme mon ordinateur. Nous commençons à parler, sans arrêter. À la fin de cette discussion, il me donne sa carte avec ses coordonnées, au cas où je serais intéressée de faire publier mon livre.

Je range mes affaires et décides de partir, j'ai des idées plein la tête. Je dis au revoir à Grâce et sortie du café. Je monte dans la voiture et rentre à l'appartement. Je regarde l'heure, il est vingt-trois heures.

Je décide d'aller me coucher car je dois me lever pour un article demain. Je me couche dans mon lit et m'endors directement.

Vers trois heures du matin, je suis réveillée par un coup de téléphone. Lorsque j'arrive à prendre ce foutu téléphone en main, je regarde qui pouvait bien me téléphoner à cette heure-ci. C'est ma patronne, Cheryl ne me sonne jamais à cette heure-ci. Je décide de décrocher.

-Allo ?

-Abbie ! Vous devez partir pour New-York dans 2 heures. Le New-York Times souhaite nous rencontrer, c'est pourquoi j'ai décidé que tu serais la meilleure pour nous représenter. Ne me déçoic pas. Bon voyage.

Je n'ai même pas eu le temps de répondre qu'elle a déjà raccroché. Je décide de faire ma valise et préparer tout ce dont j'ai besoin. Il est quatre heures, il est grand temps que je démarre vers l'aéroport. Il n'est qu'à quarante petites minutes d'ici. Cheryl a fait venir un taxis, je monte dans le taxis et pars en direction de l'aéroport. Quand nous arrivons à l'aéroport, un monsieur me dit que l'avion privé de la société m'attend. Il me conduit jusqu'à l'avion. Je monte et m'assois dans un siège.

Le second pilote m'informa :

-Le vol ba durer sept petites heures. Nous vous ferons signe lorsque vous pourrez enlever votre ceinture.

Je le remercie.

Je suis dans l'avion depuis un heure déjà et la fatigue me gagne. Je décide de faire une petite sieste, qui sait le trajet passera peur-être.  

Fall.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant