Chapitre 2- Timothy & Tania

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-Timothy, asseyez-vous à côté de Tania

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-Timothy, asseyez-vous à côté de Tania.

Ah Ah. Le pot de fleurs. Je la vois rougir brusquement, ce qui m'arrache un petit sourire.
Lorsque je suis auprès d'elle, je lui murmure :
-Alors, gênée d'être à côté d'un homme dont la beauté est si frappante, pot de fleurs?

Elle me regarda d'un drôle d'air, avant de me sortir cette réplique fulgurante:
-Je suis même pas un pot de fleurs et je suis pas gênée.

Trop chou. On dirait une petite fille qui boude.
-On dirait pas, répliqué-je, narquois. Tu es aussi rouge que tes serviettes lors de tes...

Soudain, je reçois une baffe magistrale qui me laisse pantelant.
Cette meuf est bipolaire ou quoi? Il y a deux secondes elle était toute timide et là, elle me baffe devant toute la classe!
Elle reste abasourdie, la main levée, ne semblant pas croire son geste elle-même.

La classe est silencieuse, choquée par ce qu'il vient de se passer.
En fait, c'est la première fois que je me fais frapper par qui que ce soit.
Le prof même est sans voix.

Je me frotte la joue, avant de siffler :
-Comment oses-tu me frapper, moi, le grand Timothy Rollins...

Tania

Je n'y crois pas

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Je n'y crois pas. Je l'ai frappé ! Moi, Tania Carter, moi qui suis 100% non violente! Moi qui ne pleure rien qu'en voyant une antilope se faire déchiqueter par un lion!

Je ne sais pas, mais avec sa comparaison dégueulasse, une sorte de partie obscure s'est éveillée en moi -rejoins le côté obscur de la forcs- .
Sérieusement. Comparer ma figure avec du sang de...

-P-pardon, articulé-je à peine.
-Oser frapper mon si beau visage, comme ça...fait-il, la mâchoire serrée. Tu as de la chance d'être une fille sinon...

-Hmmm Hmm, fit le professeur en se raclant la gorge, interrompant ce moment gênant. Commençons notre cours.

Il ne fut pas bien efficace, car tous les élèves chuchotèrent, nous regardant du coin de l'oeil, moi et Timothy, ce qui me gêna profondément et me fit virer au rouge pivoine -décidément je n'arrive pas à contrôler mes joues-.

Je souris malgré tout.
Finalement, j'avais blessé son égo en le frappant.
Il en avait bien besoin.

L'amour se conjugue au singulierOù les histoires vivent. Découvrez maintenant