Chapitre 1.3

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C'est alors que monsieur Evans me sort de mes pensées. 

- Nous avons un très grand intérêt pour vos articles. Le Daily News a une popularité énorme, et nous trouvons que vous l'entretenez à merveille. C'est pourquoi, nous avons une offre à vous faire, nous aimerions vous engager.

-Mais ce n'est pas ce qui était prévu, monsieur Evans. Vous vouliez simplement mieux connaître la conception d'articles pour le Daily News.

-J'ai parfaitement le droit de faire cette offre. 

-Je suis désolée mais je vais devoir refuser. 

-Donnez moi une raison valable, et je vous laisserai tranquille.

-Je ne pense pas être obligé de vous donner mes raisons, elles sont personnelles. Au revoir monsieur Evans. 

Je me retourne et pars. J'ouvre sa grande porte de son grand bureau pour retourner dans ce couloir à la moquette grise. J'appelle l'ascenseur, qui, s'ouvre directement devant moi. Un homme également en costume est dans l'ascenseur, son costume est bleu. Il est, lui aussi, très élégant. 

Je rentre dans la cage, et me pose à côté de lui. Le trajet est lent et pesant, je n'aime pas ce que je ressens envers lui, il ne m'inspire pas du bon. Je ne sais pas ...

Quand l'ascenseur s'arrête et ouvre ses portes, je me faufile et essayes de partir le plus vite possible de cet endroit. La jeune femme qui m'a accueillie tout à l'heure à toujours son sourire aussi chaleureux. 

Je marche et marche dans les rues de New York, je ne sais pas où je vais, je suis tourmentée. Est-ce que Cheryl m'a envoyé pour essayer de se débarrasser de moi? 

Je ne sais pas, je me pose mille questions . Je décide d'aller manger un bout, je rentre dans une sandwicherie et commande un sandwich.

-Un sandwich avec un tout petit peu de beurre, et une seule tranche de jambon, s'il vous plaît. 

-D'accord. Six dollars s'il vous plaît.

Je lui donne quelques pièces et attends mon sandwich. 

La sandwicherie est peinte de jolies couleurs, il ya du rouge et du vert, les tables sont de couleur verte, ainsi que les chaises. Tout est parfait, pas une seule crasse, j'aime bien cet endroit.

La dame me fait signe que mon sandwich est prêt, je le prend et mord une bouchée dans la baguette. C'est alors que je reçois un appel, j'essaye tant bien que mal d'avaler le morceau de pain. 

-Allo?

-Madame Parker?

-Oui, qui êtes-vous? 

-Monsieur Evans s'excuse de son comportement, il aimerait vous rencontrer à nouveau. Êtes-vous d'accord?

-D'accord, dans vingt minutes dans son bureau. 

Je raccroche et continue de manger mon sandwich en me dirigeant vers ce grand bâtiment. Je me demande qu'est ce qui lui a fait changer d'avis. Je passe la grande porte vitrée et revois cette femme chaleureuse. Elle m'interpelle:

-Madame Parker!

-Oui?

-Je m'appelle Rose, appelez moi Rose. Nous risquons de nous croiser souvent, à partir de maintenant. 

-Comment ça? Appelez moi Abbie, je vous en prie. 

Elle ne me répond pas, mais appelle l'ascenseur pour moi. Nous nous avançons dans la cage et attendons la fin de la montée sans un mot. Les portes s'ouvrent sur l'homme de tout à l'heure, il a l'air de mauvaise humeur. Il porte un chapeau melon noir et des lunettes de la même couleur maintenant. Il m'intrigue. Nous sortons de la cage et avançons sur la moquette grise. Je ne sais pas remarqué tellement ce couloir est sombre, il n'y a aucune fenêtre, et les murs sont rouges. Cette fois-ci, Rose ne sonne pas, mais elle frappe à la porte et rentre sans rien dire. Je la suis, elle se retourne et sors de la pièce en prenant soin de bien fermer la porte.

Fall.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant